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En partenariat avec le journal Le Soir, l’ARES lance dès aujourd’hui la 3e édition du « Prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain ». Ce prix récompense les étudiant·es et les doctorant·es de la Fédération Wallonie-Bruxelles ayant produit une étude ou une recherche innovante sur l’enseignement supérieur.

C’est en hommage à Philippe Maystadt, ministre d’État et ancien président du conseil d’administration de l’ARES (2014-2017), que l’ARES a décidé de créer ce prix. Portant un grand intérêt à l’enseignement dans son ensemble, Philippe Maystadt avait constaté que les travaux des étudiant·es et des doctorant·es de l’enseignement supérieur constituaient des ressources précieuses, mais que ceux-ci étaient parfois trop peu utilisés et valorisés.

Ce prix a donc pour objectif de mettre en lumière et de récompenser les meilleurs travaux de fin d’études de bachelier, de master et de doctorat, qui couvrent les différentes dimensions de l’enseignement, avec un focus particulier sur l’enseignement supérieur et ses trois missions (enseignement, recherche et service à la société), selon une approche prospective ou innovante susceptible d’offrir des retombées pour l’enseignement en général, qui soient potentiellement transposables à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Au terme de la seconde édition lancée en mai 2020, trois travaux ont été récompensés couvrant des thématiques variées, mais essentielles au développement de l’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles :

  • Les dispositifs soutenant l’accompagnement des enfants souffrant de trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité,
  • les effets du décret Paysage en termes de suivi des abandons et des diplomations,
  • le développement d’un dispositif pour la formation initiale des enseignants.


Stimuler et valoriser les recherches portant sur l’enseignement

Pour sa troisième année de mise en œuvre, le « Prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain » récompensera à nouveau des travaux originaux, innovants et inédits portant sur les différentes dimensions de l’enseignement.

Concrètement, trois prix seront attribués :

  • un prix « Bac » d’une valeur de 2 000 € pour un travail de fin d’études de premier cycle, en université, en haute école, en école supérieure des arts ou dans un établissement d’enseignement supérieur de promotion sociale,
  • un prix « Master » de 2 000 € pour un travail de fin d’études de deuxième cycle, dans tout établissement d’enseignement supérieur également,
  • un prix « Doc » de 4 000 € récompensant une thèse de doctorat.

Le prix est ouvert à tous les étudiant·es et doctorant·es, quelle que soit leur filière d’étude (tous les domaines d’études sont admissibles). Les travaux de bachelier et de master devront avoir obtenu au minimum une note de 16/20 pour être éligibles.

Pour cette troisième édition, le Prix couvre les travaux réalisés durant les années académiques 2020-2021.

Les membres du jury évalueront les candidatures selon les critères suivants : la thématique abordée et son lien avec l’enseignement supérieur, l’originalité et le caractère novateur et prospectif, le cadre théorique, la rigueur méthodologique et scientifique, ainsi que les retombées potentielles du travail pour l’enseignement supérieur.

Les candidat·es ont jusqu’au 17 octobre 2021 pour remettre leur candidature. Les résultats seront communiqués au début de l’année 2022 lors d’une séance publique. À noter que le potentiel de vulgarisation est important dans une perspective de stimuler et de mettre en valeur les travaux scientifiques sur l’enseignement supérieur. Une valorisation dans laquelle les acteur·es non institutionnels ont leur rôle à jouer. À ce titre, le journal Le Soir consacrera une partie de ses colonnes aux travaux récompensés, ainsi qu’à des entretiens avec les lauréat·es.


Un jury composé de personnalités reconnues

Françoise Tulkens, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme, assurera une nouvelle fois la présidence du jury. Elle sera soutenue dans sa tâche par plusieurs personnalités reconnues du monde académique et de la société civile.

Liste des membres du jury :

  • Philippe Busquin, ministre d’État et ancien commissaire européen chargé de la recherche scientifique
  • Étienne Davignon, ministre d’État, ancien vice-président de la Commission européenne et président de l’Institut Egmont
  • Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef au journal Le Soir
  • Thomas Dermine, secrétaire d’État pour la relance et les investissements stratégiques
  • Ann De Schepper, vice-rectrice en charge de l’enseignement et de la gestion de la qualité de l’Université d’Anvers
  • Marc Fiévet, ancien directeur de l’École supérieure des affaires de Namur et membre du Conseil général de l’enseignement de promotion sociale
  • Julien Nicaise, administrateur général de Wallonie-Bruxelles Enseignement
  • Vinciane Pirenne-Delforge, professeure au Collège de France et à l’Université de Liège
  • Jean-Michel Rigo, vice-recteur à la recherche de l’Université d’Hasselt
  • Sébastien Van Droogenbroeck, vice-recteur à l’enseignement de l’Université Saint-Louis – Bruxelles
  • Olfa Zeribi, directrice régionale Europe de l’Ouest pour l’Agence Universitaire de la Francophonie

D’autres personnalités seront amenées à venir compléter le jury au cours de l’appel.

 

EN SAVOIR+ : consultez la page dédiée à l'appel

 

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