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Comment l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles peut-il se préparer pour l’horizon 2030 ? C’est sur cette question qu’a planché le collège d’experts extérieurs mandaté par l’ARES en mars 2016. Leurs travaux ont été conduits en duo par le français Jean-Pierre Finance, ex-président de la Consférence des présidents d'université (CPU) et recteur honoraire de l’Université Henri Poincaré de Nancy, et par le recteur de l’Université de sciences appliquées de Mannheim (Allemagne), Dieter Leonhard. Quelles sont leurs conclusions ? Ils nous livrent leurs principaux éléments d’analyse et dévoilent plusieurs aspects des 18 mesures proposées pour « faire face aux enjeux de demain ». 

Vous avez travaillé depuis un peu plus d’un an et vous êtes réunis à une dizaine de reprises depuis mars 2016. Est-ce suffisant pour établir un diagnostic et envisager l’avenir à l’horizon d’une quinzaine d’années ?

Jean-Pierre FinanceEffectivement, le temps est passé très vite ! Si, au départ, nous disposions d’une bonne base documentaire et avions l’impression que la situation et le système de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles pouvaient être compris assez facilement, nous nous sommes vite rendu compte qu’il faudrait un certain temps pour bien en cerner le fonctionnement et les enjeux.

En discutant avec les membres du collège, mais également avec un certain nombre d’invités au cours des premières réunions, la complexité institutionnelle du paysage est apparue comme un élément étonnant et plus ou moins inattendu.

Bien sûr, les universités, on connaissait. Elles correspondent à un modèle international classique avec lequel nous sommes tous les deux bien familiers. En revanche, le système des hautes écoles, des écoles supérieures des arts et le mécanisme de la promotion sociale sont finalement apparus comme plus complexes, compte tenu, surtout, d’un territoire et d’une population somme toute assez limités.

Vu de l’extérieur, géographiquement, le nombre d’implantations sur le territoire apparait aussi fort important, avec des mêmes thèmes, des mêmes objectifs pédagogiques et des cursus qui sont répliqués parfois à quelques kilomètres de distance. Il a donc fallu qu’on nous explique que par l’histoire et du fait de l’existence des différents pouvoirs organisateurs et réseaux, existent des systèmes en quelque sorte « parallèles », tous financés par le même bailleur public. C’était à la fois une « révélation » et, en même temps, un premier élément crucial de l’équation dont il fallait tenir compte.

« Bien comprendre le système était essentiel pour imaginer comment réagir aux défis qui se posent pour demain »

 
Dieter LeonhardLe point de départ, c’était cet état des lieux. Il ne s’agit pas de critiquer le passé, mais de le comprendre. Le collège a pris le pli de travailler en deux étapes avec, en premier lieu, des questions structurelles, comme l’organisation et le financement. Nous y avons certainement investi pas mal de temps, en auditionnant toute une série d’experts aux points de vue très diversifiés, des démographes, des experts en matière de tests d’orientation, d’admission, etc. Bien comprendre le système, en cerner toute la complexité et intégrer les défis qui ont mené à certains choix, était essentiel pour poser, comme demandé, un regard sur le futur et imaginer comment réagir aux défis qui se posent pour demain.

 

Si on vous suit bien, peut-on dire que l’une des recommandations de vos travaux serait de simplifier le paysage institutionnel ? Le collège d’experts considère qu’il n’est pas efficient ?

Jean-Pierre FinanceJe crois personnellement que tout observateur extérieur peut au moins légitimement s’interroger, par exemple, sur la plus-value que peut représenter, notamment pour l’étudiant, le fait de retrouver dans un rayon de quelques centaines de mètres, quatre implantations dédiées à la pédagogie, avec des variations en nombre d’étudiants allant de 300 à 2 500. Sans être fervent défenseur à tous crins de la rationalisation, on peut se dire qu’il y a malgré tout des marges de progrès.

Encore une fois, l’explication est essentiellement historique. Elle repose sur la construction politique du paysage du service public en Fédération Wallonie-Bruxelles. On peut comprendre qu’il y ait de tels arguments. Mais, si à un moment donné ces arguments faisaient sens, on doit aussi poser la question de leur pertinence à l’heure d’aujourd’hui pour les contribuables comme pour les bénéficiaires.

