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20 ans de soutien des universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles au Rwanda

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Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Université du Rwanda marquent ce vendredi 6 octobre les 20 ans d’un partenariat de long terme entamé au lendemain du génocide de 1994 avec le soutien de l’ARES et de la Coopération belge. Leurs collaborations ont jusqu’ici significativement contribué au relèvement de l’Université du Rwanda. Elles se poursuivront au moins jusqu’en 2021.

Les universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles ont été, après 1994, les premiers partenaires internationaux de l’Université du Rwanda. Leur coopération remonte à 1996, soit deux ans après le génocide et un an après la réouverture de l’université.

D’un campus décimé qui ne comptait alors plus qu’une quinzaine de professeurs, que quelques laboratoires pillés, et quelques milliers d’étudiants, l’Université du Rwanda est parvenue, en l’espace de 20 ans, à se reconstruire. Elle compte aujourd’hui près de 33 000 étudiants pour 909 enseignants et son expertise est de plus en plus internationalement reconnue.

D’une aide d’urgence apportée principalement sous la forme de missions d’enseignement et de réhabilitation de laboratoires, le partenariat académique Wallonie-Bruxelles - Rwanda a rapidement évolué. Les efforts ont été concentrés sur la restauration des capacités d’enseignement, sur l’infrastructure de recherche et ICT, ou sur la formation doctorale et, progressivement, ils se sont spécialisés dans les secteurs du génie civil, de la médecine, de la biologie, de la pharmacie et de l’agronomie.

En 2015, les partenaires inauguraient un Centre d’excellence en biotechnologie abrité dans des bâtiments financés par la Coopération technique belge. Il est aujourd’hui la plaque tournante de travaux de recherche de haut niveau en sciences de la vie, menés, par exemple, sur la sécurité sanitaire des phytomédicaments traditionnels, ou pour contribuer à la sécurité alimentaire du pays.

La « renaissance » de l’Université du Rwanda reste principalement due à la mobilisation locale, aux investissements des pouvoirs publics rwandais dans l’éducation et aux partenaires internationaux, aux premiers rangs desquels la Belgique. Le professeur Charles Murigande, recteur en 1996 et aujourd’hui vice-recteur de son université rappelle que « la Belgique a été le premier pays à disponibiliser ses professeurs » sans le concours desquels, « notre université n’aurait pas pu redémarrer aussi vite ».

La coopération au développement relève de la mission de services à la société des établissements d’enseignement supérieur. En Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ARES est chargée de la gestion d’une subvention annuelle de 30 millions d’euros accordée par le Gouvernement fédéral, qui finance le volet académique francophone de la Coopération belge dans 18 pays partenaires.

Le partenariat avec le Rwanda est programmé jusqu’en 2021, à hauteur de 3,2 millions d’euros sur 5 ans.

 

>> Télécharger la publication éditée à cette occasion :
20 years of cooperation. From an emergency phase to spinoffs creation
 
 
 
 
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ARES hosts a Fulbright US-EU networking meeting on the internationalization of higher education

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What have been the most important developments regarding the internationalization of higher education in Europe and in the US in the last 10 to 15 years?  What are the main challenges? These questions will be at the heart of a special networking meeting hosted by ARES on 19 October for the Fulbright Commissions in France and Germany. The event will bring together representatives form US HEIs and from both French- and Dutch-speaking Belgium, along with representatives of EU institutions and organizations. 

Within a working tour in Europe set up by the Fulbright Commissions in France and Germany, some 30 colleagues from US HEIs will be in Brussels for a few days to get to know more about the recent and future developments in the European higher education and research sector.

In close collaboration with the Fulbright Commission Belgium-Luxembourg, Flanders Knowledge Area (FKA) and the Vlaamse Interuniversitaire Raad (VLIR), ARES will be hosting a networking meeting dedicated to the latest developments and perspectives of internationalization of higher education in the European context.

All of the participants are high-level specialists of international relations in their university, university college or organization. Their discussions and exchanges will be facilitated through the contribution of a panel of various representatives of European organizations and Belgian HEIs :

Prof. Bertrand Hamaide
vice-rector for education and international relations
Université Saint-Louis - Bruxelles -  USL-B
Member of the ARES International Relations Committee

Dr Thomas Ekman Jorgensen
Senior Policy Coordinator
European University Association - EUA

Francesca Maltauro
Policy Officer HE Unit
DG Education and Culture
European Commissiob

Anna Toivonen
Policy Officer
European Association of Institutions in Higher Education - EURASHE

Kathleen Van Heule
Senior Advisor International Officer
Hogeschool Gent
Vice-President of Flanders Knowledge Area - FKA


Altogether with the participants, they will discuss various issues related to internationalization of higher education, with a special focus on US-EU academic links: what are the recent developments in the US and in Europe? What are the main challenges? What are the specificities or differences between the US and the EU contexts? How does the European Commission contribute to the internationalization of HE in Europe and beyond? And how is the globalization of HE and the emergence of "new markets" impacting the cooperation between EU and US HEIs?

