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Documents et outils

La page « Documents et outils » de l'ARES vous permet de rechercher et d'accéder facilement aux documents, médias et outils essentiels liés à l'enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles.

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424 résultat(s)

Réfléchir « out of the box » à l'horizon 2030

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Futur de l’enseignement supérieur : 16 experts réfléchissent  « out of the box » pour émettre des propositions innovantes et originales. Ils auront un an pour « plancher » sur les principaux défis de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles à l’horizon 2030 et faire des propositions d’actions concrètes qui devront s’écarter des cadres actuels.

Seize personnalités européennes, choisies par l’ARES pour leur expertise en matière d’enseignement supérieur et de recherche, tiennent leur première réunion ce vendredi 18 mars.

Elles se pencheront notamment sur la place de l’enseignement supérieur dans le développement sociétal, sur sa massification – forcément liée à sa démocratisation, à son financement et à l’employabilité des diplômés –, sur son adéquation aux évolutions démographiques, ou encore sur ses « réponses » à la mondialisation ou aux développements technologiques comme le numérique.

L’ARES attend de ce collège d’experts extérieurs un rapport synthétique rédigé à partir d’une analyse prospective de l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles à l’horizon 2030. 
 
Parmi les missions principales de l’ARES figurent en effet celles d’émettre des avis sur les missions des établissements d’enseignement supérieur et de proposer au Gouvernement une évolution de l'offre d'enseignement : améliorer le système d'enseignement supérieur, rapprocher l’offre de programmes et les réalités socioéconomiques et socioculturelles, répondre aux besoins à long terme en compétences intellectuelles, scientifiques, artistiques et techniques.
 

Quelles pistes de réflexion ? 

  • Comment l’enseignement supérieur contribuera-t-il au mieux au développement de Bruxelles et de la Wallonie ?
  • Comment concilier massification, démocratisation, financement et qualité de l’enseignement supérieur ?
  • Quels impacts et quels atouts ont ou auront les développements technologiques, en particulier le numérique, sur les campus ?
  • Comment résoudre la problématique du taux d’échec à l’entrée de l’enseignement supérieur – 50 à 60 % en première année – et inciter les étudiants à poursuivre leurs études au-delà du bachelier ?
  • Comment développer la formation continue et renforcer l’apprentissage tout au long de la vie compte tenu des évolutions démographique ou du monde de l'entreprise ?
  • Comment assurer la meilleure coordination possible entre acteurs socioéconomiques et établissements d’enseignement supérieur, ainsi qu’entre les établissements eux-mêmes ?
  • Comment maintenir, en termes de moyens et de ressources, le profil élevé de la Fédération en matière d’assurance qualité de l'enseignement supérieur ?
  • Enfin, comment dépasser la mobilité des étudiants et des chercheurs au profit d’une véritable politique d’internationalisation intégrée plus systématiquement dans la stratégie globale des établissements d’enseignement supérieur ?

     

Quels résultats attendus ? 

Les experts seront libres de choisir leurs méthodes de travail. Ils rempliront leur mission en toute indépendance vis-à-vis de l’ARES et de l’ensemble de ses instances. 
 
Le rapport final est attendu pour le printemps 2017 et un rapport à mi-parcours dès la fin 2016. Ces rapports nourriront en propositions les travaux du conseil d’administration et de son conseil d’orientation, dont les membres viennent d’être désignés par le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
 
 
EN SAVOIR + : consultez également le communiqué de presse relatif au lancement des travaux du collège, la lettre de mission et la composition du collège d'experts.
 
 
Le collège d’experts extérieurs est chargé d’une mission ponctuelle de réflexion prospective. Il  est composé de 16 membres d’origine belge, française, allemande et suisse : il est coprésidé par les professeurs Jean-Pierre Finance et Dieter Leonhard, respectivement délégué permanent de la CPU auprès de l’UE et recteur de l’Université des sciences appliquées de Mannheim, de quatre ex-recteurs, Marcel Crochet (UCL), Jean-Paul Lambert (USL-B), Pierre de Maret (ULB) et Bernard Rentier (ULg), de représentants du monde économique, Thierry Castagne (Agoria Wallonie) et Grégor Chapelle (Actiris), de Jérôme Lechien (ex-président du Conseil de la jeunesse), de Françoise Pissart (directrice à la Fondation Roi Baudouin), de Gérard Bouillot (ex-secrétaire général de la Fédération de l’enseignement de promotion sociale catholique), d'André Coudyzer (ex-directeur-président de la Haute École libre du Hainaut occidental et ex-secrétaire général de la Fédération de l'enseignement supérieur catholique), de Marcel Crahay (professeur à l’Université de Genève et professeur extraordinaire à l’ULg), de Véronique Halloin (Secrétaire générale du FRS-FNRS) et de Marc Vandewalle (secrétaire général du VLOHRA et ex-directeur de catégorie à la Katholieke Hogeschool Limburg)

Le collège a reçu de l’ARES une lettre de mission qui définit les objectifs, fixe les délais et précise les résultats attendus.
 
