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Podcast ZOOM / Tout savoir sur e-paysage, la plateforme coordonnée par l’ARES
Dans cet épisode, l’ARES vous fait découvrir e-paysage, une plateforme informatisée, centralisée et sécurisée destinée à faciliter les échanges de données dans l’enseignement supérieur.
L'ARES publie son rapport d'activités 2017-2018
L'ARES publie son quatrième rapport d'activités : un panorama du travail accompli, des initiatives et projets menés, des décisions et positions prises durant l’année académique 2017-2018 au service de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ce rapport, qui coïncide avec les 5 ans de l’ARES, tend également à montrer l’impact de notre action sur le développement actuel et futur de l’enseignement supérieur.
À la fois exercice de reddition de compte, d’autoévaluation et de transparence, ce rapport 2017-2018 revient sur l’engagement des représentants du secteur, réunis au sein de l’ARES, pour l’avenir et pour le renforcement des missions de service public de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles. Plutôt que de revenir sur les activités menées par chaque organe de l’ARES, nous avons souhaité mettre en évidence dans ce nouveau rapport le caractère innovant des projets et activités menés et souligner leurs impacts déjà visibles auprès des différents acteurs de notre enseignement supérieur.
Futur de l'enseignement supérieur
Au cours de l’année académique 2017-2018, l’ARES a favorisé des réflexions essentielles pour le futur de l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Ainsi, le rapport revient sur les propositions du Collège d’experts extérieurs pour répondre aux défis auxquels notre enseignement sera confronté à l’horizon 2030, sur les travaux du Conseil d’orientation concernant la régulation de l’offre d’enseignement et la transition du secondaire au supérieur, ou encore sur les contributions de l’ARES aux évolutions structurelles du paysage, préparant ainsi le futur décret « fourre-tout III ».
Projets innovants pour la qualité de l'enseignement
Au-delà des différentes réflexions pour préparer le futur de l’enseignement supérieur, l’ARES a également développé des projets innovants pour en améliorer dès à présent sa qualité. On peut citer la poursuite du projet e-Paysage, la mise en ligne du site mesetudes.be comme site de référence sur l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, l’étude sur les parcours d’apprentissage et l’aide à la réussite.
D’autres actions ont également été menées permettant notamment de renforcer la lutte contre les « fausses universités » et les « faux diplômes » ou encore de conclure un accord important entre les représentants du secteur sur la question de l’accès aux copies d’examen.
Acteur de notre société
L’ARES a continué son travail pour rendre notre enseignement supérieur toujours plus inclusif, accessible, durable et pour également tendre vers plus d’égalité en termes de genre. Plus concrètement, un guide d’accompagnement pour l’inclusion des personnes trans dans l’enseignement supérieur a été publié et un appel à projets a été lancé pour le soutien aux cellules développement durables au sein de nos établissements.
Orientation et accès
Le rapport se poursuit par une analyse des différents dispositifs d’orientation et d’entrée dans l’enseignement supérieur et leurs évolutions. Ainsi, pour la première fois, l’examen d’entrée en médecine et dentisterie et le test d'orientation du secteur de la santé (TOSS) ont été organisés à deux reprises au cours de l’été 2018.
À l'international
Le rapport revient plus en détails sur l’engagement de l’ARES et des établissements auprès des 18 pays partenaires du Sud, dans le cadre des activités de coopération académique au développement. Les programmes de bourses pour les étudiants du Sud ou du Nord, les projets de recherche, de formation ou d’appui institutionnel rappellent une nouvelle fois que notre secteur est une référence dans ce domaine.
Enfin, différentes actions et projets ont été menés pour soutenir l’internationalisation de nos établissements et renforcer notre contribution à la diplomatie académique face aux développements récents tels que le Brexit, les attaques contre la liberté académiques ou encore l’intégration des réfugiés dans nos établissements.
Rapport d'activités 2017-2018. Septembre 2017 - septembre 2018. Bruxelles : ARES, juillet 2019.