  

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Enseignement supérieur 2030 : Préparer l’avenir plutôt que le prévoir. Rapport du Collège d'experts extérieurs

Submitted by Anonyme (not verified) on

<p><strong>Comment l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles peut-il se préparer pour l’horizon 2030&nbsp;? C’est sur cette question qu’a planché le <a href="/actualites/184-reflechir-out-of-the-box-a-l-horizon-2030" target="_blank" title="Réfléchir « out of the box » à l'horizon 2030 - Collège d'experts extérieurs">collège d’experts extérieurs mandaté par l’ARES en mars 2016</a>. Leurs travaux ont été conduits en duo par le français Jean-Pierre Finance, ex-président de la Consférence des présidents d'université (CPU) et recteur honoraire de l’Université Henri Poincaré de Nancy, et par le recteur de l’Université de sciences appliquées de Mannheim (Allemagne), Dieter Leonhard. Quelles sont leurs conclusions&nbsp;? Ils nous livrent leurs principaux éléments d’analyse et dévoilent plusieurs aspects des 18 mesures proposées pour «&nbsp;faire face aux enjeux de demain&nbsp;».&nbsp;</strong></p>

<p><strong>Vous avez travaillé depuis un peu plus d’un an et vous êtes réunis à une dizaine de reprises depuis mars 2016. Est-ce suffisant pour établir un diagnostic et envisager l’avenir à l’horizon d’une quinzaine d’années&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Effectivement, le temps est passé très vite&nbsp;! Si, au départ, nous disposions d’une bonne base documentaire et avions l’impression que la situation et le système de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles pouvaient être compris assez facilement, nous nous sommes vite rendu compte qu’il faudrait un certain temps pour bien en cerner le fonctionnement et les enjeux.</em></p>
<p><em>En discutant avec les membres du collège, mais également avec un certain nombre d’invités au cours des premières réunions, la complexité institutionnelle du paysage est apparue comme un élément étonnant et plus ou moins inattendu.</em></p>
<p><em>Bien sûr, les universités, on connaissait. Elles correspondent à un modèle international classique avec lequel nous sommes tous les deux bien familiers. En revanche, le système des hautes écoles, des écoles supérieures des arts et le mécanisme de la promotion sociale sont finalement apparus comme plus complexes, compte tenu, surtout, d’un territoire et d’une population somme toute assez limités.</em></p>
<p><em>Vu de l’extérieur, géographiquement, le nombre d’implantations sur le territoire apparait aussi fort important, avec des mêmes thèmes, des mêmes objectifs pédagogiques et des cursus qui sont répliqués parfois à quelques kilomètres de distance. Il a donc fallu qu’on nous explique que par l’histoire et du fait de l’existence des différents pouvoirs organisateurs et réseaux, existent des systèmes en quelque sorte «&nbsp;parallèles&nbsp;», tous financés par le même bailleur public. C’était à la fois une «&nbsp;révélation&nbsp;» et, en même temps, un premier élément crucial de l’équation dont il fallait tenir compte.<br /><br /></em></p>
<blockquote><em><span style="color: #00a5bd;"><strong>«&nbsp;Bien comprendre le système était essentiel pour imaginer comment réagir aux défis qui se posent pour demain&nbsp;»</strong></span></em></blockquote>
<p>&nbsp;<br /><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Le point de départ, c’était cet état des lieux. Il ne s’agit pas de critiquer le passé, mais de le comprendre. Le collège a pris le pli de travailler en deux étapes avec, en premier lieu, des questions structurelles, comme l’organisation et le financement. Nous y avons certainement investi pas mal de temps, en auditionnant toute une série d’experts aux points de vue très diversifiés, des démographes, des experts en matière de tests d’orientation, d’admission, etc. Bien comprendre le système, en cerner toute la complexité et intégrer les défis qui ont mené à certains choix, était essentiel pour poser, comme demandé, un regard sur le futur et imaginer comment réagir aux défis qui se posent pour demain.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Si on vous suit bien, peut-on dire que l’une des recommandations de vos travaux serait de simplifier le paysage institutionnel&nbsp;? Le collège d’experts considère qu’il n’est pas efficient&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Je crois personnellement que tout observateur extérieur peut au moins légitimement s’interroger, par exemple, sur la plus-value que peut représenter, notamment pour l’étudiant, le fait de retrouver dans un rayon de quelques centaines de mètres, quatre implantations dédiées à la pédagogie, avec des variations en nombre d’étudiants allant de 300 à 2&nbsp;500. Sans être fervent défenseur à tous crins de la rationalisation, on peut se dire qu’il y a malgré tout des marges de progrès.</em></p>
<p><em>Encore une fois, l’explication est essentiellement historique. Elle repose sur la construction politique du paysage du service public en Fédération Wallonie-Bruxelles. On peut comprendre qu’il y ait de tels arguments. Mais, si à un moment donné ces arguments faisaient sens, on doit aussi poser la question de leur pertinence à l’heure d’aujourd’hui pour les contribuables comme pour les bénéficiaires.</em></p>
<p><em>Sur le principe général de simplification, tout le monde est d’accord. Ce n’était pas nécessairement simple, mais, en tenant compte des spécificités de chacun des membres du collège, nous sommes tout de même parvenus à esquisser quelques propositions.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Dieter Leonhard évoquait d’entrée de jeu la question du financement de l’enseignement supérieur. Comment réconcilier la «&nbsp;massification&nbsp;» et des moyens publics qui augmenteront sans doute moins que la démographie&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Le niveau global de financement de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles et, avec la mise en place du système d’enveloppe fermée, sa baisse relative depuis au moins une dizaine d’années ont au moins deux conséquences.</em></p>
<p><em>D’une part, ils ne permettent pas de répondre à l’ambition d’augmenter le nombre d’étudiants et de diplômés du supérieur en offrant aux «&nbsp;nouveaux&nbsp;» des conditions au moins aussi bonnes que celles dont bénéficiaient les étudiants d’il y a dix ans. L’augmentation du budget et la sortie du système d’enveloppe fermée sont deux questions qui ont été évidemment posées.</em><br /><br /></p>
