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Visite du Learning Center de l’Université du Luxembourg
Plus de 60 représentants des établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles se rendent à Luxembourg ce mardi 2 octobre. Au programme : une visite du tout nouveau Learning Center de l’Université du Luxembourg, organisée à l'initiative de la Commission des bibliothèques et services académiques collectifs (CBS) de l’ARES.
Learning Center ?
Les "Learning Centers" sont des espaces communs centralisant les services et ressources, notamment documentaires, visant à soutenir l’apprentissage, avec une attention particulière pour les nouvelles technologies et la dimension pédagogique et sociale.
Ils constituent une évolution par rapport à nos bibliothèques "classiques" qui, à l’ère du numérique, doivent être en mesure d’intégrer différents types de ressources intellectuelles.
Pour illustrer concrètement ce qu'est un Learning Center et ce que que recrouvrent les activités qui y sont déployées, quelque soixante représentants des bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de l’ARES participent, ce mardi 2 octobre 2018, à une visite du Learning Center de l’Université du Luxembourg.
Un Learning Center fraichement ouvert et prometteur
Le Learning Center de l'Université du Luxembourg a ouvert ses portes tout récemment sur le Campus de Belval, en septembre dernier. En plus d'offrir des services de bibliothèque classiques, il s'agit d'un espace offrant à ses utilisateurs une expérience d'apprentissage enrichie numériquement et couvrant une grande variété de modalités : espaces de travail individuels pour l’étude des imprimés, espaces collaboratifs numériques pour les groupes restreints et salles de classe virtuelles interactives pour des groupes plus importants, présents sur place ou connectés via Internet.
De l'inspiration aux collaborations transfrontalières
La visite de la délégation se déroulera en trois parties. Un premier groupe assistera à une présentation générale du projet, pendant qu’un second groupe visitera le centre lui-même. Enfin, un dernier groupe se verra offrir une visite du campus afin de comprendre dans quelle mesure le Learning Center s’intègre en son sein.
Le Learning Center de l’Université du Luxembourg constituera sans aucun doute une source précieuse d’inspiration, d’autant que d’autres initiatives de ce type se multiplient tant en Belgique (avec AGORA à Louvain) qu’à l’international (à Lille, Maastricht, ou encore Berlin). À ce titre, cette visite pourrait également permettre de poser les premiers jalons d’une collaboration entre Learning Centers au niveau international.
Avis 2024-02 | Intégration de compétences génériques et spécifiques à la transition écologique et sociale dans l'ensemble des formations de l'enseignement supérieur
Une étudiante de l'ULg, boursière de voyage de l'ARES, remporte le Prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier 2015
Depuis 25 ans, Ingénieurs sans frontières Belgique (ISF) déploie son énergie avec un objectif : améliorer les conditions de vie dans les pays du Sud grâce à des technologies que les populations locales peuvent s'approprier. Elle interpelle et sensibilise le monde académique, y compris les étudiants, aux problématiques du développement, notamment avec le Prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier.
Collaboration, durabilité et conscientisation
Depuis sa création, ISF Belgique travaille, de concert avec les populations francophone d’Afrique subsaharienne, sur des projets innovants favorisant l'accès à des services essentiels en matière d'assainissement, d'énergie ou d'accès à l'eau.
Avec cette démarche, l'ONG ambitionne d'apporter des solutions concrètes, durables et probantes, tout en prenant en compte les conditions politiques, sociales, environnementales et économiques.
En mobilisant ses experts – pour la plupart des ingénieurs bénévoles et volontaires – son travail repose sur la collaboration, sur le terrain mais surtout depuis la Belgique, avec des ingénieurs et des collègues du Sud.
Mais ISF travaille aussi en amont en conscientisant les étudiants ingénieurs afin de les responsabiliser quant à l'importance de leur rôle sociétal. Dans cet optique, ISF décerne, depuis 9 ans, le Prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier, qui récompense un travail de fin d'études centré sur les technologies innovantes au service du développement durable dans les pays du Sud.
Prix ISF - Philippe Carlier 2015 : And the winner is...
C'est lors de l'événement organisé ce dimanche 26 juin pour célébrer les 25 ans d'existence de l'ONG qu'ISF a décidé de dévoiler le lauréat de l'édition 2015 du prix Ingénieurs sans frontières - Philippe Carlier.
