Agenda | ARES Skip to main content

Agenda

NOTE: other events are available in the French version of the website.

 

Décembre 2025

Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30 31        

16 résultat(s)

Trésors culturels, du réel au virtuel : partage d'expériences sur la numérisation

Submitted by Anonyme (not verified) on

Le numérique a dépassé aujourd’hui le seul stade de l’enjeu pour l’enseignement supérieur. Que ce soit en termes d’intégration de ses différentes facettes dans les cursus ou en matière d’approches pédagogiques, il est de nos jours une réalité déjà bien ancrée dans les établissements. Y compris dans les bibliothèques… Ressources accessibles en ligne, valorisation des collections, préservation du patrimoine… : quelles applications ? quelles méthodes ? et quels points communs avec d’autres acteurs ?

Pour faire le point et échanger sur ces questions dans une optique dépassant le cadre académique ou celui des ressources documentaires, une journée de partage d’expériences consacrée à la numérisation se tenait ce 17 janvier à l’ARES. Organisée par sa Commission des bibliothèques et services académiques collectifs (CBS), elle a permis de mettre en lumière une série de projets de numérisation du patrimoine culturel en Fédération Wallonie-Bruxelles menés dans les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur. Mais pas que...

 

Le patrimoine numérisé, à la lumière de neuf projets concrets

La journée a ainsi rassemblé une soixantaine de représentants d’établissements d’enseignement supérieur et d'institutions en Fédération Wallonie-Bruxelles, de même que du secteur privé. Après une mise en perspective des questions évoquées, les discussions étaient articulées autour de la présentation de neuf projets concrets.

 

Valoriser le patrimoine documentaire dans la sphère académique

Cinq universités et une haute école ont chacune exposé l’un de leurs projets de numérisation.

Hubert Dubois et Nicolas Louis, de l’Université de Namur (UNamur), Émilie Vilcot, de l’Université catholique de Louvain (UCLouvain), ainsi que Vincent Boulanger et Pauline Tisthoud, de l’Université de Mons (UMONS), présentaient ainsi les projets de bibliothèques ou vitrines numériques en ligne développées par leurs établissements pour contribuer à valoriser leur patrimoine documentaire. Deux questions ont principalement alimenté leur propos : la gestion de la plateforme numérique, d’une part, et l’exposition virtuelle comme outil de valorisation de documents anciens, de l’autre.

Christophe Algoet, de l’Université de libre de Bruxelles (ULB) a, quant à lui, partagé son expérience à partir de l’exemple de la mise en ligne d’une partie des archives des Conseils Solvay. Numérisation, choix de l’outil, traitement des métadonnées, conception et réalisation de l’exposition virtuelle proprement dite : les différentes étapes du processus ont été passées en revue, de même que l’intégration du projet au sein de la digithèque de l’ULB.

Du côté de l’Université de Liège (ULiège), Stéphanie Simon a préféré axer son intervention, non sur un projet précis, mais, plus largement, sur les évolutions des méthodes de travail en matière de numérisation dans le cadre de l’approche par projet adoptée par son institution. Elle a ainsi expliqué l'évolution du travail de numérisation en fonction des spécificités de chaque projet, comme le choix des fonds à numériser ou l’identification des publics cibles, et, au-delà, celle de la politique de numérisation institutionnelle elle-même.

Enfin, Serge Paulus, de l’Institut des hautes études des communications sociales (IHECS) de la Haute École Galilée, présentait, quant à lui, un projet de numérisation des travaux de fin d’études de ses étudiants incluant la reconnaissance optique de caractères (ROC). Non seulement il s’agit là d’un gain en termes de place, mais aussi de l’opportunité de mettre à disposition des étudiants, voire d’un plus large public, le fonds numérisé.

 

… à l’ouverture vers d’autres contextes et enjeux

Trois interventions d’acteurs extérieurs à la sphère de l’enseignement supérieur ont ensuite permis d’ouvrir la réflexion vers d’autres objets, contextes et enjeux.