<blockquote><strong><span style="color: #00a5bd;"><em>«&nbsp;Augmenter l’efficience doit permettre des économies d’échelle ou d’éviter des dépenses inutiles. Ce sont autant de gains pour l’ensemble du système et pour les bénéficiaires finaux&nbsp;»</em></span></strong></blockquote>
<p><em><br />Sans doute plus grave encore que le sous-financement, l’enveloppe fermée induit d’autre part une forme de concurrence artificielle entre établissements puisque, par essence, si le nombre d’étudiants d’un établissement donné baisse relativement par rapport aux autres, le budget a tendance à diminuer. Conséquence&nbsp;: on cherche à recruter davantage. On retombe alors sur la question précédente de la dispersion. Si vous ajoutez les deux phénomènes –&nbsp;l’enveloppe fermée d’un côté et la multiplicité des d’établissements de l’autre&nbsp;–, vous entrez dans une logique de concurrence qui n’est, je pense, pas justifiée à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.</em></p>
<p><em>Augmenter l’efficience doit permettre des économies d’échelle ou d’éviter des dépenses inutiles. Ce sont autant de gains pour l’ensemble du système et pour les bénéficiaires finaux, avec l’idée de permettre à la communauté académique d’entrer, via ou avec l’ARES, en négociation avec le Gouvernement, sous la forme d’un contrat «&nbsp;donnant-donnant&nbsp;».</em><br /><br /></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong>«&nbsp;Tout le monde s’accorde sur la nécessité de poursuivre et d’amplifier l’effort public en direction de l’enseignement supérieur et de la recherche&nbsp;»</strong></span></blockquote>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Est-ce qu’il y a, là aussi, des réponses «&nbsp;difficiles&nbsp;», comme les financements privés, qui peuvent être évoquées&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Deux éléments ont été évoqués sur l’aspect financement. Il y a, d’une part, la nécessité d’augmenter les ressources globales. Très clairement et avant toute chose, tout le monde s’accorde sur la nécessité de poursuivre et d’amplifier l’effort public en direction de l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est un investissement pour l’avenir, pas une «&nbsp;simple&nbsp;» dépense&nbsp;!</em></p>
<p><em>Ensuite, pourquoi ne pas aussi imaginer des ressources nouvelles ou lever les tabous sur certaines d’entre elles comme cela a déjà été fait en Fédération Wallonie-Bruxelles pour les droits d’inscription des étudiants non européens ? Mais soyons clairs&nbsp;: quoi qu’il en soit sur ce terrain-là, si elle avait lieu, une augmentation du minerval ne pourrait être que minime, symbolique et, surtout, compensée par des dispositifs d’aide confortant la justice sociale. Ce ne sera, en tout cas, pas elle qui changera la donne.</em></p>
<p><strong>Qu’est-ce qui pourrait bouleverser la donne&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>On peut imaginer une plus grande participation de l’industrie ou, plus généralement, du milieu socioéconomique. Accroitre l’offre de formation continue qui leur est adressée et passer des contrats avec les entreprises est par exemple une piste à envisager sérieusement. Bouleverser la donne&nbsp;? Il faut rester réaliste&nbsp;; il n’y a pas de solution miracle et tous les pays européens sont confrontés à cette question.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Les nouvelles technologies&nbsp;: une opportunité de réduire le cout de la formation&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Je n’y crois pas vraiment. Aucun pays n’a jamais démontré que le recours au numérique engendrait des réductions de cout. En revanche, ce qu’on peut faire, avec le numérique, c’est améliorer la pédagogie ou améliorer l’efficacité du système. S’engager pour offrir à nos étudiants un enseignement supérieur de qualité coutera toujours de plus en plus cher. Or les besoins en termes d’enseignement supérieur et de recherche publique ne feront qu’augmenter.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>«&nbsp;Optimiser le nombre de diplômés. à qualité de formation identique est un des objectifs majeurs que l’on doit pouvoir assigner au système à l’horizon 2030&nbsp;»</strong></em></span></blockquote>
<p><em><br />On en arrive ici à une troisième grande question&nbsp;: la stagnation du nombre de diplômés depuis une dizaine d’années en Fédération Wallonie-Bruxelles. En tant qu’acteurs externes, nous avons aussi été fort surpris par le fait que, si le nombre d’étudiants a plutôt eu tendance à augmenter, la proportion des 30-34 ans diplômés de l’enseignement supérieur est quasi stable depuis 2007. Dans le même temps, à l’échelle européenne, le chiffre est en augmentation constante de 1&nbsp;% depuis 2015. S’il y a donc quelque chose qu’il faut certainement parvenir à optimiser, c’est ce nombre de diplômés. Mais, évidemment, j’y reviens, à qualité de formation identique. C’est un des objectifs majeurs que l’on doit pouvoir assigner au système à l’horizon 2030.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Comment&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Ça pourrait passer par la conclusion de contrats pluriannuels entre les établissements et les pouvoirs publics. Ces conventions leur assureraient un développement ciblé et stable sur une période donnée. Avec, en contrepartie, plus d’autonomie et plus de responsabilité dans les réponses qu’ils entendent apporter aux défis de demain et dans les services qu’ils offrent aux étudiants et rendent à la communauté.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>«&nbsp;La mise en place progressive du Pacte d’excellence pourrait conduire à une meilleure orientation et à plus de réussite des étudiants&nbsp;»</strong></em></span></blockquote>
<p><strong><br />Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Une autre mesure pour favoriser la diplômation, c’est certainement l’amélioration de l’accueil et de l’orientation des étudiants à la sortie de l’enseignement obligatoire. Avec nos collègues experts, nous pensons que la mise en place progressive du Pacte d’excellence pourrait conduire à un meilleur «&nbsp;profilage&nbsp;» des étudiants à la sortie de l’enseignement obligatoire et donc à une meilleure orientation et à plus de réussite.</em></p>