Cette année le prix a été décerné à Jehanne Paulus, une étudiante diplômée en ingénieur civil de l'Université de Liège, pour son mémoire intitulé « Construction en terre crue : dispositions qualitatives, constructives et architecturales – Application à un cas pratique : Ouagadougou » et encadré par le professeur Luc Courard, ULg.

© Jehanne Paulus
Pour réaliser ses recherches sur place, Jehanne a bénéficié d'une bourse de voyage de l'ARES. En prenant comme exemple la ville de Ouagadougou, au Burkina Faso, son travail tente de comprendre pourquoi la terre, matériau pourtant disponible en quantité et omniprésent, est aujourd'hui très peu utilisée dans les constructions.
La terre : matériau du pauvre ?
Utilisée dans le domaine de la construction depuis des millénaires, la terre fait de l’habitat en terre crue le modèle le plus répandu au monde. Mais cette technique aux nombreux avantages tend à disparaitre dans de nombreux pays africains au profit de la construction en béton, un type d’architecture qui n'est pourtant pas adapté à tous les contextes.
Le travail tente d’éclaircir le phénomène. Il s'intéresse aussi, plus spécifiquement, aux raisons pour lesquelles les briques de terre comprimées sont si peu utilisées par la population burkinabè, avec l'objectif d’entreprendre une démarche de vulgarisation adaptée.
Il en ressort que la construction en terre n’est plus acceptée par les ouagalais car elle est vue avant tout comme le « matériau du pauvre ». Elle est associée aux constructions en briques de terre comprimées mal conçues, à la stabilisation et à la conception inadaptées et qui utilisent de la terre de qualité médiocre. Des défauts qui engendrent aussi une non-durabilité des constructions.
Quelle stratégie de promotion ?
D'après les résultats de l'étude, la promotion des briques de terre comprimées devrait être réalisée notamment par la construction de bâtiments pilotes correctement conçus et via des formations en maçonnerie et des recherches et des cours universitaires.
Les démarches proposées ne sont pour autant pas exlusives. Elles doivent inviter à une réflexion globale sur les changements qu'il faudrait opérer dans la politique du logement au Burkina Faso afin d'inviter la population burkinabè à utiliser des matériaux locaux qui ont fait leurs preuves.
Le travail réalisé par Jehanne Paulus constitue un des volets du projet de recherche pour le développement « Amélioration de la qualité de l’habitat en briques de terre crue » coordonné par le professeur Luc Courard, ULg, et financé par l'ARES.
EN SAVOIR + : www.isf-iai.be
Photo : © Jehanne Paulus
Les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur désormais accessibles à tous les étudiants de la FWB
Les collections et les services proposés par les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles seront désormais accessibles à tous les étudiants et membres du personnel du supérieur, quel que soit leur établissement d’origine. Universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts et promotion sociale : les quatre formes d’enseignement supérieur participent. Elles mutualisent l’accès aux collections et services de plus d’une centaine de bibliothèques et centre documentaires.
Dès cette année académique, les étudiants, enseignants, chercheurs et membres du personnel des 6 universités, 19 hautes écoles, 16 écoles supérieures des arts et 86 établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale de la Fédération Wallonie-Bruxelles auront accès à toutes les bibliothèques dépendant de l’un ou l’autre de ces établissements.
Portée par l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES), l’initiative prend la forme d’une convention qui consacre le principe d’égalité des droits entre les usagers des différentes institutions en termes d’accès aux bibliothèques.
Avec cette nouvelle collaboration menée à l’échelle de la Fédération, l’ARES et les établissements des quatre formes d’enseignement supérieur concrétisent leur volonté de maximiser l’accès aux ressources documentaires.
Pour Paul Thirion, directeur des bibliothèques de l’Université de Liège et président de la Commission des bibliothèques et des services académiques collectifs de l’ARES, « optimiser l’utilisation des ressources documentaires en mutualisant l'accès aux bibliothèques et à leurs collections et services représente une avancée importante pour les étudiants et le personnel, et, plus généralement, pour la qualité de notre enseignement et de notre recherche ».