Un exemplaire papier peut être obtenu gratuitement, moyennant disponibilité, sur demande adressée à publications@ares-ac.be
La technologie blockchain bientôt au service de l’authentification des diplômes
La mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne, couplée au développement d’un marché de faux diplômes, induisent une charge administrative considérable pour les citoyens, les établissements d’enseignement supérieur et les administrations. Pour répondre à ces défis, l’ARES et plusieurs partenaires de la Communauté flamande et des Pays-Bas rencontraient ce 5 février des représentants d'organisations européennes et d’États membres autour d’un projet d’utilisation de la technologie blockchain pour l'authentification des diplômes à l’échelle de l'Union.
Près de 50 représentants d'organisations européennes et d’États membres rencontraient ce mardi 5 février 2019, à Bruxelles, l'AVOHOX (Agentschap voor Hoger Onderwijs, Volwassenenonderwijs, Kwalificaties en Studietoelagen de la Communauté flamande), DUO (Dienst Uitvoering Onderwijs du ministère de l'Éducation hollandais) et l'ARES pour discuter d'un projet d'échanges de données à l'échelle européenne permettant l’authentification des diplômes et des diplômés.
Imaginé en Belgique par les services de la Communauté flamande, aussitôt rejointe par les Pays-Bas et, en Fédération Wallonie-Bruxelles, par l'ARES, le projet a rapidement donné lieu à la formulation d'un prototype baptisé « Certified4life ». Concrètement, il s'agit de permettre aux établissements d’enseignement supérieur d’insérer dans la chaine de blocs les diplômes obtenus par leurs étudiants. Ces derniers pouvant ensuite donner accès à leurs diplômes ainsi authentifiés aux établissements auxquels ils souhaitent s’inscrire et aux entreprises dans lesquelles ils postulent, ils gardent donc le contrôle total de leurs données.
Gérer une mobilité européenne toujours plus importante
Si la mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne a pu se développer grâce à différents leviers comme Erasmus ou la libre circulation des travailleurs, elle s'accompagne parfois d'une série de charges administratives. Un étudiant qui souhaite poursuivre des études dans un autre pays l'Union que le sien doit ainsi prouver qu'il a bien obtenu le diplôme nécessaire à pour accéder à celles-ci. Les travailleurs, eux, doivent justifier de leurs diplômes pour postuler à un emploi. Des charges administratives qui peuvent être importantes, voire coûteuses...
Parallèlement à cette mobilité accrue, un marché des faux diplômes s'est considérablement développé grâce aux nouvelles technologies, auquel l'actualité fait régulièrement écho.
Le projet vise donc à répondre simultanément à ces deux défis. À terme, il devrait conduire à une simplification administrative, bienvenue tant pour les établissements d’enseignement supérieur et les administrations que pour les particuliers. En créant un environnement d’échanges de données fiables entre les partenaires, « Certified4life » se veut également un créateur de confiance entre les citoyens, les établissements d’enseignement ou encore les entreprises.
16 pays et la Commission européenne intéressées par le projet
La rencontre avait pour but de consolider les grandes lignes du projet en veillant à la cohérence avec les initiatives existantes tels qu'entre autres Europass (un projet permettant aux citoyens européens de présenter leurs compétences selon un modèle standardisé) ou encore l'European Student Card (un projet permettant aux étudiants d’être reconnus par l’ensemble des établissements européens), de convaincre d'autres partenaires de participer et d'envisager les possibilités de financement.
Et le projet en intéresse plus d'un à l'échelle européenne. Si la Communauté flamande, la Fédération Wallonie-Bruxelles et les Pays-Bas font figure de pionniers, 16 États membres au total ont pris part à la rencontre. Leur participation témoigne de la volonté partagée d'adopter une approche commune et intégrée pour répondre aux défis posés par l’authentification des diplômes et des diplômés.
Trois directions générales de la Commission européenne ont également marqué leur intérêt pour le projet en participant à la rencontre. Il s’agissait de la Direction générale de l'éducation et de la culture (DGEAC), de la Direction générale emploi, affaires sociales et inclusion (DG EMPL) et de la Direction générale Communication networks, Content and Technology (DG CONNECT). Leur présence témoigne non seulement de l'importance des enjeux liés à l'authentification des diplômes, mais également de l'attrait de l'utilisation de la technologie blockchain dans ce cadre.
Prochaine étape : confirmer tous les partenaires intéressés et élaborer le projet complet, qui pourra ensuite être présenté aux services de la Commission européenne...