<p><em>Un autre effort devra provenir de l’amélioration des méthodes pédagogiques. On sait bien aujourd’hui que l’enseignement magistral devant 50 ou 60 étudiants n’est plus pas la seule façon de transmettre des connaissances et, surtout, de développer leurs compétences. Les «&nbsp;nouvelles&nbsp;» approches pédagogiques doivent être encouragées&nbsp;: de l’enseignement davantage personnalisé, en partie numérique, où l’étudiant travaille en partie seul et en partie en interaction avec des tuteurs&nbsp;; les classes inversées&nbsp;; des logiques de fonctionnement en équipes, par projet, pour favoriser le collectif plutôt que l’individuel.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong><em>«&nbsp;Le renforcement de l’autonomie au bénéfice de la communauté est un autre axe fort qui a traversé nos travaux&nbsp;»</em></strong></span></blockquote>
<p><em><br />Pour que ces choses-là puissent se mettre en place, les établissements doivent disposer de marges de manœuvre suffisantes. C’est ce que dit mon collègue Dieter&nbsp;: un renforcement de leur autonomie. Or –&nbsp;et c’était une autre surprise pour nous&nbsp;– le niveau d’autonomie des établissements en Fédération Wallonie-Bruxelles est très variable. Et quand une institution ne peut pas recruter pour augmenter l’encadrement ou engager une dépense sans passer, par exemple, par son pouvoir organisateur, son agilité en est d’autant plus réduite. Le renforcement de l’autonomie au bénéfice de la communauté est un autre axe fort qui a traversé nos travaux.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Un contrat de gestion, ça n’entame pas l’autonomie des établissements&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Au contraire&nbsp;! Ce sont des contrats d’objectifs et de moyens. Ils sont individualisés par établissement et derrière chacun d’eux, on doit retrouver la vision de l’établissement signataire. Il a lui-même, avec ses parties prenantes, la responsabilité de développer cette vision pour négocier son contrat et pour le faire vivre par la suite.<br /><br /></em></p>
<blockquote><em><strong><span style="color: #00a5bd;">«&nbsp;Les dynamiques top-down, ce n’est plus du tout à l’ordre du jour. L’ordre du jour, c’est la coresponsabilité&nbsp;»</span></strong></em></blockquote>
<p><strong><br />Jean-Pierre Finance</strong> – <em>C’est tout à fait exact&nbsp;: si un établissement ne dispose pas de son autonomie, la signature d’un contrat n’a aucun sens. Les dynamiques top-down, ce n’est plus du tout à l’ordre du jour. L’ordre du jour, c’est la coresponsabilité. Pour les autorités, elle consiste à dire&nbsp;: «&nbsp;Vous êtes aussi responsable que moi dans mon cabinet ministériel. Vous avez vos responsabilités et, de mon côté, je garantis la cohérence et vous accompagne dans la démarche. Je définis le cadre général et c’est ensuite à vous de prendre les bonnes décisions pour aller dans la direction qui vous semble la plus optimale par rapport aux objectifs que vous vous êtes fixés.&nbsp;»</em></p>
<p><em>J’ajouterais que pour qu’un contrat ait du sens, il faut aussi que les institutions aient un poids suffisant. Autonomie, masse critique, contractualisation et responsabilisation sont finalement les pièces d’un même puzzle. Il va dans le sens d’un renforcement du système.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Des contrats, ça signifie aussi de nouvelles clés de financement&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>On imagine qu’il y puisse y avoir plusieurs mécanismes complémentaires. Il y aurait sans doute un mécanisme quantitatif, qui pourrait être «&nbsp;critérisé&nbsp;» en fonction de paramètres à définir, dont le nombre d’étudiants inscrits. À côté de cela, un certain pourcentage du financement pourrait être lié au contrat d’établissement sous la forme d’une tranche plus qualitative.</em></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Les possibilités sont nombreuses. Le collège ne s’est évidemment pas penché sur un catalogue de critères. Nos travaux proposent des lignes directrices, pour éventuellement faire… bouger les lignes.</em></p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>On parle de critères quantifiables, mais toutes les dimensions de l’enseignement supérieur ne sont pas toujours mesurables…</strong></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Absolument. Quand nous avons entamé les travaux du collège, nous sommes avant tout partis des valeurs et des grands principes de l’enseignement supérieur. Pour assoir nos travaux, nous avons pris le temps de passer en revue ce qu’on attend d’une formation supérieure aujourd’hui et de ce qu’on est en droit d’en attendre pour les prochaines 10 à 20 années.</em></p>
<p><em>Les valeurs défendues par la Fédération Wallonie-Bruxelles, comme la formation à la citoyenneté ou l’ouverture, sont claires et font largement consensus. Il était malgré tout important de les rappeler, d’autant plus dans la situation politique actuelle, et d’insister sur leur préservation.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><em><strong>«&nbsp;Un enseignement ouvert, qui donne sa chance au plus grand nombre et favorise la responsabilisation et la citoyenneté des étudiants&nbsp;»</strong></em></span></blockquote>
<p><strong><br />Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Réaffirmer ces valeurs était une réelle demande des membres du collège d’experts. Il s’agissait de bien s’accorder sur une vision de l’enseignement supérieur. Un enseignement qui soit à la fois ouvert et qui donne sa chance au plus grand nombre&nbsp;; un enseignement non élitiste&nbsp;; un enseignement qui favorise la responsabilisation et la citoyenneté des étudiants.</em></p>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> –<em> … et pas un enseignement supérieur vu comme un «&nbsp;marché&nbsp;» ou qui vise uniquement l’intégration des diplômés dans le marché de l’emploi.<br /></em>&nbsp;</p>
<blockquote><strong><em><span style="color: #00a5bd;">«&nbsp;Les experts ont beaucoup insisté pour que les relations soient renforcées avec la société au sens large&nbsp;»</span></em></strong></blockquote>