Concrètement, en présentant sa carte d’étudiant ou de membre du personnel, l’utilisateur pourra accéder gratuitement à l’ensemble des bibliothèques des établissements signataires. Seul le cout de fabrication de la carte d’accès pourra lui être réclamé. Le service de prêt lui sera aussi accessible, avec la possibilité, pour la bibliothèque « hôte », de restreindre malgré tout certaines modalités telles que la durée ou le nombre d’ouvrages empruntables simultanément.
« Le projet qui aboutit aujourd’hui démontre la volonté d'ouverture et de collaboration des bibliothèques afin de permettre à tous ces usagers d'accéder à une information la plus large et la plus complète possible », précise Paul Thirion.
Outre le principe de partage de ressources, la convention prévoit aussi, selon les possibilités techniques de chacune des bibliothèques, l’échange des chiffres relatifs à l’inscription des usagers « externes » et à leur usage des services offerts, notamment leurs statistiques d’emprunt.
L’initiative constitue un exemple concret de la mission générale que poursuit l’ARES de promouvoir les collaborations et les mises en commun entre établissements d’enseignement supérieur. La convention entrera en application dès cette année, pour une durée indéterminée.
Appel à propositions : les femmes et l'énergie durable
<p><strong>La Commission européenne lance un appel à propositions, « Les femmes et l'énergie durable », avec pour objectif de promouvoir l’entrepreneuriat et l’autonomisation économique des femmes dans le secteur de l’énergie durable afin de contribuer à l’égalité hommes-femmes, à l’éradication de la pauvreté et à la création d’emplois, ainsi qu’à l’amélioration des conditions de vie et du statut des femmes.</strong></p>
<p>L'appel à propositions est fondé sur la capacité inexprimée à <strong>accroître l’accès à l’énergie durable</strong> en promouvant la <strong>participation des femmes</strong> et en reconnaissant les efforts passés et actuels visant à redresser les déséquilibres génériques auxquels les femmes sont confrontées en matière d’accès aux ressources, et notamment à l’énergie.</p>
<p>Il vise à sélectionner des partenariats - les bénéficiaires directs - chargés de mettre en œuvre une action globale avec le soutien d’une subvention de l’UE qui sera destinée à <strong>accroître la participation des femmes</strong> aux chaînes de valeur en matière d’énergie durable, à <strong>renforcer leur rôle actif</strong> <strong>et leur entrepreneuriat</strong> ainsi qu’à <strong>améliorer leur accès aux services énergétiques</strong>.</p>
<p>Les <strong>objectifs spécifiques</strong> de cet appel à propositions sont de <strong>créer des emplois et/ou des perspectives d’entrepreneuriat pour les femmes dans les pays en développement</strong>, de <strong>renforcer les capacités des femmes à exercer des activités dans le secteur de l’énergie durable</strong> et de <strong>sensibiliser</strong> les communautés, la société et les autorités locales/régionales/nationales <strong>au potentiel et aux avantages de l’énergie durable et du rôle des femmes</strong> dans les chaînes de valeur dans ce domaine.</p>
<p>Toute demande de subvention dans le cadre du présent appel à propositions doit être comprise entre <strong>4 millions et 8 millions d'euros</strong>.</p>
<p>La date limite de soumission est fixée au <strong>25/04/2017 à 16h (date et heure de Bruxelles)</strong>.</p>
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<p><strong>EN SAVOIR +</strong> : consultez les <a href="https://webgate.ec.europa.eu/europeaid/online-services/index.cfm?do=pub…; target="_blank" title="Commission européenne - Coopération internationale et développement">lignes directrices</a> de l'appel sur le site web de la Comission européenne - Coopération internationale et développement</p>
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Tackling climate, fragility & finance challenges for the 2030 Agenda for sustainable development
Le 20 avril 2017, les trois groupes de recherche ACROPOLIS se sont réunis lors d'une conférence conjointe consacrée aux défis du climat, de la fragilité et du financement en terme de développement durable.
Cette conférence était l'occasion, pour les trois groupes de recherche financés par la DGD, de présenter les résultats de leurs recherches et d'analyser la manière dont ces résultats peuvent contribuer à une meilleure réalisation des objectifs de développement durable.
Retrouvez sur le site de l'ARES les présentations qui ont été diffusées lors de la conférence ainsi que les posters qui ont été réalisées par les différents groupes de recherche.