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Le « Prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain » récompensera les meilleurs travaux sur l’enseignement

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L’ARES lance aujourd’hui, en collaboration avec le journal Le Soir, le « Prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain ». Ce prix récompensera les étudiants ayant produit une étude ou une recherche innovante sur l’enseignement ou l’éducation. Françoise Tulkens, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme, assurera la présidence du jury.

L’ancien président du conseil d’administration de l’ARES (2014-2017), le ministre d’État Philippe Maystadt, s’est largement investi dans le développement et l’amélioration du système éducatif de la Fédération Wallonie-Bruxelles, particulièrement dans les dernières années de sa vie. Il avait notamment fait le constat que les travaux des étudiants et des doctorants de l’enseignement supérieur constituaient des ressources précieuses, mais que ceux-ci étaient parfois trop peu utilisés et valorisés. 

Durant l’année 2017, Philippe Maystadt et l’administrateur de l’ARES, Julien Nicaise, avaient donc fait émerger l’idée de créer une série de prix récompensant les travaux d’étudiants portant spécifiquement sur l’enseignement. Cette idée originale se concrétise aujourd’hui et c’est en toute logique qu’il a été décidé de l’intituler « Prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain » en son hommage, pour saluer son engagement pour l’enseignement et sa volonté d’anticiper et de préparer l’avenir en la matière. 

Stimuler et valoriser les recherches portant sur l’enseignement 

Le « Prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain » récompensera les travaux originaux, innovants et inédits portant sur les différentes dimensions de l’enseignement.

Concrètement, trois prix seront attribués :

  • un prix « Bac » d’une valeur de 2 000 euros pour un travail de fin d’études de premier cycle, en université, en haute école, en école supérieure des arts ou dans un établissement d’enseignement supérieur de promotion sociale,
  • un prix « Master » de 2 000 euros pour un travail de fin d’études de deuxième cycle, dans tout établissement d’enseignement supérieur également,
  • et enfin un prix « Doc » de 4 000 euros récompensant une thèse de doctorat.

Le prix est ouvert à tous les étudiants et doctorants, quelle que soit leur filière ou domaine d’étude (tous les domaines d’études sont admissibles). Les travaux de bachelier et de master devront avoir été sanctionnés par une note de 16/20 au minimum pour être éligibles.

Cette première édition couvre les travaux réalisés durant les années académiques 2017-2018 ou 2018-2019.

Les membres du jury évalueront les candidatures selon les critères suivants : la thématique abordée et son lien avec l’enseignement supérieur, l’originalité et le caractère novateur et prospectif, le cadre théorique, la rigueur méthodologique et scientifique, ainsi que les retombées potentielles du travail pour l’enseignement supérieur.


Les candidats ont jusqu’au 15 octobre 2019 pour remettre leur candidature. Les résultats seront communiqués début 2020 lors d’une séance publique. Ceux-ci rédigeront également un article de vulgarisation qui sera publié. Ce potentiel de vulgarisation est important dans une perspective de stimuler et de mettre en valeur les travaux scientifiques sur l’enseignement supérieur. Une valorisation dans laquelle les acteurs non institutionnels ont leur rôle à jouer. À ce titre, Le Soir consacrera une partie de ses colonnes aux travaux présentés ainsi qu’à des entretiens avec les lauréats.

Un jury composé de personnalités reconnues

Suite à l’initiative de Jean-Pierre Hansen, président du Conseil d’administration de l’ARES, Françoise Tulkens, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme, a accepté d’assurer la présidence du jury. Elle sera épaulée dans sa tâche par plusieurs personnalités reconnues du monde académique et de la société civile.

Liste des membres du jury

  • Françoise Tulkens, présidente du jury, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme et coprésidente de l’Institut de promotion des formations sur l’islam
  • Philippe Busquin, ministre d’État et ancien commissaire européen chargé de la recherche scientifique
  • Étienne Davignon, ministre d’État, ancien vice-président de la Commission européenne et président de l’Institut Egmont
  • Philippe Delfosse, inspecteur général honoraire de l’enseignement secondaire ordinaire
  • Béatrice Delvaux, éditorialiste en chef au journal Le Soir
  • Thomas Dermine, coordinateur du plan « CATCH »
  • Virginie Dufrasne, administratrice déléguée de Lixon
  • Marc Fiévet, ancien directeur de l’École supérieure des affaires de Namur et membre du Conseil général de l’enseignement de promotion sociale
  • Caroline Pauwels, rectrice de la Vrije Universiteit Brussel
  • Vinciane Pirenne-Delforge, professeure au Collège de France et à l’Université de Liège
  • Sébastien Van Droogenbroeck, vice-recteur à l’enseignement de l’Université Saint-Louis – Bruxelles
  • Julien Nicaise, secrétaire du jury, administrateur de l’ARES

 

EN SAVOIR+ : consultez la page dédiée à l'appel

 

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Prix Philippe Maystadt : La thématique du genre à l'honneur

Submitted by Antoine on

Ce vendredi 21 janvier 2022, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) organisait la remise des prix de la troisième édition du Prix Philippe Maystadt qui récompense les meilleurs travaux de fin d'études menés sur l'enseignement dans une perspective innovante. L’objectif de ce prix, décliné en trois catégories, est de valoriser, stimuler et démontrer toute l'importance de la recherche portée sur le domaine de l'enseignement de manière générale.