<p><strong><br />Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Pour vous donner une idée, les experts ont beaucoup insisté pour que les relations soient renforcées avec la société au sens large. Avec les milieux socioéconomiques –&nbsp;y compris d’ailleurs la fonction publique&nbsp;– le secteur culturel, avec le monde associatif... C’est ici que le mesurable intervient&nbsp;: on encourage les stages, on privilégie la formation en alternance&nbsp;; et avec toutes les composantes de la société.<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong><em>«&nbsp;Nos sociétés ont de plus en plus besoin de personnes qui disposent de connaissances et de compétences de pointe&nbsp;»</em></strong></span></blockquote>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Vous partez du postulat qu’il est nécessaire de diplômer toujours plus dans le supérieur. Question taboue&nbsp;: pensez-vous qu’il s’agisse vraiment du bon objectif&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>La diversification et l’évolution des métiers ne vont aller qu’en s’amplifiant dans les années à venir, notamment sous la pression des technologies, dont le numérique. Qu’on le veuille ou non, nos sociétés ont de plus en plus besoin de personnes qui disposent de connaissances et de compétences de pointe, d’une vision du monde toujours plus étendue et de capacités d’acquérir de nouvelles connaissances et de nouvelles compétences. Cela passe nécessairement par une formation plus longue que ce qu’on a connu jusqu’à présent.<br /></em>&nbsp;</p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong><em>«&nbsp;Offrir le maximum de connaissances à chacun. C’est aussi ça la dimension citoyenne de l’enseignement supérieur&nbsp;»</em></strong></span></blockquote>
<p><em><br />Le monde de demain sera encore plus exigeant que celui d’aujourd’hui. Pas seulement en termes de métiers, d’ailleurs, mais aussi en termes de citoyenneté. L’utilisation avancée des technologies du numérique nécessite par exemple la maitrise de mécanismes intellectuels complexes, des capacités de raisonnement qui vont bien au-delà de la pratique quotidienne. Mais les métiers manuels ne doivent pas être en reste. Ils représentent des chefs d’entreprise, qui doivent aussi pouvoir bénéficier d’un maximum de connaissance pour être en mesure de gérer, d’embaucher ou de jongler avec la règlementation et les technologies. Je crois qu’il faut qu’on offre le maximum de connaissances à chacun. Pas simplement en termes de typologie de métiers, mais en termes d’agilité dans la vie. C’est aussi ça la dimension citoyenne de l’enseignement supérieur.</em></p>
<p><em>&nbsp;</em></p>
<p><strong>Dernière question&nbsp;: la mission qui vous avait été confiée de développer une vision de l’enseignement supérieur à l’horizon 2030 donnait un peu l’impression qu’on pouvait s’attendre à de la futurologie, de la science-fiction. Vous vous êtes concentrés sur des aspects qui, à votre sens, méritent d’être réformés. Des regrets&nbsp;?</strong></p>
<p><strong>Jean-Pierre Finance</strong> – <em>Je ne sais plus qui a dit «&nbsp;l’avenir ne se prévoit pas, il se prépare&nbsp;»… La mission qui nous a été confiée consistait bien sûr à analyser les choses, mais surtout à formuler des propositions concrètes. En fin de compte, 2030 c’est très proche. Il ne s’agissait pas d’imaginer des scenarii ou de prédire l’avenir.</em></p>
<p><em>Si en 13 ans, on parvenait à réorganiser le système, à renforcer l’autonomie des établissements, à signer des contrats de gestion et à refinancer le secteur, ce serait déjà beaucoup… et c’est presque déjà de la science-fiction&nbsp;!<br /><br /></em></p>
<blockquote><span style="color: #00a5bd;"><strong><em>«&nbsp;Mettre les institutions en capacité de continuer à offrir un enseignement et une recherche démocratiques et de qualité&nbsp;»<br /><br /></em></strong></span></blockquote>
<p><strong>Dieter Leonhard</strong> – <em>Notre contrat, c’était faire ces propositions de mesures qui puissent mettre les institutions en capacité de faire face aux défis pour qu’en 2030 et au-delà, elles continuent à offrir aux étudiants et à la communauté au sens large un enseignement et une recherche démocratiques et de qualité. Notre mission, c’était effectivement plus préparer cet avenir que le prévoir. Il n’y avait pas de volonté de verser dans la science-fiction. Et il n’y a donc pas de regrets à avoir, que du contraire&nbsp;!</em></p>
<p><br /><br /><strong>Le Collège d'experts</strong> :</p>
<ul>
<li><strong>Jean-Pierre&nbsp;Finance</strong> (France),<br />président du Collège, professeur émérite de l’Université de Lorraine et président honoraire de l’Université Henri Poincaré – Nancy, ancien président de la Conférence des présidents d’université (France)</li>
<li><strong>Dieter&nbsp;Leonhard</strong> (Allemagne),<br />vice-président du Collège, recteur de l’Université de sciences appliquées de Mannheim (Hochschule Mannheim)</li>
<li><strong>Gérard&nbsp;Bouillot</strong><br />secrétaire général honoraire de la Fédération de l'enseignement de promotion sociale catholique</li>
<li><strong>Philippe&nbsp;Busquin</strong><br />ministre d'État, ex-commissaire européen chargé de la recherche scientifique</li>
<li><strong>Thierry&nbsp;Castagne</strong><br />directeur général d'Agoria Wallonie</li>
<li><strong>André&nbsp;Coudyzer</strong><br />secrétaire général honoraire de la Fédération de l'enseignement supérieur catholique</li>
<li><strong>Marcel&nbsp;Crochet</strong><br />recteur honoraire de l'Université catholique de Louvain</li>
<li><strong>Véronique&nbsp;Halloin</strong><br />secrétaire générale du FRS-FNRS</li>
<li><strong>Jean-Paul&nbsp;Lambert</strong><br />recteur honoraire de l'Université Saint-Louis - Bruxelles</li>
<li><strong>Jérôme&nbsp;Lechien</strong><br />président honoraire du Comité interuniversitaire des étudiants en médecine et en dentisterie</li>
<li><strong>Pierre&nbsp;de&nbsp;Maret</strong><br />recteur honoraire de l'Université libre de Bruxelles</li>
<li><strong>Bernard&nbsp;Rentier</strong><br />recteur honoraire de l'Université de Liège</li>
</ul>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong>Le rapport du Collège d'experts a été présenté au Conseil d'administration de l'ARES ce mardi 24 octobre 2017.<br /><br /></strong></p>
<p><a href="/images/publications/etudes/ARES-Horizon-2030-Rapport-College-experts-2017.pdf" target="_blank" title="L'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'horizon 2030. Rapport du Collège d'experts extérieurs"><img src="images/publications/etudes/publications-horizon-2030-rapport-college-experts-2017-cover.jpg" alt="publications horizon 2030 rapport college experts 2017 cover" /></a></p>
<p><a href="/images/publications/etudes/ARES-Horizon-2030-Rapport-College-experts-2017.pdf" target="_blank" title="L'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'horizon 2030. Rapport du Collège d'experts extérieurs.">Télécharger le rapport <em>L'enseignement supérieur de la Fédération wallonie-Bruxelles à l'horizon 2030. 18 mesures pour faire face aux enjeux de demain</em></a> (PDF - 3Mo)</p>
<p>&nbsp;</p>
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200 boursiers de 16 pays en développement officiellement accueillis dans les établissements d'enseignement supérieur en présence du ministre Alexander De Croo