EN SAVOIR + sur le projet certified4life
L'ARES publie son rapport d'activités 2016-2017
L'ARES publie son troisième rapport d'activités : un panorama du travail accompli, des actions menées et des décisions ou positions prises durant l’année académique 2016-2017 au service de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.
À la fois exercice de reddition de compte, d’autoévaluation et de transparence, ce rapport 2016-2017 met l’accent sur les différentes formes que prend l’engagement des représentants du secteur, réunis au sein de l’ARES, pour l’avenir et pour le renforcement des missions de service public de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Du « local » à l’international
Des questions « locales » aux thèmes de société forts tels que l’avenir de l’enseignement ou la responsabilité sociétale, le rapport fait le point sur autant d'avancées collectives, dont le travail mené en termes de représentation et de visibilité internationales de notre enseignement supérieur.
Le rapport détaille notamment les synergies avec Wallonie-Bruxelles International dans le cadre des visites d’État ou des actions de promotion à l’étranger, et toutes les activités développées en soutien à une vision de l’internationalisation qui dépasse les questions d’attractivité.
Demain
Au-delà des 26 avis remis par l’ARES au Gouvernement sur les matières qui touchent à l’enseignement supérieur, le rapport revient aussi notamment sur le travail et les recommandations du Conseil d’orientation en matière d’offre d’enseignement ou sur les constats et les propositions du Collège d’experts pour « faire face aux défis de demain ».
Il dresse également un bilan des avancées engrangées en matière de gouvernance numérique et de pilotage statistique de l’enseignement supérieur, avec le projet e-paysage, et évoque la contribution apportée à d'autres grandes thématiques d’avenir comme la formation initiale des enseignants ou le refinancement de l’enseignement supérieur.
Accès et réussite
L’accès et la réussite ont également marqué 2016-2017.
En dehors du travail mené pour rendre notre enseignement supérieur toujours plus inclusif, l’année a été celle du lancement d’une vaste étude sur les conditions de réussite des étudiants de premier cycle, celle du premier test d’orientation pour les candidats aux études de vétérinaire et celle du premier examen d’entrée en médecine et dentisterie…
L’engagement
Enfin, le rapport fait aussi le point sur l’engagement de l’ARES et celui des établissements dans les pays du Sud, comme partenaires de la Coopération belge au développement. Il revient sur la contribution de l'institution à la question du rôle de l’enseignement supérieur face à la « crise » des réfugiés, à l’encouragement du développement durable sur les campus, ou encore aux questionnements que soulèvent les situations en Turquie, en Iran ou au Burundi.
Il met ainsi en lumière le rôle de l’ARES en matière de solidarité internationale et, plus largement, de responsabilité sociétale de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, et valorise la mission d’intérêt général collective que les établissements remplissent au quotidien à travers la recherche, la formation et le service à la société.
Rapport d'activités 2016-2017. Septembre 2016 - septembre 2017. Bruxelles : ARES, juin 2018.
Un exemplaire papier peut être obtenu gratuitement, moyennant disponibilité, sur demande adressée à publications@ares-ac.be
Regard sur 2015-2016... et au-delà : l'ARES publie son deuxième rapport d'activités
Au terme d'une deuxième année académique marquée par l'entrée en vigueur du décret "Paysage", l'ARES publie son deuxième rapport d'activités. Regard sur 2015-2016... et au-delà.
Efficience, transparence et nouveau bilan
Au-delà des aspects budgétaires ou de ceux qui touchent à la consolidation de l’institution et de sa démarche d’efficience et de transparence, ce rapport dresse un bilan des travaux menés durant l’année académique 2015-2016.
Il détaille le rôle de soutien et de catalyseur que joue l'ARES pour et avec les établissements, au service de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles, de son devenir et de son rôle dans la société.
Un rôle de catalyseur au service de l’avenir de l’enseignement supérieur
Avis et propositions en matière de politiques publiques, construction de l’offre d’enseignement, parcours et réussite des étudiants, relations internationales et internationalisation de l'enseignement supérieur – en partenariat avec Wallonie-Bruxelles Campus –, développements d’outils de pilotage et de statistique, et appui à la responsabilité sociétale des établissements en matière de développement durable, d’enseignement inclusif ou de coopération académique et scientifique avec les pays du Sud comme partenaire de de la Coopération belge au développement, etc. : le rapport fait le point sur les principaux enjeux de l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles et sur les plus-values que lui apporte le travail collectif des représentants du secteur, réunis au sein de l’ARES.