Sur le principe général de simplification, tout le monde est d’accord. Ce n’était pas nécessairement simple, mais, en tenant compte des spécificités de chacun des membres du collège, nous sommes tout de même parvenus à esquisser quelques propositions.

 

Dieter Leonhard évoquait d’entrée de jeu la question du financement de l’enseignement supérieur. Comment réconcilier la « massification » et des moyens publics qui augmenteront sans doute moins que la démographie ?

Jean-Pierre FinanceLe niveau global de financement de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles et, avec la mise en place du système d’enveloppe fermée, sa baisse relative depuis au moins une dizaine d’années ont au moins deux conséquences.

D’une part, ils ne permettent pas de répondre à l’ambition d’augmenter le nombre d’étudiants et de diplômés du supérieur en offrant aux « nouveaux » des conditions au moins aussi bonnes que celles dont bénéficiaient les étudiants d’il y a dix ans. L’augmentation du budget et la sortie du système d’enveloppe fermée sont deux questions qui ont été évidemment posées.

« Augmenter l’efficience doit permettre des économies d’échelle ou d’éviter des dépenses inutiles. Ce sont autant de gains pour l’ensemble du système et pour les bénéficiaires finaux »


Sans doute plus grave encore que le sous-financement, l’enveloppe fermée induit d’autre part une forme de concurrence artificielle entre établissements puisque, par essence, si le nombre d’étudiants d’un établissement donné baisse relativement par rapport aux autres, le budget a tendance à diminuer. Conséquence : on cherche à recruter davantage. On retombe alors sur la question précédente de la dispersion. Si vous ajoutez les deux phénomènes – l’enveloppe fermée d’un côté et la multiplicité des d’établissements de l’autre –, vous entrez dans une logique de concurrence qui n’est, je pense, pas justifiée à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Augmenter l’efficience doit permettre des économies d’échelle ou d’éviter des dépenses inutiles. Ce sont autant de gains pour l’ensemble du système et pour les bénéficiaires finaux, avec l’idée de permettre à la communauté académique d’entrer, via ou avec l’ARES, en négociation avec le Gouvernement, sous la forme d’un contrat « donnant-donnant ».

« Tout le monde s’accorde sur la nécessité de poursuivre et d’amplifier l’effort public en direction de l’enseignement supérieur et de la recherche »

 

Est-ce qu’il y a, là aussi, des réponses « difficiles », comme les financements privés, qui peuvent être évoquées ?

Jean-Pierre FinanceDeux éléments ont été évoqués sur l’aspect financement. Il y a, d’une part, la nécessité d’augmenter les ressources globales. Très clairement et avant toute chose, tout le monde s’accorde sur la nécessité de poursuivre et d’amplifier l’effort public en direction de l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est un investissement pour l’avenir, pas une « simple » dépense !

Ensuite, pourquoi ne pas aussi imaginer des ressources nouvelles ou lever les tabous sur certaines d’entre elles comme cela a déjà été fait en Fédération Wallonie-Bruxelles pour les droits d’inscription des étudiants non européens ? Mais soyons clairs : quoi qu’il en soit sur ce terrain-là, si elle avait lieu, une augmentation du minerval ne pourrait être que minime, symbolique et, surtout, compensée par des dispositifs d’aide confortant la justice sociale. Ce ne sera, en tout cas, pas elle qui changera la donne.

Qu’est-ce qui pourrait bouleverser la donne ?

Dieter LeonhardOn peut imaginer une plus grande participation de l’industrie ou, plus généralement, du milieu socioéconomique. Accroitre l’offre de formation continue qui leur est adressée et passer des contrats avec les entreprises est par exemple une piste à envisager sérieusement. Bouleverser la donne ? Il faut rester réaliste ; il n’y a pas de solution miracle et tous les pays européens sont confrontés à cette question.

 

Les nouvelles technologies : une opportunité de réduire le cout de la formation ?

Jean-Pierre FinanceJe n’y crois pas vraiment. Aucun pays n’a jamais démontré que le recours au numérique engendrait des réductions de cout. En revanche, ce qu’on peut faire, avec le numérique, c’est améliorer la pédagogie ou améliorer l’efficacité du système. S’engager pour offrir à nos étudiants un enseignement supérieur de qualité coutera toujours de plus en plus cher. Or les besoins en termes d’enseignement supérieur et de recherche publique ne feront qu’augmenter.