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<p><strong>Chaque année, l'ARES octroie 150&nbsp;bourses de master et 70&nbsp;bourses de stage à des ressortissant·e·s de pays en développement dans le cadre du volet académique francophone de la Coopération belge. Pour pouvoir être retenu·e·s parmi les quelque 3500&nbsp;candidatures introduites, ils et elles doivent notamment témoigner d'une occupation professionnelle de minimum deux ans qu'ils et elles viennent compléter en Belgique avec l'objectif de mettre les compétences acquises au service du développement de leur pays. Quelque 200&nbsp;d'entre elles et eux sont accueilli·e·s ce 27&nbsp;octobre&nbsp;2017 à Gembloux Agro-Bio Tech, en présence du recteur Albert Corhay et du ministre de la Coopération au développement, Alexander de Croo.</strong></p>

<p>Près de 200&nbsp;boursiers et boursières de <strong>16&nbsp;pays en développement</strong> sont rassemblé·e·s ce 27&nbsp;octobre sur le campus de Gembloux Agro-Bio Tech de l'Université de Liège en présence du recteur Albert Corhay et du <strong>ministre de la Coopération au développement, Alexander De Croo</strong>. L'événement, qui marque officiellement leur accueil dans les établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles est consacré cette année au thème de <strong>la migration</strong>, dont ils et elles pourront débattre avec le ministre et plusieurs spécialistes de la question.<br /><br /> Ils et elles viennent suivre l'un des <strong>13&nbsp;masters de spécialisation</strong> ou des <strong>5&nbsp;stages de perfectionnement</strong> promus par l'ARES dans le cadre de sa politique coopération au développement avec le <strong>soutien financier de la Coopération belge</strong>.<br /><br /> Ces formations, qui figurent au catalogue de l'offre d'enseignement des établissements, sont ouvertes à toute personne qui remplit les conditions d'admission. L'ARES finance, pour chacune d'elles, <strong>12 bourses qui s'adressent aux professionnels de ses 18&nbsp;pays partenaires</strong> qui détiennent localement au minimum deux ans d’expérience professionnelle en lien avec la problématique ciblée et sont en mesure de produire une <strong>garantie de réinsertion</strong> au terme de leur séjour en Belgique.<br /><br /> Avec le programme de bourses en Belgique, l'ARES et les établissements d’enseignement supérieur poursuivent un objectif de <strong>renforcement des capacités</strong> individuelles d'<strong>acteurs de changement </strong>dans les pays en développement en leur offrant la possibilité de suivre en Fédération Wallonie-Bruxelles des formations qui ne sont pas, ou insuffisamment organisées localement.<br /><br /> L’ARES est un important partenaire non gouvernemental de la Coopération belge au développement. Avec les universités, les hautes écoles et les écoles supérieures des arts de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle assure la définition et l’exécution du volet académique francophone de la Coopération belge, dont elle perçoit annuellement une subvention d’environ 30 millions d’euros pour soutenir des partenariats entre les établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de 18 pays du Sud dans leurs missions de formation, de recherche et de service à la société.</p>
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#BELIND2017 : La coopération académique et scientifique entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et l'Inde, un enjeu d'avenir