Ainsi, Alain Gossens, de la cinémathèque de la Fédération Wallonie-Bruxelles a évoqué le système mis en place par son institution pour assurer la préservation numérique du cinéma belge francophone et, plus particulièrement, du cinéma documentaire.

À partir d’exemples concrets de numérisation d’ouvrages délicats, Olivier Guyot, de l’entreprise Ateliers de l'Imagier, a, quant à lui, théorisé le passage de l’exception à la norme dans une approche qualitative. Son entreprise dispose d’une précieuse expérience sur la question puisqu’elle a déjà collaboré avec des établissements d’enseignement supérieur sur des projets spécifiques de numérisation d’ouvrages précieux. Enfin, en s’appuyant sur le projet pilote numeriques.be de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Jean-Louis Blanchart a souligné, le rôle que peuvent jouer, dans le secteur du patrimoine culturel, l’open data, le linked open data et le web sémantique pour une meilleure exploitation des données.

 

L'avenir devant soi

Cette journée riche d’échanges a été conclue par Paul Thirion, qui préside la Commission des bibliothèques et des services académiques collectifs de l’ARES et est également directeur des bibliothèques de l’ULiège. Au-delà d'une synthèse de la journée, il a surtout évoqué avec les participants les possibilités qui nous seront peut-être offertes à l’avenir par le progrès technologique, notamment dans l'enseignement supérieur. Entre la numérisation en trois dimensions, la généralisation des dispositifs de réalité virtuelle, voire la numérisation et la simulation de sens tels que le toucher ou l’odorat, le numérique a l'avenir devant lui...

 

Importé
/sites/default/files/styles/image_white_header_paragraph/public/2025-04/header-actualites-v2.jpg?itok=toJ3WZ5S

Visite du Learning Center de l’Université du Luxembourg

Submitted by Anonyme (not verified) on

Plus de 60 représentants des établissements d'enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles se rendent à Luxembourg ce mardi 2 octobre. Au programme : une visite du tout nouveau Learning Center de l’Université du Luxembourg, organisée à l'initiative de la Commission des bibliothèques et services académiques collectifs (CBS) de l’ARES.

Learning Center

Les "Learning Centers" sont des espaces communs centralisant les services et ressources, notamment documentaires, visant à soutenir l’apprentissage, avec une attention particulière pour les nouvelles technologies et la dimension pédagogique et sociale.

Ils constituent une évolution par rapport à nos bibliothèques "classiques" qui, à l’ère du numérique, doivent être en mesure d’intégrer différents types de ressources intellectuelles.

Pour illustrer concrètement ce qu'est un Learning Center et ce que que recrouvrent les activités qui y sont déployées, quelque soixante représentants des bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de l’ARES participent, ce mardi 2 octobre 2018, à une visite du Learning Center de l’Université du Luxembourg.

 

Un Learning Center fraichement ouvert et prometteur

Le Learning Center de l'Université du Luxembourg a ouvert ses portes tout récemment sur le Campus de Belval, en septembre dernier. En plus d'offrir des services de bibliothèque classiques, il s'agit d'un espace offrant à ses utilisateurs une expérience d'apprentissage enrichie numériquement et couvrant une grande variété de modalités : espaces de travail individuels pour l’étude des imprimés, espaces collaboratifs numériques pour les groupes restreints et salles de classe virtuelles interactives pour des groupes plus importants, présents sur place ou connectés via Internet.

 

De l'inspiration aux collaborations transfrontalières

La visite de la délégation se déroulera en trois parties. Un premier groupe assistera à une présentation générale du projet, pendant qu’un second groupe visitera le centre lui-même. Enfin, un dernier groupe se verra offrir une visite du campus afin de comprendre dans quelle mesure le Learning Center s’intègre en son sein.

Le Learning Center de l’Université du Luxembourg constituera sans aucun doute une source précieuse d’inspiration, d’autant que d’autres initiatives de ce type se multiplient tant en Belgique (avec AGORA à Louvain) qu’à l’international (à Lille, Maastricht, ou encore Berlin). À ce titre, cette visite pourrait également permettre de poser les premiers jalons d’une collaboration entre Learning Centers au niveau international.

