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La digitalisation - ou l’informatisation - des universités est la traduction informatique des procédures de gestion d’une institution et de son offre pédagogique. Au niveau de la coopération académique avec les universités partenaires, ce processus est un enjeu capital. Pour la 4e année, un séminaire d’échange et de réflexion a permis de réunir, du 9 au 20 décembre 2019, quatorze responsables informatiques provenant de sept universités partenaires de l’ARES.

Comprendre le processus de digitalisation

Pour l’ARES et les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie Bruxelles impliqués dans les actions de coopération académique, le processus de digitalisation est au centre de la réflexion depuis une dizaine d’années. Il permet prioritairement d’accompagner les universités partenaires au Sud dans leur chantier d’informatisation des procédures de gestion, qu’elles soient académiques, administratives ou financières. Il permet aussi d’entrer en dialogue avec ces institutions afin de mieux comprendre la manière dont elles souhaitent remplir leur mission ou gérer leur développement. Pour Alexandre Amorison, directeur de la Direction des technologies de l'Information à l’Université de Mons, la quasi-totalité des métiers et des départements d’une université est concernée.

 

L’impact sur l’étudiant·e

Et l’étudiant·e dans tout ce processus ? Sur le campus, il aspire à un accès à internet de qualité, à du wifi. À la bibliothèque, il entend accéder aux données en ligne. Pour Steve Chitekulu, manager IT de l’Université de Lubumbashi, le processus de digitalisation doit avoir un impact concret sur son parcours universitaire.


Installer une dynamique d’échanges

Au fil des années, ces ateliers constituent autant d’occasions de mettre en commun les expériences et d’échanger sur les défis auxquels chaque institution est confrontée. Dans une dynamique transversale, la volonté de l’ARES est aussi de permettre à cette communauté d’informaticien·nes, du Nord et du Sud, d’être en contact afin d’identifier une manière pertinente de répondre aux différents besoins et demandes des universités. En termes de finalité, pour Patrick Lufindisu de l’Université pédagogique nationale de Kinshasa, la démarche doit servir les intérêts des étudiant·es, des enseignant·es et des staffs administratifs de l’université.

 

Riche d’expériences diverses, ce groupe de travail est aujourd’hui appelé à dessiner le processus de digitalisation qui pourrait être intégré dans le futur programme de la coopération académique. La mise en place d’un dispositif transversal facilitant l’apprentissage, mais aussi l’évaluation des offres de services informatiques sont les priorités qui se dégagent.

 

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