Le jury, présidé par Françoise Tulkens, ancienne juge et vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme, a désigné des lauréates dans trois catégories : le prix « Bac » d'un montant de 2 000 euros, le prix « Master » d'un montant de 2 000 euros, et le prix « Doc » d'un montant de 4 000 euros. Au total, le jury a reçu 34 candidatures. Il convient par ailleurs de souligner que 2 des 3 prix attribués ont porté sur le genre, une thématique essentielle et au cœur des débats de l’ARES. Et enfin, d’ajouter qu’en raison de la qualité des travaux reçus, 3 candidat·es se sont également vus obtenir une mention spéciale, ce qui constitue une première depuis la création du Prix Philippe Maystadt.

Cette année, le prix « Bac » a été remis à Sophie Marcuzzi et Lola Greitmann, de la Haute École de la Ville de Liège. Leur travail de fin d’études (TFE) s’intitule « l'apport d'un site Internet de référencement de ressources serait-il un outil pertinent pour améliorer la pratique professionnelle des (futurs) enseignants de Philosophie et citoyenneté ? ».

À la base du présent travail, il y a la volonté de Sophie Marcuzzi et Lola Greitmann, diplômées à la Haute École de Liège, de participer au développement du cours de Philosophie et de citoyenneté. Elles s’interrogent sur les obstacles rencontrés à sa mise en pratique, et font alors le constat de la difficulté du corps enseignant à trouver des ressources pédagogiques et articles didactiques pertinents concentrés sur Internet. Pour y remédier, un site web, nommé « Pro-philo », voit le jour. En plus de la mise à disposition de ressources et littératures pertinentes (livres, bandes dessinées, jeux, etc.), le site intègre des outils collaboratifs (forum, commentaires, etc.). Les premiers retours sont positifs : le gain de temps procuré par cette plateforme ainsi que la pertinence des ressources proposées sont particulièrement appréciés par le corps professoral.

Le jury a tenu à souligner le caractère très ambitieux de ce TFE. En abordant la formation des enseignant·es pour le cours de citoyenneté et de philosophie, les co-autrices apportent une contribution novatrice non négligeable à un sujet d’actualité et d’avenir. Sa dimension d’inclusion sociale, très clairement intégrée dans la démarche, ainsi que sa méthodologie très rigoureuse ont été également appréciées.

Toujours concernant le prix « Bac », le jury a souhaité récompenser deux travaux à travers une mention spéciale. Roxane Desquesne, de la Haute École Louvain en Hainaut, pour son TFE « « Fa Si La lire » Comment faciliter l’entrée dans l’écrit grâce aux neurosciences ? ». Il y est question du rôle que peut avoir la pratique régulière de la musique en maternelle sur la formation des neurones actifs pour la lecture. Alexis Geniesse, de la Haute école de Namur-Liège-Luxembourg, pour son TFE « l’homophobie au pied du mur. Comment, avec des élèves de l’enseignement secondaire, déconstruire les stéréotypes liés à l’homosexualité afin d’amener plus d’ouverture ? ». Un travail par lequel l’auteur imagine un dispositif pour déconstruire les stéréotypes de l’homophobie avec des classes de secondaire.

Le prix « Master » a été décerné à Alice Brogniaux, de l'Université libre de Bruxelles (ULB), pour son mémoire intitulé « Biais de genre dans l’évaluation de l’apprentissage : Questions à choix multiples notées avec des points négatifs ».

Alice Brogniaux, diplômée d’un master de la faculté Solvay Brussels Schools of Economics & Management de l’ULB, a porté son attention sur les différents types de biais engendrés par l’usage de points négatifs dans les questions à choix multiples (QCM). De l’analyse effectuée par l’auteure, il en ressort que les étudiantes répondent systématiquement à moins de questions que les étudiants. Sous certaines circonstances, l’utilisation de QCM à points négatifs peut mener à un biais de genre, celui-ci mettant à mal l’équité d’évaluation des étudiantes et des étudiants, un postulat de l’éducation pourtant fondamental. Dans ce contexte, l’auteure préconise un principe de prudence couplé à l’organisation de tests préparatoires similaires au format de l’examen.

Soulignant l’extrême clarté de la méthodologie employée dans ce mémoire, le jury lui reconnait un caractère résolument novateur. Cette recherche scientifique a par ailleurs le mérite de la pertinence et de la mesure. La thématique du genre dans l’enseignement étant tout à fait actuelle, les conclusions du travail pourront incontestablement nourrir les débats tant politiques qu’académiques.

Dans la catégorie « Doc », Doriane Jaegers a été primée pour sa thèse intitulée « les aspirations aux études et carrières à forte composante mathématique : quels leviers motivationnels et pédagogiques pour les filles et les garçons ? Étude menée auprès d'élèves de 5e et 6e années de l'enseignement secondaire de transition en Fédération Wallonie-Bruxelles ».