 

Importé
/sites/default/files/styles/image_white_header_paragraph/public/2025-04/header-actualites-v2.jpg?itok=toJ3WZ5S

Lettre ouverte en réponse aux menaces de défédéralisation de la coopération académique

Submitted by Antoine on

Les négociations sur l’avenir de la coopération et de la solidarité internationale entre les partis politiques pressentis pour former un gouvernement fédéral amènent aujourd’hui les établissements d’enseignement supérieur à exprimer leurs préoccupations.

Les mesures envisagées dans le cadre des négociations pour la formation du gouvernement fédéral belge font peser sur la coopération, en particulier académique, une menace grave, voire existentielle. En effet, le transfert (sans budget équivalent) de compétences et responsabilités liées à la Coopération au développement du fédéral vers les entités fédérées mènerait inéluctablement à une fragmentation de la Coopération belge au développement. Si elles sont mises en œuvre, ces mesures conduiront à une dispersion qui ferait perdre à la Belgique sa cohérence, sa visibilité et son efficacité à l’échelle internationale et qui serait désastreuse pour l’image du pays. L’expertise belge des actrices et des acteurs non gouvernementaux de la coopération, acquise de longue date et reconnue internationalement, s’en trouverait fragilisée.

La coopération académique perdrait alors sa place singulière dans le paysage de la Coopération belge au développement où elle agit en complémentarité avec les autres actrices et acteurs de la solidarité internationale.

L’ARES et le VLIR-UOS, les deux fédérations d’établissements d’enseignement supérieur du pays, sont des partenaires essentiels de la Coopération fédérale belge dont elles assurent, de manière concertée, le volet académique.

Une communauté de destins et d’intérêts

Ces deux organisations mettent en œuvre annuellement des centaines de projets de coopération académique dans des pays partenaires de la Coopération belge au développement en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Centrés sur la recherche et la formation dans des secteurs-clés comme la santé, l’éducation, l’agriculture, l’environnement, la démographie, les arts, l’urbanisme, ces projets contribuent pleinement à la réalisation des 17 objectifs de développement durable des Nations-Unies.

Ces défis globaux (sociaux, climatiques, économiques, culturels, sécuritaires…) nécessitent des réponses concertées, mais différenciées et une collaboration accrue entre scientifiques, décideurs nationaux et internationaux, opérateurs économiques et sociaux.

C’est tout le sens de la coopération académique. Elle stimule, à l’échelle internationale, la production de nouvelles connaissances, l’échange et la préservation des savoirs existants. Elle promeut la culture du partage entre scientifiques dont on a mesuré l’importance avec la pandémie de Covid-19.

Sans le financement incitatif de la Coopération belge au développement, il est à craindre que les établissements d’enseignement supérieur recentrent leur coopération internationale avec des partenaires de pays riches, ce qui aggraverait les déséquilibres mondiaux.

La coopération académique, c’est aussi l’accueil annuel de centaines de personnes qui viennent se former dans nos établissements d’enseignement supérieur en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles et qui, de retour chez elles avec un diplôme ou de nouvelles compétences, en font profiter leur institution, leurs collègues, leur communauté scientifique, leur pays.

Plus qu’une dépense, un investissement

Davantage qu’une dépense, la coopération académique est un investissement dans le capital humain. Elle favorise le dialogue interculturel, contribue à l’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur et au développement d’un réseau international d’alumni qui est un puissant outil de diplomatie scientifique, politique, économique. Elle participe ainsi au rayonnement de la Belgique dans le monde.

C’est aussi un investissement dans la capacité des individus, des institutions, des pays à réagir de manière autonome, innovante, aux changements de plus en plus rapides de nos sociétés interdépendantes et à développer leurs propres solutions.

Enfin, la coopération académique promeut des valeurs comme la liberté de chercher et d’enseigner, l’autonomie des individus et des institutions, encourage les débats et les échanges régionaux et internationaux et contribue ainsi, en Belgique comme dans les pays partenaires de la Coopération au développement, à des sociétés démocratiques et plurielles.