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<p><strong>La coopération académique et scientifique avec les institutions indiennes reste aujourd’hui encore assez limitée. Si des collaborations scientifiques existent déjà, notamment dans les domaines des sciences économiques et de gestion, de la logistique, de l’environnement, de la santé ou encore du tourisme, la visite d’État en Inde offre une opportunité unique de la développer.</strong></p>

<p>Pas moins d'une dizaine de représentants des institutions d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-bruxelles prennent part, avec le soutien de&nbsp;<a href="http://www.studyinbelgium.be/en/content/wallonia-brussels-campus&quot; target="_blank" title="WB Campus">Wallonie-Bruxelles campus</a> et de l'ARES, à la visite d’État en Inde, qui se déroule du 6 au 11 novembre. Les recteurs de cinq universités, la directrice-présidente de l’ICHEC Brussels Management School, la secrétaire générale du <a href="http://www.fnrs.be/&quot; target="_blank" title="FRS-FNRS">FRS-FNRS</a> et l’administrateur de l’ARES y accompagnent les souverains et les ministres fédéraux, régionaux et communautaires. Objectif&nbsp;: développer davantage la coopération académique et scientifique avec le pays-continent indien.</p><h2><strong>Un système d’enseignement supérieur immense, diversifié et en continuelle évolution</strong></h2><p>Avec près d’1,3 milliards d’habitants, l’Inde représente la deuxième plus importante population au monde. Le pays compte plus de 35 millions d’étudiants inscrits dans l’enseignement supérieur. Ils et elles évoluent dans un système diversifié et complexe, marqué notamment par une forte présence du secteur privé. Alors que l’Inde comptait moins de 30 institutions d’enseignement supérieur en 1950, plus de 750 institutions composent aujourd’hui le paysage de l’enseignement supérieur indien. En plus des universités centrales et nationales, des institutions affiliées à ces dernières, des institutions assimilées, des universités «&nbsp;ouvertes&nbsp;» (en ligne) ou encore des institutions spécialisées tentent de répondre à une demande toujours plus forte à suivre des études supérieures. Pour ce faire, le gouvernement indien consacre 0,75% du PIB à l’enseignement supérieur et près de 0,90% au secteur de la recherche, du développement et de l’innovation.<br><br>&nbsp;</p><blockquote><p><em><span style="color:#00a5bd;"><strong>L’Inde s’est fixé comme objectif à l’horizon 2020 d’accroitre la population étudiante à près de 45 millions d’étudiants et d’accroitre la part de son PIB alloué au secteur de l’enseignement supérieur à 2&nbsp;%</strong></span></em><br>&nbsp;</p></blockquote><h2><br><strong>Des étudiants enclins à la mobilité internationale</strong></h2><p>Selon les chiffres les plus récents du ministère indien, quelque 300&nbsp;000 ressortissants indiens étudiaient à l’étranger en 2015 pour moins de 50&nbsp;000 étudiants étrangers présents en Inde. Ces chiffres montrent la forte demande de formation de la population indienne, qui n’est à ce jour pas rencontrée par le système domestique. Si près de 90&nbsp;% des étudiants indiens font le choix de poursuivre leurs études aux États-Unis ou au Royaume-Uni, on observe de nouveaux développements, notamment avec l’émergence de hubs régionaux très attractifs pour ces étudiants du fait de leur proximité géographique, de leurs couts plus faibles et de leur qualité. Ainsi, l’Australie, la Nouvelle-Zélande, la Canada, mais aussi la Chine, Singapour, Hong Kong ou l’Arabie saoudite attirent les meilleurs talents indiens. En Fédération Wallonie-Bruxelles, le nombre d’étudiants indiens inscrits dans nos institutions pour poursuivre un programme complet reste très limité.<br><br>&nbsp;</p><blockquote><p><em><span style="color:#00a5bd;"><strong>Depuis 2010, l’Inde cherche à renforcer l’internationalisation de son enseignement supérieur, en autorisant par exemple l’installation d’institutions étrangères sur son territoire ou le développement de programmes conjoints. Cependant, les résistances internes n’ont pas permis à ce jour d’avoir les résultats escomptés</strong></span></em></p></blockquote><p><br><a href="#BELIND2017"><strong>#BELIND2017</strong></a></p><p>À New Delhi, les membres de la délégation académique de la FWB et de la Flandre auront l’occasion de discuter avec leurs homologues indiens des rôles et des responsabilités de <strong>l’enseignement supérieur face aux défis du 21<sup>e</sup> siècle</strong>, lors d’un séminaire coorganisé par WB Campus, l’ARES et le&nbsp;<a href="http://www.vlir.be/&quot; target="_blank" title="VLIR">VLIR</a>. Ainsi, sur la base de projets de coopération scientifique belgo-indiens existants, les participants aborderont notamment le développement des <strong>technologies vertes</strong> (projet porté par l’UAntwerp) et de <strong>l’innovation dans un contexte de ressources limitées</strong> (projet porté par l’UNamur). Les conclusions de ces échanges seront ensuite présentées lors d’un lunch en présence de la Reine.<br><br>&nbsp;</p><blockquote><p><em><span style="color:#00a5bd;"><strong>Lors du séminaire académique, Prof. Annick Castiaux (UNamur) et son homologue indien, Prof. Rishikesha T. Krishnan (IIM Indore) compareront les écosystèmes de l’innovation et inviteront les participants à réfléchir au rôle que l’enseignement supérieur doit y jouer</strong></span></em><br>&nbsp;</p></blockquote><h2><br><strong>Des rencontres académiques «&nbsp;Off&nbsp;»</strong></h2><p>Comme cela a déjà été proposé lors des dernières visites d’État, la délégation académique de la FWB aura l’occasion de rencontrer, parallèlement au programme officiel, la Délégation de l’Union européenne ainsi qu’un représentant de l’association indienne <a href="https://www.ugc.ac.in/&quot; target="_blank" title="University Grants Commission India">University Grants Commission</a>. Cette rencontre permettra à nos représentants et à leurs homologues de s’informer mutuellement des derniers développements de l’enseignement supérieur et de la recherche en Inde et en FWB ainsi que des priorités européennes en Inde dans les secteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche.</p><p><br><br><strong>#BELIND2017</strong><br><strong>Composition de la délégation&nbsp;:</strong></p><ul><li>Prof. Vincent Blondel (recteur, UCL)</li><li>Prof. Calogero Conti (recteur, UMONS)</li><li>Prof. Annick Castiaux (UNamur)</li><li>Prof. Brigitte Chanoine (directrice-présidente, ICHEC)</li><li>Kevin Guillaume (ARES)</li><li>Prof. Naji Habra (recteur, UNamur)</li><li>Dr. Ig. Véronique Halloin (secrétaire générale, FNRS)</li><li>Prof. Pierre Jadoul (recteur, USL-B)</li><li>Prof. Pascal Leroy (vice-recteur honoraire, ULiège)</li><li>Cécile Liégeois (WB Campus)</li><li>Fanny Lutz (USL-B)</li><li>Julien Nicaise (administrateur, ARES)</li></ul><h3>&nbsp;</h3>