« Optimiser le nombre de diplômés. à qualité de formation identique est un des objectifs majeurs que l’on doit pouvoir assigner au système à l’horizon 2030 »


On en arrive ici à une troisième grande question : la stagnation du nombre de diplômés depuis une dizaine d’années en Fédération Wallonie-Bruxelles. En tant qu’acteurs externes, nous avons aussi été fort surpris par le fait que, si le nombre d’étudiants a plutôt eu tendance à augmenter, la proportion des 30-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur est quasi stable depuis 2007. Dans le même temps, à l’échelle européenne, le chiffre est en augmentation constante de 1 % depuis 2015. S’il y a donc quelque chose qu’il faut certainement parvenir à optimiser, c’est ce nombre de diplômés. Mais, évidemment, j’y reviens, à qualité de formation identique. C’est un des objectifs majeurs que l’on doit pouvoir assigner au système à l’horizon 2030.

 

Comment ?

Dieter LeonhardÇa pourrait passer par la conclusion de contrats pluriannuels entre les établissements et les pouvoirs publics. Ces conventions leur assureraient un développement ciblé et stable sur une période donnée. Avec, en contrepartie, plus d’autonomie et plus de responsabilité dans les réponses qu’ils entendent apporter aux défis de demain et dans les services qu’ils offrent aux étudiants et rendent à la communauté.

« La mise en place progressive du Pacte d’excellence pourrait conduire à une meilleure orientation et à plus de réussite des étudiants »


Jean-Pierre Finance
Une autre mesure pour favoriser la diplômation, c’est certainement l’amélioration de l’accueil et de l’orientation des étudiants à la sortie de l’enseignement obligatoire. Avec nos collègues experts, nous pensons que la mise en place progressive du Pacte d’excellence pourrait conduire à un meilleur « profilage » des étudiants à la sortie de l’enseignement obligatoire et donc à une meilleure orientation et à plus de réussite.

Un autre effort devra provenir de l’amélioration des méthodes pédagogiques. On sait bien aujourd’hui que l’enseignement magistral devant 50 ou 60 étudiants n’est plus pas la seule façon de transmettre des connaissances et, surtout, de développer leurs compétences. Les « nouvelles » approches pédagogiques doivent être encouragées : de l’enseignement davantage personnalisé, en partie numérique, où l’étudiant travaille en partie seul et en partie en interaction avec des tuteurs ; les classes inversées ; des logiques de fonctionnement en équipes, par projet, pour favoriser le collectif plutôt que l’individuel.

« Le renforcement de l’autonomie au bénéfice de la communauté est un autre axe fort qui a traversé nos travaux »


Pour que ces choses-là puissent se mettre en place, les établissements doivent disposer de marges de manœuvre suffisantes. C’est ce que dit mon collègue Dieter : un renforcement de leur autonomie. Or – et c’était une autre surprise pour nous – le niveau d’autonomie des établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles est très variable. Et quand une institution ne peut pas recruter pour augmenter l’encadrement ou engager une dépense sans passer, par exemple, par son pouvoir organisateur, son agilité en est d’autant plus réduite. Le renforcement de l’autonomie au bénéfice de la communauté est un autre axe fort qui a traversé nos travaux.

 

Un contrat de gestion, ça n’entame pas l’autonomie des établissements ?

Dieter LeonhardAu contraire ! Ce sont des contrats d’objectifs et de moyens. Ils sont individualisés par établissement et derrière chacun d’eux, on doit retrouver la vision de l’établissement signataire. Il a lui-même, avec ses parties prenantes, la responsabilité de développer cette vision pour négocier son contrat et pour le faire vivre par la suite.

