ACTUALITÉ

Pour illustrer le rayonnement de la coopération académique et scientifique des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), chaque semaine, nous vous présentons un projet de recherche ou de formation sélectionné en 2020. Aujourd’hui, direction le Cameroun, pays d’Afrique centrale fortement exposé au paludisme. Une plante, l’Artemesia Afra, y suscite un intérêt scientifique majeur. Elle pourrait être à la base d’un traitement contre la malaria. Jacob Souopgui (ULB) et Stephen Mbigha (UBUEA) vont y consacrer une recherche de 5 ans.

Chaque année, le paludisme affecte 216 millions de personnes dans le monde et cause la mort de 445 000 personnes. Le Cameroun est l’un des pays les plus concerné par cette maladie, responsable de 10 % des décès chez les enfants de moins de 5 ans.

C’est dans ce contexte que le projet, en connexion avec deux autres pays d’Afrique (le Tchad et le Rwanda), va cibler et tenter de « vider » les réservoirs humains de l’agent causal de la malaria, le Plasmodium, en vue de son éradication dans deux régions du Cameroun distinctes géographiquement.   

En cela, il vise à contribuer à atteindre deux des indicateurs 2020 fixés dans le cadre de la Stratégie mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030 de l’OMS : la réduction d’au moins 40 % de la mortalité et de la morbidité dues au paludisme.

En marge des tests cliniques et des recherches pharmacologiques et épidémiologiques sur les effets d’Artemesia afra, le projet prévoit également la réalisation d’études socioanthropologiques.

 

« Emptying Plasmodium reservoirs to accelerate malaria elimination in high transmission settings: case study in Cameroon »

Jacob Souopgui explique l’origine de ce projet, ses objectifs et l’impact que lui et l’ensemble des partenaires du projet espèrent obtenir (interview réalisée par visioconférence le 13 juillet 2020).

 

EN SAVOIR + : découvrez le projet sur MOOVE

 

Actualités
Actualités