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L’Institut de promotion des formations sur l’islam est lancé

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<p><strong>Le lancement de l’Institut de promotion des formations sur l’islam a eu lieu le 16&nbsp;octobre dernier. Cet Institut est né à l’issue des travaux de la commission chargée, en 2015, par le ministre Jean-Claude Marcourt de favoriser un islam de Belgique en Fédération Wallonie-Bruxelles. Un islam qui soit adapté au contexte démocratique belge et européen. Principal objectif&nbsp;: promouvoir la formation, dans une optique d’ouverture à toutes et tous.</strong></p>

<p>La toute première réunion du Comité de direction de l’Institut de promotion des formations sur l’islam s’est tenue le 16&nbsp;octobre dernier à l’ARES, en présence du ministre de l'Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et des médias, Jean-Claude Marcourt. Sa création était l’une des <strong>recommandations de la commission «&nbsp;Islam de Belgique&nbsp;»</strong> mise sur pied par le ministre en 2015.</p><h2>Vers un master en théologie musulmane</h2><p>Les missions de l’Institut visent essentiellement à <strong>promouvoir la formation</strong> dans le domaine. Concrètement, il s'agira pour l'Institut :</p><ul><li>d'inventorier les formations existantes dans le domaine de l’islam et de soutenir la création de nouvelles, l’Institut n’ayant pas vocation à en organiser lui-même&nbsp;;</li><li>d'organiser des conférences&nbsp;;</li><li>de préparer un bachelier en sciences religieuses et sociales ainsi qu’un master en théologie musulmane&nbsp;;</li><li>d'animer une chaire interuniversitaire d’islamologie.</li></ul><h2>Une ouverture à tous</h2><p>Même si l’intention est de se tourner en particulier vers les <strong>«&nbsp;cadres&nbsp;» musulmans</strong>, les formations proposées et soutenues s’adresseront à différents publics cibles. Dans une <strong>perspective élargie de réflexion sur le culte musulman</strong>, elles seront ouvertes non seulement aux imams, aux aumôniers musulmans, professeurs de religion islamique, mais aussi aux acteurs socioculturels ainsi qu’à toute personne intéressée par l’islam. L’objectif poursuivi consiste à <strong>favoriser le développement d’un islam de Belgique</strong> en Fédération Wallonie-Bruxelles, qui soit en phase avec les réalités de terrain et avec le contexte démocratique européen.</p><h2>Gouvernance</h2><p>L’Institut est hébergé au sein de l’ARES et est géré par un <strong>Comité de direction</strong> composé comme suit&nbsp;:</p><ul><li>2 coprésidents&nbsp;: les prof. Andrea Rea et Françoise Tulkens&nbsp;;</li><li>3 représentants de l’Exécutif des musulmans de Belgique&nbsp;;</li><li>3 représentants de l’Enseignement supérieur&nbsp;;</li><li>2 représentants du ministre de l’Enseignement supérieur&nbsp;;</li><li>1 représentant du Ministre-Président de la Fédération Wallonie-Bruxelles&nbsp;;</li><li>le président du Conseil d’administration de l’ARES&nbsp;;</li><li>l’administrateur de l’ARES.</li></ul><p>Dans une démarche démocratique et égalitaire, ses décisions seront prises dans une <strong>logique de consensus</strong>.</p><p>L’Institut sera, par ailleurs, doté d’un <strong>Comité scientifique</strong>. C’est lui qui formulera des propositions de formations et de recherches et qui rendra au Comité de direction un avis sur les projets. Le Comité scientifique se composera de <strong>quatre personnalités issues du monde académique</strong>, de quatre personnalités <strong>reconnues dans le domaine des études sur l’islam</strong> et des <strong>deux coprésidents</strong> du Comité de direction.</p><p>&nbsp;</p>

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Bourses postdoctorales Élan - Appel 2018

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<p><strong>Vous êtes ressortissant d’un pays en développement ? Vous êtes détenteur d’un doctorat ?&nbsp;Vous souhaitez approfondir les résultats de votre recherche ou obtenir un soutien dans vos fonctions d’enseignant ? L'appel Bourses postdoctorales Élan 2018 est ouvert...</strong></p>

<p>La Bourse postdoctorale Élan offre à de <strong>jeunes docteurs</strong>, fraîchement <strong>réintégrés dans leur institution d’origine après avoir bénéficié d’un financement de l’ARES</strong> et ayant réalisé leur <strong>thèse de doctorat </strong>sous la supervision d’un<strong> promoteur ou co-promoteur d’une institution de la Fédération Wallonie-Bruxelles</strong>, un soutien leur permettant de <strong>maintenir la dynamique académique </strong>acquise sous forme de<strong> projet de recherche ou d’enseignement mené localement</strong>.</p><p>L'appel à candidatures pour l'<strong>année civile 2018</strong> est à présent ouvert.</p><p>Date limite d'introduction des candidatures : <strong>15 janvier 2018</strong>.</p><p>&nbsp;</p><p><strong>EN SAVOIR +</strong> :&nbsp;visitez la <a href="index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=112:bourses-postdoctorales-elan&amp;catid=46:ressortissants-sud&amp;Itemid=292" title="Bourses postdoctorales Élan">page</a> consacrée aux bourses postdoctorales Élan sur le site web de l'ARES.</p>

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