Midis de l'ARES

Erasmus+, Horizon 2020, FEDER, FSE. Ces programmes de l’Union européenne (UE) ont impacté de manière significative et durable l’enseignement supérieur et la recherche en Europe et en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Mais sont-ils pour autant une « aubaine » pour tous les établissements ? Les établissements sont-ils égaux face à ces programmes ? Ont-ils les ressources ou les capacités pour saisir ces opportunités ?

En avril 2019, une équipe de chercheurs du Centre d'étude de la vie politique (CEVIPOL) de l’Université libre de Bruxelles (ULB) publiait les résultats d’une étude portant sur le positionnement des universités de la FWB dans les programmes européens de recherche et l’impact potentiel du Brexit quant à ce positionnement. Si les conclusions se veulent rassurantes, cette étude soulève indirectement la question de la participation des établissements aux programmes européens, en particulier dans les domaines de l’éducation, de la recherche et de l’innovation.  

Avec le lancement du premier programme-cadre pour la recherche en 1984 et le programme Socrates - aujourd’hui  Erasmus+ - en 1987, l’UE a contribué au développement de l’Espace européen de l’enseignement supérieur et de l’Espace européen de la recherche, et plus largement à la construction européenne. Ces programmes ont également dessiné les politiques nationales, régionales et institutionnelles d’enseignement supérieur, de recherche, de développement et d’innovation.

Ainsi, dans le domaine de la recherche et de l’innovation, l’Association des universités européennes (EUA) rappelle que plus de 80% des projets financés n’auraient pas pu voir le jour sans le programme Horizon 2020. Avec le programme Erasmus, ce sont près de 4 500 000 citoyennes et citoyens européens qui ont pu étudier dans un autre pays européen – dont près de 70 000 en Belgique francophone.

Malgré ces résultats indéniables, les programmes européens posent de nombreux défis. Avec des objectifs toujours plus ambitieux et des moyens accrus, les programmes européens ont tendance à se complexifier, obligeant les établissements à renforcer leurs capacités. En FWB, certaines structures d’appui aux établissements ont émergé. Les acteurs en charge de la gestion ou de l’information sur ces programmes (AEF-Europe, NCPs, etc.) viennent soutenir les acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en Belgique francophone. Cependant, malgré ces mécanismes d’appui, les « performances » des établissements demeurent très variables.

Quels enseignements tirer de l’étude du CEVIPOL quant au positionnement des établissements de la FWB dans les programmes européens ? Quels sont les mécanismes d’appui aux établissements en FWB ? Quelles sont leurs forces et faiblesses ? Comment les établissements répondent à ces opportunités ? Comment pourraient évoluer les programmes européens pour constituer un vrai levier pour les acteurs de l’enseignement supérieur ?

Fanny Sbaraglia, chercheuse post-doctorale au CEVIPOL (ULB), Thérèse Zhang, directrice adjointe à l’EUA et Fanny Lacroix-Desmazes, collaboratrice à la DG EAC de la Commission européenneseront présentes pour alimenter le débat. Ces présentations seront suivies d’un partage d’expériences et d’une discussion avec un panel, composé de représentant·es de l’AEF-Europe, du NCP-FNRS, de SynHERA et d’établissements de la FWB.

 

Lectures d'intérêt

 

« Erasmus+, Horizon 2020 & co. : « eldorado » ou « chemin de croix » pour les établissements ? »

Bruxelles · Jeudi 23.01.20 · 11h30-14h00

 

Ressources

 

Qui ? 

Animation :
  • Marc Vanholsbeeck, directeur de la recherche scientifique, DGESVR, Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles
  • Kevin Guillaume, directeur des relations internationales, ARES

Intervenant·es :
  • Fanny Sbaraglia, checheuse post-doctorale au Centre d’étude de la vie politique (CEVIPOL) de l’ULB
  • Fanny Lacroix-Desmazes, chargée politique à la DG EAC, unité « Enseignement supérieur » à la Commission européenne
  • Thérèse Zhang, directrice adjointe pour le département de politique de l’enseignement supérieur à l'EUA, elle travaille notamment sur les développements du processus de Bologne, l'apprentissage tout au long de la vie, la numérisation et l'internationalisation. Thérèse possède plus de dix ans d'expérience dans le domaine de l'enseignement supérieur. Avant de rejoindre l’EUA en 2016, elle a travaillé à l’AEQES, où elle était en charge de la coordination des évaluations.


Quand ?

Jeudi 23 janvier 2020, dès 11h30 - Fin à 14h00

  • 11h30 : accueil des participant·es – sandwiches lunch
  • 12h00 : présentation des principaux résultats de l’étude du CEVIPOL, Fanny Sbaraglia
  • 12h20 : enjeux et perspectives pour les programmes européens d’éducation et de recherche pour l’EUA, par Thérèse Zhang
  • 12h40 : orientations pour le futur programme Erasmus+, par Fanny Lacroix-Desmazes
  • 13h00 : partage d’expérience du NCP-FRNS, par Natacha Wittorski
  • 13h10 : partage d’expérience de SynHERA, par Mathias Lucas
  • 13h20 : partage d’expérience de l’AEF-Europe, par Nicolas Leporcq
  • 13h30 : débat avec les intervenant·es et les représentant·es de l'UCLouvain (Dodji Amouzou) et l'HELMo (Julie Guiot) et échanges avec les participant·es

 

Quoi ?

Les Midis de l'ARES sont des conférences-débats organisées à l'ARES à l'heure du déjeuner (Bruxelles, 12h-14h) autour de questions liées à l'enseignement supérieur, à son internationalisation, à la coopération académique au développement, etc. Structurés autour de l'intervention d'un expert ou de plusieurs panélistes, les Midis de l'ARES sont conçus comme un espace de valorisation d'initiatives ou de travaux de recherche, de réflexion et d'échanges constructifs entre tous les acteurs intéressés par les questions abordées, qu'ils soient académiques, chercheurs, étudiants, issus des ONG, du monde politique ou de l'entreprise...

 

 ?

ARES (Académie de recherche et d'enseignement supérieur) 
Rue Royale 180, 1000 Bruxelles (5e étage)


Inscription ?

La participation est gratuite, mais l'inscription est obligatoire

 

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