Les perspectives
En guise de conclusion, il met aussi l’accent sur quelques-unes des questions d’avenir sur lesquelles l'ARES continuera à travailler et à s’engager dans les années qui viennent : la poursuite du refinancement de l’enseignement supérieur, la formation et la valorisation des enseignants, l’avenir des formations médicales et paramédicales ou encore le renforcement de l’alternance dans l'enseignement supérieur.
Rapport d'activités 2015-2016. Septembre 2015 - septembre 2016. Bruxelles : ARES, janvier 2017.
Un exemplaire papier peut être obtenu gratuitement, moyennant disponibilité, sur demande adressée à publications@ares-ac.be
Aides sociales : plus de moyens financiers et plus d’autonomie aux établissements
<p><strong>Une enquête sur les aides sociales accordées aux étudiants dans les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles met en évidence une augmentation du nombre des bénéficiaires. Si le pourcentage de ceux-ci se maintient autour des 10%, il croît en chiffres absolus, compte tenu de l’augmentation globale de la population étudiante dans le supérieur.</strong></p>
<h2><em><strong>Une enquête sur l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur</strong></em></h2><p>La Commission Vie étudiante, démocratisation et affaires sociales (COVEDAS) de l’ARES a mené une enquête auprès des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FW-B), soit 6 universités, 20 hautes écoles (HE), 16 établissements d’enseignement artistique (ESA) et 102 de promotion sociale (EPS). C’est la première enquête sur l’aide sociale qui couvre l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de la FW-B. Elle porte sur 3 années académiques (2012 à 2015).</p><p>Cette initiative trouve son origine dans une demande du Ministre de l’Enseignement supérieur qui souhaitait disposer de données complètes et objectives sur le nombre d’étudiants sollicitant une aide auprès des services sociaux des établissements, et cela afin de répondre aux demandes de revalorisation des subsides.</p><p>La totalité des universités, des hautes écoles et des établissements artistiques a participé à l’enquête, le taux de réponse inférieur des établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale (14%) s’expliquant par le fait que ceux-ci ne disposent généralement pas de services sociaux.</p><h2><em><strong>Une augmentation du nombre des bénéficiaires en chiffres absolus</strong></em></h2><p>Le pourcentage de bénéficiaires n’augmente que faiblement par rapport à la population étudiante globale puisqu’il reste proche des 10 %. Mais en réalité, compte tenu de l’augmentation du nombre total d’étudiants dans l’enseignement supérieur, le nombre des bénéficiaires croît en chiffres absolus.</p><p>Cette hausse se traduit par une augmentation des moyens financiers nécessaires pour les aides sociales, à laquelle s’ajoute une gestion des dossiers rendue plus onéreuse par leur complexité croissante.</p><p>John Van Tiggelen, rapporteur de l’enquête et président de la COVEDAS constate que « comme les subsides destinés à l’aide sociale n’augmentent pas proportionnellement, cette hausse du nombre des bénéficiaires se traduit par une diminution des moyens financiers mis à la disposition des étudiants. »</p><h2><em><strong>Les résultats par forme d’enseignement</strong></em></h2><p>A l’université, un peu plus de 10% des étudiants bénéficient d’une aide sociale directe, soit 10,04 % en 2012-2013 et 10,84% en 2014-2015. Ces chiffres traduisent une augmentation des bénéficiaires supérieure à celle de la population étudiante globale.</p><p>Dans les hautes écoles, la tendance est identique mais plus accentuée avec 7,47 % de bénéficiaires en 2012-2013 et 8,72% en 2014-2015.</p><p>Dans les ESA, 14,20% des étudiants ont bénéficié, en 2014-2015, d’une aide sociale contre 13,15% en 2012-2013.</p><p>Au total, pour les trois formes d’enseignement confondues, le pourcentage des bénéficiaires s’élève en 2014-2015 à 9,97%, soit 18 498 étudiants, contre 8,96%, soit 16 087 étudiants, en 2012-2013.</p><h2><em><strong>Mise en lumière des aides indirectes</strong></em></h2><p>A côté des aides sociales directes, l’enquête met en lumière la large palette d’aides indirectes dont bénéficient les étudiants : aides au logement, à la restauration, à la santé et à l’aide psychologique, soutien aux activités sportives et culturelles, aux frais scolaires individuels, aux déplacements, à la guidance et à l’orientation des études, sans oublier les aménagements accordés aux bénéficiaires des dispositions crées par le décret sur l’enseignement supérieur inclusif.