Ce projet vise à agir sur la problématique de l’accès à une médecine traditionnelle de qualité. Il a été développé en partenariat avec l’Université du Rwanda (UR) et le NIRDA (National Industrial Research and Development Agency). Le contexte de ce projet est celui de la médecine traditionnelle à laquelle environ 70% de la population rwandaise a recours en première intention. L’OMS a identifié la qualité de la médecine traditionnelle comme un objectif prioritaire dans sa politique santé des 10 prochaines années.
Le projet vise à l’optimalisation de la pharmacopée traditionnelle rwandaise (plus spécifiquement l’utilisation des plantes médicinales) via trois actions principales explicitées ci-dessous :
- Le développement de la recherche locale dans le secteur des plantes médicinales. Trois thèses locales sont envisagées : une sur l’amélioration de la production des phytomédicaments et leur contrôle, une sur l’étude phytochimique et pharmacologique des plantes médicinales et une en socio-anthropologie de la santé sur la question de la médecine traditionnelle au Rwanda ;
- L’amélioration de la qualité des préparations à base de plantes médicinales (via une action auprès des tradipraticiens, de NIRDA (National Industrial Research and Development Agency), l’ex IRST (Institut de Recherche Scientifiques et technologiques) qui produit des phytomédicaments, et de l’UR pour développer le contrôle des phytomédicaments) ;
- La sensibilisation des tradipraticiens aux notions de qualité et de sécurité des préparations traditionnelles (à base de plantes médicinales) qu’ils fournissent à leurs patients.