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La cohorte des projets de recherches (PRD) et de formation (PFS) 2020 compte 20 projets cette année. Ils sont mis en œuvre par quatre de nos universités (ULB, UMONS, UCLouvain et ULiège). Au-delà du soutien à la recherche et à la formation dont vont bénéficier les universités des pays partenaires, la mise en œuvre de ces projets engendre des retombées pour les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Tour d’horizon des acquis et retombées positives.

Le renforcement des établissements partenaires du Sud dans leur mission de formation, de recherche et de service à la société reste, bien entendu, le fondement de l’engagement de nos établissements d’enseignement supérieur, et de leur personnel, dans les actions de coopération.

À l’évidence, que le monde académique en Amérique du Sud, en Afrique et en Asie du Sud-Est puisse jouer un rôle majeur d’acteur du développement est la motivation première de leur engagement. Mais à celle-là, s’en ajoute d’autres, complémentaires, intéressantes et intéressées.

Analyser pendant plusieurs années la réaction des métaux à l’humidité est prioritaire dans un pays au fort taux d’humidité comme le Vietnam, cela peut l’être aussi en Belgique pour développer des technologies de protection plus vertes…

Mener une recherche sur une algue aquacultivale pouvant diversifier et améliorer les revenus des pêcheurs est essentiel pour le développement social et économique à Madagascar, cela peut l’être aussi en Belgique où la confection de bioplastiques peut être une réponse à la pollution…

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La culture de la Spinosum, algue aquacultivable à Madagascar, pourrait servir à la confection de bioplastiques © Gildas Todinanahary

Les enseignant·es-chercheur·es engagé·es dans la mise en œuvre des projets en 2020 multiplient les exemples des intérêts mutuels associés à la coopération académique. Ils et elles sont de plus en plus nombreux à la qualifier aujourd’hui de partenariat ou de collaboration. Un win-win académique et scientifique, en quelque sorte.

Dans le domaine scientifique, ces collaborations sont l’occasion d’accéder à terrains d’expériences, à une faune et à une flore introuvable en Belgique. Approfondir la connaissance de molécules, en découvrir de nouvelles, permet aux scientifiques de mieux les exploiter par la suite, à différentes fins.

Sur le plan de la recherche, la richesse du réseau académique que peuvent engendrer ces projets menés sur trois continents est éminemment bénéfique pour l’échange des savoirs et la mise au point de solutions locales.

Enfin, sur le plan pédagogique, donner un cours à des futurs épidémiologistes à Bukavu, former des kinésithérapeutes à Hanoï ou faire une descente de terrain avec des géologues à Port-au-Prince constituent des expériences humaines et professionnelles qui font réfléchir sur la manière de donner cours ici en Belgique ou sur l’importance de sensibiliser les futurs diplômé·es sur les enjeux du monde de demain.

Cette palette d’intérêts mutuels et cette richesse humaine et professionnelle font vibrer les actrices et acteurs de cette coopération académique et scientifique. Regardez ci-dessous quelques-uns de leurs témoignages et retrouvez tous les projets de recherche et de formation lancés en 2020 sur notre plateforme MOOVE.

 

 

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