Sur le même sujet : 
 
Photo : © J. Jottard
 
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Le TOSS : prédictif sur la réussite mais peu utilisé pour se décider à s’inscrire

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

Introduit dans le sillage de la réforme des études de médecine de 2012 le « test d'orientation » mis en œuvre depuis 2013 fait partie d'un dispositif plus global d'accompagnement des étudiants en sciences de la santé. D'abord appliqué pour l'accès aux études de médecine et désormais élargi à celles de dentisterie, son objectif consiste à permettre aux étudiants d'évaluer leur degré de maitrise des prérequis aux études envisagées et de prendre part à des activités de remédiation spécifiques. Quel bilan ?

En décembre 2014, le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles demandait à l'ARES d’évaluer ce « dispositif » alors encore uniquement appliqué en sciences médicales. Objectif : analyser son efficacité, en particulier la qualité psychométrique du test, le lien entre le profil des étudiants et leurs résultats, et le lien entre ces derniers et l’inscription en faculté de médecine.

C'est à une équipe interdisciplinaire et interuniversitaire de chercheurs, spécialistes en docimologie, en pédagogie et en statistique, coordonnée par les professeurs Marc Romainville (UNamur) et Pascal Detrooz (ULg), que la mission a été confiée (voir ci-dessous). Dans leur rapport, déposé fin 2015, les chercheurs tirent de leurs analyses une série de conclusions qui portent non seulement sur la qualité du test, mais aussi sur les pistes d’amélioration logistiques ou académiques susceptibles d’en impacter l’efficacité.

 

La réussite

Selon les chercheurs, globalement, le TOSS (« test d’orientation du secteur de la santé ») est d’une bonne qualité psychométrique. Il livre une information tout à fait pertinente sur les chances qu’on a de réussir son 1er bachelier et ses résultats peuvent donc être utilisés, notamment par les candidats. Le test augmente en effet de 13 % la qualité des prévisions sur la réussite par rapport à une prévision basée exclusivement sur des informations de profil individuel (données socioéconomiques, familiales, parcours scolaire, etc.).

 

Quid en termes d’inscription ?

Les candidats en font-ils pour autant un outil d'aide à la décision avant de sauter le pas et de s'inscrire ? Pas si sûr. Si le test se révèle effectivement prédictif en termes de réussite, l’analyse tend néanmoins à démontrer que les étudiants ne tiennent pas compte de leurs résultats pour se décider ou pour renoncer à s’inscrire en médecine. Le pronostic sur l’inscription réalisé à partir du profil individuel de l’étudiant n’est en effet pas fondamentalement modifié lorsqu’on y intègre les résultats du test. L’étude recommande de ce point de vue d’augmenter la qualité du feedback donné aux étudiants à l’issue du test, par exemple sous la forme d’un diagnostic détaillé de la performance de l’étudiant sur un ensemble de concepts prédéfinis.

 

Le TOSS 2016

Jusqu'alors applicable aux seuls aspirants médecins, le dispositif (y compris le test) a été élargi aux études de sciences dentaires. Passer le TOSS est donc désormais obligatoire pour pouvoir s’inscrire aux études de premier cycle tant de médecine que de dentisterie. L'attestation de participation effective au test est en effet un sésame incontournable : la fournir lors de l'inscription compte parmi les conditions d'accès.

Le TOSS pour l'année académique 2016-2017 aura lieu le 4 juillet 2016 et le 5 septembre 2016 dans les cinq universités de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui organisent les études concernées. Les inscriptions seront ouvertes à partir du 4 avril 2016.