« Les dynamiques top-down, ce n’est plus du tout à l’ordre du jour. L’ordre du jour, c’est la coresponsabilité »


Jean-Pierre Finance
C’est tout à fait exact : si un établissement ne dispose pas de son autonomie, la signature d’un contrat n’a aucun sens. Les dynamiques top-down, ce n’est plus du tout à l’ordre du jour. L’ordre du jour, c’est la coresponsabilité. Pour les autorités, elle consiste à dire : « Vous êtes aussi responsable que moi dans mon cabinet ministériel. Vous avez vos responsabilités et, de mon côté, je garantis la cohérence et vous accompagne dans la démarche. Je définis le cadre général et c’est ensuite à vous de prendre les bonnes décisions pour aller dans la direction qui vous semble la plus optimale par rapport aux objectifs que vous vous êtes fixés. »

J’ajouterais que pour qu’un contrat ait du sens, il faut aussi que les institutions aient un poids suffisant. Autonomie, masse critique, contractualisation et responsabilisation sont finalement les pièces d’un même puzzle. Il va dans le sens d’un renforcement du système.

 

Des contrats, ça signifie aussi de nouvelles clés de financement ?

Jean-Pierre FinanceOn imagine qu’il y puisse y avoir plusieurs mécanismes complémentaires. Il y aurait sans doute un mécanisme quantitatif, qui pourrait être « critérisé » en fonction de paramètres à définir, dont le nombre d’étudiants inscrits. À côté de cela, un certain pourcentage du financement pourrait être lié au contrat d’établissement sous la forme d’une tranche plus qualitative.

Dieter LeonhardLes possibilités sont nombreuses. Le collège ne s’est évidemment pas penché sur un catalogue de critères. Nos travaux proposent des lignes directrices, pour éventuellement faire… bouger les lignes.

 

On parle de critères quantifiables, mais toutes les dimensions de l’enseignement supérieur ne sont pas toujours mesurables…

Dieter LeonhardAbsolument. Quand nous avons entamé les travaux du collège, nous sommes avant tout partis des valeurs et des grands principes de l’enseignement supérieur. Pour assoir nos travaux, nous avons pris le temps de passer en revue ce qu’on attend d’une formation supérieure aujourd’hui et de ce qu’on est en droit d’en attendre pour les prochaines 10 à 20 années.

Les valeurs défendues par la Fédération Wallonie-Bruxelles, comme la formation à la citoyenneté ou l’ouverture, sont claires et font largement consensus. Il était malgré tout important de les rappeler, d’autant plus dans la situation politique actuelle, et d’insister sur leur préservation.

« Un enseignement ouvert, qui donne sa chance au plus grand nombre et favorise la responsabilisation et la citoyenneté des étudiants »


Jean-Pierre Finance
Réaffirmer ces valeurs était une réelle demande des membres du collège d’experts. Il s’agissait de bien s’accorder sur une vision de l’enseignement supérieur. Un enseignement qui soit à la fois ouvert et qui donne sa chance au plus grand nombre ; un enseignement non élitiste ; un enseignement qui favorise la responsabilisation et la citoyenneté des étudiants.

Dieter Leonhard … et pas un enseignement supérieur vu comme un « marché » ou qui vise uniquement l’intégration des diplômés dans le marché de l’emploi.
 

« Les experts ont beaucoup insisté pour que les relations soient renforcées avec la société au sens large »


Jean-Pierre Finance
Pour vous donner une idée, les experts ont beaucoup insisté pour que les relations soient renforcées avec la société au sens large. Avec les milieux socioéconomiques – y compris d’ailleurs la fonction publique – le secteur culturel, avec le monde associatif... C’est ici que le mesurable intervient : on encourage les stages, on privilégie la formation en alternance ; et avec toutes les composantes de la société.

« Nos sociétés ont de plus en plus besoin de personnes qui disposent de connaissances et de compétences de pointe »

 

Vous partez du postulat qu’il est nécessaire de diplômer toujours plus dans le supérieur. Question taboue : pensez-vous qu’il s’agisse vraiment du bon objectif ?

Jean-Pierre FinanceLa diversification et l’évolution des métiers ne vont aller qu’en s’amplifiant dans les années à venir, notamment sous la pression des technologies, dont le numérique. Qu’on le veuille ou non, nos sociétés ont de plus en plus besoin de personnes qui disposent de connaissances et de compétences de pointe, d’une vision du monde toujours plus étendue et de capacités d’acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. Cela passe nécessairement par une formation plus longue que ce qu’on a connu jusqu’à présent.
 