C’est donc aujourd’hui face à un choix de société que se trouvent les négociateurs de la prochaine coalition fédérale : permettre à la Belgique, à l’instar des 193 états membres de l’ONU, de poursuivre ses engagements dans l’«Agenda 2030» visant une transformation de notre monde et en assurant sa transition vers un développement durable ou fragiliser la capacité de notre pays dans l’atteinte de cet objectif et porter atteinte à sa réputation internationale.

Lettre ouverte signée par le Président Jean-Paul Lambert au nom du Conseil d’administration de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES), fédération de plus de 120 établissements d’enseignement supérieur francophones (5 universités, 19 hautes écoles, 16 écoles supérieures des arts et 81 établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale).

/sites/default/files/styles/image_white_header_paragraph/public/2025-03/cp-lettre-ouverte-coop-2024.jpg?itok=kT7kqW6q

Les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur désormais accessibles à tous les étudiants de la FWB

Submitted by Anonyme (not verified) on

Les collections et les services proposés par les bibliothèques des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles seront désormais accessibles à tous les étudiants et membres du personnel du supérieur, quel que soit leur établissement d’origine. Universités, hautes écoles, écoles supérieures des arts et promotion sociale : les quatre formes d’enseignement supérieur participent. Elles mutualisent l’accès aux collections et services de plus d’une centaine de bibliothèques et centre documentaires.

Dès cette année académique, les étudiants, enseignants, chercheurs et membres du personnel des 6 universités, 19 hautes écoles, 16 écoles supérieures des arts et 86 établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale de la Fédération Wallonie-Bruxelles auront accès à toutes les bibliothèques dépendant de l’un ou l’autre de ces établissements.

Portée par l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES), l’initiative prend la forme d’une convention qui consacre le principe d’égalité des droits entre les usagers des différentes institutions en termes d’accès aux bibliothèques.

Avec cette nouvelle collaboration menée à l’échelle de la Fédération, l’ARES et les établissements des quatre formes d’enseignement supérieur concrétisent leur volonté de maximiser l’accès aux ressources documentaires.

Pour Paul Thirion, directeur des bibliothèques de l’Université de Liège et président de la Commission des bibliothèques et des services académiques collectifs de l’ARES, « optimiser l’utilisation des ressources documentaires en mutualisant l'accès aux bibliothèques et à leurs collections et services représente une avancée importante pour les étudiants et le personnel, et, plus généralement, pour la qualité de notre enseignement et de notre recherche ».

Concrètement, en présentant sa carte d’étudiant ou de membre du personnel, l’utilisateur pourra accéder gratuitement à l’ensemble des bibliothèques des établissements signataires. Seul le cout de fabrication de la carte d’accès pourra lui être réclamé. Le service de prêt lui sera aussi accessible, avec la possibilité, pour la bibliothèque « hôte », de restreindre malgré tout certaines modalités telles que la durée ou le nombre d’ouvrages empruntables simultanément.

« Le projet qui aboutit aujourd’hui démontre la volonté d'ouverture et de collaboration des bibliothèques afin de permettre à tous ces usagers d'accéder à une information la plus large et la plus complète possible », précise Paul Thirion.

Outre le principe de partage de ressources, la convention prévoit aussi, selon les possibilités techniques de chacune des bibliothèques, l’échange des chiffres relatifs à l’inscription des usagers « externes » et à leur usage des services offerts, notamment leurs statistiques d’emprunt.

L’initiative constitue un exemple concret de la mission générale que poursuit l’ARES de promouvoir les collaborations et les mises en commun entre établissements d’enseignement supérieur. La convention entrera en application dès cette année, pour une durée indéterminée.

 

 

Importé
/sites/default/files/styles/image_white_header_paragraph/public/2025-04/header-actualites-v2.jpg?itok=toJ3WZ5S
Localisation : Bruxelles
Résultats 1 à 7, sur 16