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Appel à propositions : les femmes et l'énergie durable
<p><strong>La Commission européenne lance un appel à propositions, « Les femmes et l'énergie durable », avec pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat et l’autonomisation économique des femmes dans le secteur de l’énergie durable afin de contribuer à l’égalité hommes-femmes, à l’éradication de la pauvreté et à la création d’emplois, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie et du statut des femmes.</strong></p>
<p>L'appel à propositions est fondé sur la capacité inexprimée à <strong>accroître l’accès à l’énergie durable</strong> en promouvant la <strong>participation des femmes</strong> et en reconnaissant les efforts passés et actuels visant à redresser les déséquilibres génériques auxquels les femmes sont confrontées en matière d’accès aux ressources, et notamment à l’énergie.</p>
<p>Il vise à sélectionner des partenariats - les bénéficiaires directs - chargés de mettre en œuvre une action globale avec le soutien d’une subvention de l’UE qui sera destinée à <strong>accroître la participation des femmes</strong> aux chaînes de valeur en matière d’énergie durable, à <strong>renforcer leur rôle actif</strong> <strong>et leur entrepreneuriat</strong> ainsi qu’à <strong>améliorer leur accès aux services énergétiques</strong>.</p>
<p>Les <strong>objectifs spécifiques</strong> de cet appel à propositions sont de <strong>créer des emplois et/ou des perspectives d’entrepreneuriat pour les femmes dans les pays en développement</strong>, de <strong>renforcer les capacités des femmes à exercer des activités dans le secteur de l’énergie durable</strong> et de <strong>sensibiliser</strong> les communautés, la société et les autorités locales/régionales/nationales <strong>au potentiel et aux avantages de l’énergie durable et du rôle des femmes</strong> dans les chaînes de valeur dans ce domaine.</p>
<p>Toute demande de subvention dans le cadre du présent appel à propositions doit être comprise entre <strong>4 millions et 8 millions d'euros</strong>.</p>
<p>La date limite de soumission est fixée au <strong>25/04/2017 à 16h (date et heure de Bruxelles)</strong>.</p>
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<p><strong>EN SAVOIR +</strong> : consultez les <a href="https://webgate.ec.europa.eu/europeaid/online-services/index.cfm?do=pub…; target="_blank" title="Commission européenne - Coopération internationale et développement">lignes directrices</a> de l'appel sur le site web de la Comission européenne - Coopération internationale et développement</p>
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CF&S - Genre et COVID-19
11.02.2021
Projet de synergie : formation continuée en Bolivie
Elsa Vetro, enseignante en méthodologie d'intervention sociale à HELMo ESAS, et Régine Merlo, enseignante en santé communautaire à HELMo Ste-Julienne, ont collaboré à la promotion de la santé, notamment en matière de droits sexuels et reproductifs, dans le cadre d’un projet de synergie soutenu par l’ARES et mené en Bolivie.
Les 24 et 25 avril dernier, s’est déroulée en Bolivie la première formation continuée des enseignant·es du niveau secondaire de 6 unités éducatives situées en zone périurbaine de Cochabamba. Ces deux journées leur ont permis de tester les supports audiovisuels et les activités de dynamique de groupe élaborés par les étudiant·es et enseignant·es de HELMo et la Universidad Mayor de San Simon (UMSS) autour des thématiques de la protection des droits sexuels et reproductifs ainsi que de la violence basée sur le genre.
Il s’agit d’un projet de synergie soutenu par l’ARES, avec la coopération belge, qui a débuté en juin 2018. Il mobilise une équipe pluridisciplinaire académique, une équipe de la coopération non gouvernementale et une équipe de la société civile, dont les sections d’assistant·e social·e et de soins infirmiers, spécialisation en santé communautaire de HELMo et les sections de travail social, de communication sociale et de psychologie de la UMSS, en collaboration avec Proyecto Horizonte, organisation de la société civile, et l’ONG PLAN International Belgique et PLAN International Bolivie.
©HELMo
L’objectif du projet est de soutenir les enseignant·es du niveau secondaire, dans les classes de la 1ère à la 6ème année, dans le processus de mise en œuvre de la promotion de la santé en matière de droits sexuels et reproductifs ainsi que de la protection contre la violence basée sur le genre, en adéquation avec les caractéristiques socioculturelles des acteurs éducatifs dans l'enseignement secondaire (enseignant·es, étudiant·es et parents).