Dans le secteur des sciences, des technologies, de l’ingénierie et des mathématiques (STIM), la sous-représentation des filles est une préoccupation, y compris en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). C’est ce qui a poussé Doriane Jaegers, docteure en Sciences de l’éducation à l’Université de Liège, à identifier les éléments motivationnels et pédagogiques influençant le choix des jeunes à embrasser des études et carrières mathématiques. En ce qui concerne l’état de la question en FWB, l’auteure propose d’adopter une approche inclusive de la problématique. Dit autrement, en matière de politiques éducatives liées aux STIM, il s’agirait de favoriser l’usage de leviers d’actions s’inscrivant dans des contextes de classes mixtes.

Rigueur et qualité d’analyse constituent la ligne de conduite de cette thèse. Outre l’importance considérable que représente la thématique traitée pour l’enseignement supérieur, et les STIM plus spécifiquement, le jury apprécie qu’y soient intégrées des pistes d’action pour la FWB, à fortiori dans le momentum constitué par la mise en œuvre de la réforme du Pacte d’excellence.

Les membres du jury ont par ailleurs attribué une mention spéciale à Marie Dumont, de l’Université de Mons, pour sa thèse intitulée « Pour un enseignement efficient de l’orthographe en formation initiale des enseignants ». L’auteure y décrit comment elle a mis en place et testé un dispositif novateur d’enseignement de l’orthographe.

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Ouverture de la 4e édition du Prix Philippe Maystadt : les travaux sur l'enseignement mis à l’honneur

Submitted by Antoine on

En partenariat avec le journal Le Soir, l’Académie de recherche et d'enseignement supérieur (ARES) annonce le lancement de la 4e édition du « Prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain ». Ce prix récompense les étudiantes et étudiants ayant produit une étude ou une recherche innovante sur l’enseignement supérieur. Cette nouvelle édition marque également la nomination à la présidence du jury du prix de Sébastien Van Drooghenbroeck, assesseur au Conseil d’État et professeur à l’Université Saint-Louis - Bruxelles.

Le Prix Philippe Maystadt pour l’enseignement de demain poursuit l’objectif d’encourager les travaux de recherche et de fin d’études menés sur l’enseignement dans les établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ce Prix est décerné par l’ARES. Il récompense les meilleurs travaux de fin d’études, de bachelier, de master et de doctorat, qui couvrent les différentes dimensions de l’enseignement, avec un focus particulier sur l’enseignement supérieur et ses trois missions (enseignement, recherche et service à la société), selon une approche prospective ou innovante susceptible d’offrir des retombées pour l’enseignement en général, qui soient potentiellement transposables à l’échelle de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Le Prix Philippe Maystadt comporte trois catégories de prix :

a) Prix « Bac »

Le prix « Bac », d’un montant de 2 000 €, récompense le travail de fin d’études d’une étudiante ou d’un étudiant de 1er cycle, en université, en haute école, en école supérieure des arts ou dans un établissement d’enseignement supérieur de promotion sociale (bachelier, bachelier de spécialisation).

b) Prix « Master »

Le prix « Master », d’un montant de 2 000 €, récompense le travail de fin d’études d’une étudiante ou d’un étudiant de 2e cycle, en université, en haute école, en école supérieure des arts ou dans un établissement d’enseignement supérieur de promotion sociale (master, master de spécialisation, médecin ou médecin vétérinaire, agrégé de l’enseignement secondaire supérieur - AESS).

c) Prix « Doc »

Le prix « Doc », d’un montant de 4 000 €, récompense une thèse de doctorat défendue en vue de l’obtention du grade académique de docteur.

Les candidatures peuvent être introduites dès aujourd’hui via le formulaire en ligne disponible sur le site web de l’ARES. Elles doivent parvenir à l’ARES pour le dimanche 16 octobre 2022 au plus tard.

Laurent Despy, administrateur de l’ARES : « Nul doute que cette quatrième édition sera tout aussi enthousiasmante que celles qui l’ont précédée avec, à chaque fois, le couronnement de travaux académiques dont l’apport scientifique et sociétal s’est révélé être indéniablement précieux pour l’avenir de notre enseignement. »

Et de finalement souligner un changement à la présidence du jury : Sébastien Van Drooghenbroeck, assesseur au Conseil d’État et professeur à l’Université Saint-Louis - Bruxelles succède à Françoise Tulkens, ancienne vice-présidente de la Cour européenne des droits de l’homme, qui aura marqué de son empreinte, avec professionnalisme et brio, trois années de présidence. 

Sébastien Van Drooghenbroeck nous en dit plus sur l’intérêt du Prix Philippe Maystadt : « Les travaux qui ont été primés, pour certains d'entre eux, avaient un retentissement social tout à fait important et ont suscité la mise en mouvement de réflexions qui parfois ont même abouti, ou en tout cas ont contribué, à des changements de politique, qu'il s'agisse de changements de politique au niveau des universités elles-mêmes, de l'enseignement lui-même ou des changements de politique tout court. »

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