</p><p>La diversité de ces aides indirectes rend la comparaison entre établissements difficile d’autant qu’elles ne sont pas définies de façon homogène. Cette hétérogénéité empêche leur quantification précise alors qu’elles sont importantes, nombreuses, qu’elles allègent significativement le coût des études et s’inscrivent dans une dynamique globale d’aide sociale.</p><p>«<em> Le panel des aides indirecte disponibles est immense</em>, souligne John van Tiggelen, <em>et c’est là que se manifeste précisément la spécificité de chaque forme d’enseignement et la préoccupation constante des établissements d’ajuster l’aide aux besoins réels des étudiants</em> ». </p><h2><em><strong>Adapter les aides sociales aux différents publics étudiants</strong></em></h2><p>John Van Tiggelen estime que le montant des aides sociales devrait être ajusté à l’évolution de la population étudiante tout en laissant aux établissements la liberté de déterminer les priorités de l’aide sociale.</p><p>Cette constatation a été l’un des points forts de l’enquête, explique-t-il, car les besoins des étudiants varient en fonction des formes d’enseignement et des types d’établissements : « <em>Il est essentiel d’adapter les aides sociales aux différents publics étudiants, de laisser les établissements déterminer les priorités et de ne pas instaurer un système où les subsides sociaux seraient dédicacés par des voies légales. Il faut laisser, au contraire, un maximum de souplesse car l’enquête a montré que ces aides sociales étaient bien utilisées.</em> »</p><h2><em><strong>Donner de l’autonomie aux établissements dans l’utilisation des moyens</strong></em></h2><p>Le coût global des études augmente et l’accès à l’enseignement supérieur pose toujours des problèmes en matière de démocratisation. John Van Tiggelen se montre convaincu que la solution passe par une augmentation des moyens financiers disponibles pour l’aide sociale aux étudiants mais aussi par une plus large autonomie des établissements dans l’utilisation de ces moyens : « <em>L’enquête a montré qu’une approche de proximité est la plus appropriée pour répondre à ces problèmes car ils se règlent sur le terrain. Il faut faire confiance aux établissements et aux personnels des services sociaux dont l’implication et le dévouement à la cause étudiante sont évidents</em>. »</p><h2><em><strong>L’ARES n’est pas une abstraction…</strong></em></h2><p>Pour un étudiant, même si l’anonymat est garanti, effectuer une démarche de demande de soutien auprès d’un conseil social n’est pas toujours facile car le Conseil social est paritaire : il est composé à 50% de représentants des institutions et à 50 % de représentants des étudiants, c’est-à-dire leurs condisciples.</p><p>« <em>Il y a effectivement des barrières, mais elle sont d’ordre psychologique, et non dues à un manque d’informations sur les possibilités d’aide sociale</em> » relève John Van Tiggelen qui estime que l’intérêt de cette enquête est aussi d’avoir fait remonter des problématiques de terrain telles qu’elles sont vécues par les services et les étudiants : « <em>c’est un aspect extrêmement important de ce genre de travail qui montre que l’ARES n’est pas une institution purement abstraite mais qu’elle est bien en prise avec les réalités du terrain</em>. »</p><p> </p><p><a href="/images/publications/etudes/ARES-Rapport-Enquete-Services-sociaux-2016.pdf" target="_blank" title="Rapport enquête COVEDAS">Téléchargez</a> le rapport de l'enquête de la COVEDAS</p><p> </p>
Le TOSS : prédictif sur la réussite mais peu utilisé pour se décider à s’inscrire
Introduit dans le sillage de la réforme des études de médecine de 2012 le « test d'orientation » mis en œuvre depuis 2013 fait partie d'un dispositif plus global d'accompagnement des étudiants en sciences de la santé. D'abord appliqué pour l'accès aux études de médecine et désormais élargi à celles de dentisterie, son objectif consiste à permettre aux étudiants d'évaluer leur degré de maitrise des prérequis aux études envisagées et de prendre part à des activités de remédiation spécifiques. Quel bilan ?