©HELMo
En août 2019, la formation continuée se déroulera dans trois autres départements du pays : Santa Cruz, Chuquisaca et La Paz. Chacun des départements revêt des réalités diverses compte tenu du territoire, des aspects culturels et linguistiques particuliers. Le défi à relever est celui de créer un matériel pédagogique destiné aux enseignant·es du niveau secondaire (support audiovisuel, activités de dynamique de groupe, guide méthodologique, plan de cours) qui soit applicable dans chacune de ces régions.
EN SAVOIR+ : contactez Elsa Vetro - e.vetro@helmo.be
Un guide pour intégrer le genre dans la coopération internationale
Le genre est l’un des thèmes transversaux de la coopération belge au développement. Les Acteurs de la coopération non gouvernementale (ACNG) l’intègrent de plus en plus largement dans leurs activités en Belgique et dans leur culture organisationnelle. Toutefois, un effort conjoint pour ancrer le genre dans leurs visions et pratiques est toujours nécessaire. C’est dans ce cadre que les ONG belges et les acteurs institutionnels ont décidé d’entamer un processus participatif qui a abouti à la création d’un guide d’intégration du genre dans la coopération au développement.
En moyenne, les femmes gagnent 23 % de moins que les hommes. Jusqu’à 75 % des femmes exercent un emploi informel ou qui n’est pas protégé dans les pays en développement. À ce rythme, il faudra encore attendre 170 ans avant d’atteindre l’égalité sur le plan professionnel…un délai bien trop long. C’est la raison pour laquelle les ONG belges et les acteurs institutionnels ont décidé d’agir conjointement, en 2017 et 2018, dans le domaine de l’égalité entre les hommes et les femmes. Au cours d’un processus participatif, les pratiques professionnelles ont été partagées et enrichies par une large réflexion.
Deux documents ont émané de ce processus : d’une part, une charte (signée entre autres par l’ARES le 29 novembre 2018) en matière de genre consacrée à la culture de l’organisation et d’autre part, un guide d’inspiration contenant des pistes d’intégration du genre dans la communication, les bourses et dans toutes les activités relevant de l’éducation à la citoyenneté mondiale et solidaire (ECMS) en Belgique.
Des pistes concrètes et des engagements en faveur de l’égalité de genre
Si la charte se veut une véritable déclaration d’engagement, le guide d’inspiration est principalement un outil visant à poser les questions adéquates. Il fournit des pistes et des conseils, mis au point par les organisations elles-mêmes et des organismes experts de la thématique « genre ». Ces conseils sont complétés par des bonnes pratiques des Organisations de la société civile (OSC) inspirantes pour les autres. Il vise à outiller les personnes actives dans la communication, la mobilisation, le plaidoyer, les démarches éducatives ou les bourses qui souhaitent intégrer une vision du genre dans leur pratique quotidienne.
Pas moins de 84 ACNG ont accepté de partager leurs expériences, qu’elles soient naissantes ou inscrites de longue date dans la culture institutionnelle. Parmi elles, l’ARES qui se montre de plus en plus attentive à la notion de genre dans ses programmes d’échanges et de bourses, et ce même si les chiffres traduisent encore une trop grande disparité entre le nombre de boursiers et de boursières. En effet, lors de l’année académique 2018-2019, 183 hommes contre seulement 83 femmes, issus des 18 pays partenaires de l’ARES, ont bénéficié d’un financement pour parfaire leur formation dans les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Organiser une procédure de sélection sensible au genre des titulaires d’une bourse ?
Dans ce guide, un chapitre est destiné aux personnes impliquées dans l’organisation de programmes d’échanges et de bourses pour les étudiant·es des pays du Sud.
Il propose entre autres divers conseils pour aider à se poser les bonnes questions dans le but d'atteindre un programme de bourses sensible au genre. Il ne s’agit en aucun cas de règles contraignantes. Les mesures proposées profiteront non seulement aux femmes, mais aussi aux hommes. Il est cependant important d’accorder une attention particulière à la sous-représentation des femmes dans l’enseignement universitaire et dans la recherche dans de nombreux pays, en cherchant la parité dès l’application pour des bourses à l’étranger.
