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Pour illustrer le rayonnement de la coopération académique et scientifique des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), chaque semaine, nous vous présentons un projet de recherche ou de formation sélectionné en 2020. Aujourd’hui, direction Madagascar. Igor Eeckhaut (UMONS), Jean-Marie Raquez (UMONS) et Gildas Todinanahary (IHSM) y mènent une recherche sur les bioplastiques et l’algoculture villageoise, dans la région de Tuléar.

Madagascar est un pays dont les activités maritimes jouent un rôle primordial dans la vie sociale et économique des habitant·es. 

Sur la côte ouest de l’île, pour les villageoises et villageois riverains du canal du Mozambique, l’aquaculture est même devenue l’une des activités économiques les plus importantes, avec la production de la Cottonii, dont la carraghénane est extraite pour fabriquer des liants alimentaires et des cosmétiques.

Le projet va s’intéresser à une autre algue aquacultivable sur les rives malgaches, la Spinosum. Résistante et de croissance rapide, elle pourrait diversifier les sources de revenus des algocultrices et algoculteurs. L’objectif est donc d’évaluer et de tester, à l’échelle d’une unité-pilote sur Madagascar, le potentiel économique, social et environnemental de cette algue pour la confection de bioplastiques, c’est-à-dire des sacs et des films de paillage biodégradables. Dans cette optique, le projet contribue à renforcer les compétences malgaches pour soutenir la mise en fonction d’une nouvelle unité de recherche et développement spécialisée dans la production de bioplastiques dégradables à l’Université de Tuléar.

 

« Bioplastiques et algoculture villageoise à Madagascar »

Igor Eeckhaut explique l’origine de ce projet, ses objectifs et l’impact qu’il et l’ensemble des partenaires du projet espèrent obtenir.

 

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