En décembre 2014, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles demandait à l'ARES d’évaluer ce « dispositif » alors encore uniquement appliqué en sciences médicales. Objectif : analyser son efficacité, en particulier la qualité psychométrique du test, le lien entre le profil des étudiants et leurs résultats, et le lien entre ces derniers et l’inscription en faculté de médecine.
C'est à une équipe interdisciplinaire et interuniversitaire de chercheurs, spécialistes en docimologie, en pédagogie et en statistique, coordonnée par les professeurs Marc Romainville (UNamur) et Pascal Detrooz (ULg), que la mission a été confiée (voir ci-dessous). Dans leur rapport, déposé fin 2015, les chercheurs tirent de leurs analyses une série de conclusions qui portent non seulement sur la qualité du test, mais aussi sur les pistes d’amélioration logistiques ou académiques susceptibles d’en impacter l’efficacité.
La réussite
Selon les chercheurs, globalement, le TOSS (« test d’orientation du secteur de la santé ») est d’une bonne qualité psychométrique. Il livre une information tout à fait pertinente sur les chances qu’on a de réussir son 1er bachelier et ses résultats peuvent donc être utilisés, notamment par les candidats. Le test augmente en effet de 13 % la qualité des prévisions sur la réussite par rapport à une prévision basée exclusivement sur des informations de profil individuel (données socioéconomiques, familiales, parcours scolaire, etc.).
Quid en termes d’inscription ?
Les candidats en font-ils pour autant un outil d'aide à la décision avant de sauter le pas et de s'inscrire ? Pas si sûr. Si le test se révèle effectivement prédictif en termes de réussite, l’analyse tend néanmoins à démontrer que les étudiants ne tiennent pas compte de leurs résultats pour se décider ou pour renoncer à s’inscrire en médecine. Le pronostic sur l’inscription réalisé à partir du profil individuel de l’étudiant n’est en effet pas fondamentalement modifié lorsqu’on y intègre les résultats du test. L’étude recommande de ce point de vue d’augmenter la qualité du feedback donné aux étudiants à l’issue du test, par exemple sous la forme d’un diagnostic détaillé de la performance de l’étudiant sur un ensemble de concepts prédéfinis.
Le TOSS 2016
Jusqu'alors applicable aux seuls aspirants médecins, le dispositif (y compris le test) a été élargi aux études de sciences dentaires. Passer le TOSS est donc désormais obligatoire pour pouvoir s’inscrire aux études de premier cycle tant de médecine que de dentisterie. L'attestation de participation effective au test est en effet un sésame incontournable : la fournir lors de l'inscription compte parmi les conditions d'accès.
Le TOSS pour l'année académique 2016-2017 aura lieu le 4 juillet 2016 et le 5 septembre 2016 dans les cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui organisent les études concernées. Les inscriptions seront ouvertes à partir du 4 avril 2016.
Pour tout savoir, rendez-vous sur : http://toss.ares-ac.be
L’étude a été menée par une équipe de recherche interuniversitaire et les travaux supervisés par un comité de suivi :
Directeur du groupe de recherche : M. Romainville
Groupe de recherche : V. Crahay, C. Dehon, M. Demeuse, P. Detroz, C. Monseur, H. Perrot, A. Piazza, M. Romainville
Coordination de l’équipe de recherche : P. Detroz
Équipe de recherche : V. Crahay, P. Detroz, C. Monseur, A. Piazza
Préparation et traitement des données quantitatives : C. Monseur, A. Piazza
Recueil et traitement des données qualitatives : V. Crahay, P. Detroz, A. Piazza
Rédaction du rapport : V. Crahay, P. Detroz, C. Monseur, A. Piazza
POUR EN SAVOIR + : consultez le résumé du rapport (pdf / 395 Ko) ou le rapport dans son intégralité (pdf / 5,8 Mo)