En garantissant un espace de réflexion tout en proposant des pistes d’action concrètes, ce guide permet d’interroger les pratiques dans le secteur de la coopération académique. Après l’évènement organisé par l’ARES en octobre 2018 et entièrement consacré à la question du genre, ce guide lui donne désormais un cadre pour faire évoluer la dimension genre dans ses projets de coopération et ses programmes de bourses.
Le guide « Intégrer le genre dans la coopération non gouvernementale » est le fruit d’un travail collectif mené par les cinq structures fédératives (11.11.11, CNCD, ACODEV, FIABEL et NGO-Federatie).
Sa rédaction a été encadrée par Le Monde selon les femmes et RoSa.
EN SAVOIR + : téléchargez le guide « Inégrer le genre dans la coopération non gouvernementale »
Note conjointe sur les rôles, missions et actions de l'ARES et de l’AEQES
Note conjointe sur les rôles, missions et actions de l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) et de l’Agence pour l’Evaluation de la Qualité de l’Enseignement Supérieur (AEQES) en faveur de la qualité de l’enseignement supérieur.
Document(s) utile(s)
Avis 2024-03 | Recommandations relatives aux missions et travaux de la CoGES
Guide d’accompagnement pour l’inclusion des personnes trans dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles
L’ARES et la Direction de l’égalité des chances du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles se sont associées pour éditer un Guide d’accompagnement pour l’inclusion des personnes trans dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Pourquoi ?
On estime qu’en Belgique, les personnes dont l’identité de genre est sans correspondance avec le sexe qui leur a été assigné à la naissance comptent pour 0,6 à 1,1 % de la population générale.
Encore aujourd’hui, les idées reçues et les préjugés sont tels que révéler sa transidentité ou celle d’une personne transgenre sans son consentement conduit souvent à l’exclusion, à l’humiliation, au harcèlement voire aux menaces ou à l’agression physique.
De peur d’être ainsi mises en danger, environ un tiers des personnes transgenres évitent dès lors d’exprimer leur identité de genre, par exemple par leur apparence ou par leur façon de s’habiller.
Nos établissements d’enseignement supérieur portent des valeurs fortes telles que la pluralité, le respect, l’ouverture ou l’épanouissement individuel. Or, des démarches d’apparence anodine, comme s’inscrire à un séminaire, présenter sa carte d'étudiant·e à la bibliothèque ou passer un examen oral, y exposent potentiellement les étudiant·e·s transgenres à un « outing » quasi quotidien. Ces situations peuvent les forcer à expliquer que leur identité de genre ne correspond pas à ce qui est indiqué sur leur carte d'identité et constituent autant d’atteintes à leur vie privée, et autant de risques pour leur intégrité.
Des initiatives à valoriser et à encourager
En 2017, une enquête menée par l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) et sa Commission vie étudiante, démocratisation et affaires sociales (COVEDAS) auprès des établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles a montré que nombreux sont ceux à apporter des réponses aux problématiques que les personnes trans rencontrent. Personne de référence, politique en matière de diversité, sensibilisation aux thématiques trans, usage du prénom social dans les bases de données ou sur les diplômes, cartes d’étudiant·e sans mention du sexe… : qu’elles soient individuelles ou collectives, ces solutions « trans friendly » sont autant de bonnes pratiques qu’il convient de visibiliser et de généraliser.
Une publication participative : pour qui, pour quoi ?
Réalisé en collaboration avec de nombreux acteurs tels que les établissements d'enseignement supérieur et les associations de terrain, le Guide d’accompagnement pour l’inclusion des personnes trans dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles s’adresse tant aux enseignant·e·s et aux personnels administratifs et techniques, qu’aux étudiant·e·s de toutes nos universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts et établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale.
Ce guide est conçu pour outiller chaque intervenant·e en informant sur les principaux concepts, sur les dispositions légales, sur les bonnes pratiques… dans le but d’encourager la mise en place de nouvelles initiatives, ou de permettre à chaque personne trans concernée de faire valoir ses droits et de s’impliquer dans la construction d’un environnement qui fonde les valeurs égalitaires de notre enseignement et de notre société.
Guide d’accompagnement pour l’inclusion des personnes trans dans l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, Bruxelles : Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - Académie de recherche et d'enseignement supérieur, 2018.
ISBN : 978-2-9601251-7-7
Une initiative conjointe du vice-président, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et des Médias et de la ministre de l'Enseignement de promotion sociale, de la Jeunesse, des Droits des femmes et de l'Egalité des chances de la Fédération Wallonie-Bruxelles