« Offrir le maximum de connaissances à chacun. C’est aussi ça la dimension citoyenne de l’enseignement supérieur »


Le monde de demain sera encore plus exigeant que celui d’aujourd’hui. Pas seulement en termes de métiers, d’ailleurs, mais aussi en termes de citoyenneté. L’utilisation avancée des technologies du numérique nécessite par exemple la maitrise de mécanismes intellectuels complexes, des capacités de raisonnement qui vont bien au-delà de la pratique quotidienne. Mais les métiers manuels ne doivent pas être en reste. Ils représentent des chefs d’entreprise, qui doivent aussi pouvoir bénéficier d’un maximum de connaissance pour être en mesure de gérer, d’embaucher ou de jongler avec la règlementation et les technologies. Je crois qu’il faut qu’on offre le maximum de connaissances à chacun. Pas simplement en termes de typologie de métiers, mais en termes d’agilité dans la vie. C’est aussi ça la dimension citoyenne de l’enseignement supérieur.

 

Dernière question : la mission qui vous avait été confiée de développer une vision de l’enseignement supérieur à l’horizon 2030 donnait un peu l’impression qu’on pouvait s’attendre à de la futurologie, de la science-fiction. Vous vous êtes concentrés sur des aspects qui, à votre sens, méritent d’être réformés. Des regrets ?

Jean-Pierre FinanceJe ne sais plus qui a dit « l’avenir ne se prévoit pas, il se prépare »… La mission qui nous a été confiée consistait bien sûr à analyser les choses, mais surtout à formuler des propositions concrètes. En fin de compte, 2030 c’est très proche. Il ne s’agissait pas d’imaginer des scenarii ou de prédire l’avenir.

Si en 13 ans, on parvenait à réorganiser le système, à renforcer l’autonomie des établissements, à signer des contrats de gestion et à refinancer le secteur, ce serait déjà beaucoup… et c’est presque déjà de la science-fiction !

« Mettre les institutions en capacité de continuer à offrir un enseignement et une recherche démocratiques et de qualité »

Dieter LeonhardNotre contrat, c’était faire ces propositions de mesures qui puissent mettre les institutions en capacité de faire face aux défis pour qu’en 2030 et au-delà, elles continuent à offrir aux étudiants et à la communauté au sens large un enseignement et une recherche démocratiques et de qualité. Notre mission, c’était effectivement plus préparer cet avenir que le prévoir. Il n’y avait pas de volonté de verser dans la science-fiction. Et il n’y a donc pas de regrets à avoir, que du contraire !



Le Collège d'experts :

  • Jean-Pierre Finance (France),
    président du Collège, professeur émérite de l’Université de Lorraine et président honoraire de l’Université Henri Poincaré – Nancy, ancien président de la Conférence des présidents d’université (France)
  • Dieter Leonhard (Allemagne),
    vice-président du Collège, recteur de l’Université de sciences appliquées de Mannheim (Hochschule Mannheim)
  • Gérard Bouillot
    secrétaire général honoraire de la Fédération de l'enseignement de promotion sociale catholique
  • Philippe Busquin
    ministre d'État, ex-commissaire européen chargé de la recherche scientifique
  • Thierry Castagne
    directeur général d'Agoria Wallonie
  • André Coudyzer
    secrétaire général honoraire de la Fédération de l'enseignement supérieur catholique
  • Marcel Crochet
    recteur honoraire de l'Université catholique de Louvain
  • Véronique Halloin
    secrétaire générale du FRS-FNRS
  • Jean-Paul Lambert
    recteur honoraire de l'Université Saint-Louis - Bruxelles
  • Jérôme Lechien
    président honoraire du Comité interuniversitaire des étudiants en médecine et en dentisterie
  • Pierre de Maret
    recteur honoraire de l'Université libre de Bruxelles
  • Bernard Rentier
    recteur honoraire de l'Université de Liège

 

Le rapport du Collège d'experts a été présenté au Conseil d'administration de l'ARES ce mardi 24 octobre 2017.

publications horizon 2030 rapport college experts 2017 cover

Télécharger le rapport L'enseignement supérieur de la Fédération wallonie-Bruxelles à l'horizon 2030. 18 mesures pour faire face aux enjeux de demain (PDF - 3Mo)

 

 

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