Pour tout savoir, rendez-vous sur : http://toss.ares-ac.be

 

L’étude a été menée par une équipe de recherche interuniversitaire et les travaux supervisés par un comité de suivi :
Directeur du groupe de recherche : M. Romainville
Groupe de recherche : V. Crahay, C. Dehon, M. Demeuse, P. Detroz, C. Monseur, H. Perrot, A. Piazza, M. Romainville
Coordination de l’équipe de recherche : P. Detroz
Équipe de recherche : V. Crahay, P. Detroz, C. Monseur, A. Piazza
Préparation et traitement des données quantitatives : C. Monseur, A. Piazza
Recueil et traitement des données qualitatives : V. Crahay, P. Detroz, A. Piazza
Rédaction du rapport : V. Crahay, P. Detroz, C. Monseur, A. Piazza

 

POUR EN SAVOIR + : consultez le résumé du rapport (pdf / 395 Ko) ou le rapport dans son intégralité (pdf / 5,8 Mo)

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Microfinance: témoignages d'un professeur et d'un boursier

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

L’ARES finance des masters consacrés à des questions de développement et octroie des bourses à des étudiants issus des 20 pays cibles afin qu’ils puissent suivre ces formations en Fédération Wallonie-Bruxelles. Parmi elles, le master de spécialisation en microfinance organisé conjointement par 3 universités, l’ULB, l’UMONS et Paris-Dauphine, en partenariat avec 5 ONG. Alois Nyanhete, un étudiant zimbabwéen bénéficiaire d’une bourse de l’ARES, a suivi cette formation et l’a terminée «major de promotion » en 2015. Présentation d'une double « success story ».

Le professeur Marc Labie enseigne la Microfinance dans les pays en développement à l’UMONS et à l’ULB. Il co-dirige également le Centre Européen de Recherche en Microfinance (CERMi), une initiative conjointe de l’ULB et de l’UMons, avec les professeurs Szafarz et Hudon.

Le master de spécialisation en microfinance : un lieu de réflexion et de dialogue ouvert aux acteurs de terrain

Le master de spécialisation en microfinance organisé par trois universités, l’ULB, l’UMONS et Paris-Dauphine, vient de célébrer ses 10 années d’existence. Né de la volonté du Professeur Marek Hudon de créer un programme entièrement consacré à la microfinance, il est ultérieurement devenu un master complémentaire, puis un master de spécialisation associant cinq ONG (ADA, BRS, CERISE, SOS Faim et PlaNet Finance).

« Dès le départ », explique le professeur Marc Labie, « il nous a semblé important d’associer des ONG : pour des raisons pratiques, en vue de s’assurer d’un nombre et d’un choix suffisants de possibilités de stages, et pour des raisons liées aux approches et aux perceptions différentes que peuvent avoir les différents acteurs du monde de la microfinance. Nous avons veillé à avoir une diversité d’enseignants et de partenaires présentant des profils et des opinions variés, de sorte que le master soit un lieu d’enseignement et de recherche ouvert et critique en lien avec les acteurs de terrain et la réalité. Cette approche prépare mieux nos étudiants à leurs futures pratiques et expériences professionnelles ».

L’exclusion financière, un problème gigantesque à l’échelle planétaire

Le professeur Marc Labie considère que, même si les espoirs mis dans la microfinance se sont heurtés à la réalité et que les attentes vis-à-vis de celles-ci ont finalement revêtu une dimension plus modeste, l’exclusion financière demeure un problème gigantesque à l’échelle planétaire.

De bons programmes peuvent incontestablement contribuer à améliorer la situation des populations, mais « On doit accepter l’idée que notre travail permet, dans le meilleur des cas, un petit peu de progrès pour beaucoup de gens. Si les problèmes de développement ne vont pas être résolus exclusivement grâce à la microfinance, celle-ci peut avoir un rôle important à jouer. »

Après 10 ans d’existence, ce master de spécialisation en microfinance a aujourd’hui atteint sa vitesse de croisière : il reçoit en moyenne 250 demandes d’inscriptions par an et sélectionne parmi elles 40 à 50 étudiants. « Cette limitation vise à maintenir la qualité pédagogique et un encadrement efficace des stages. Nous veillons à avoir une diversité de profils en termes d’expérience de travail et d’origine ainsi qu’un équilibre de genre. Dans le processus de sélection et la constitution des groupes, nous nous basons à la fois sur ces critères, sur l’excellence des résultats académiques et sur l’expérience professionnelle de terrain dans un ou des pays où la microfinance se développe».

L’objectif de ce master est de fournir aux étudiants sélectionnés une « comprehensive introduction », c’est-à-dire une introduction complète, variée et diversifiée à tous les aspects de la microfinance.

Il ne s’adresse donc pas à des experts en microfinance, mais à des personnes en début de carrière qui souhaitent approfondir leur pratique ou encore compléter leur expérience en développement par la microfinance. Pour sélectionner les candidats au master, ses organisateurs accordent donc une importance particulière à leur lettre de motivation.

La moitié des étudiants du Sud sont des boursiers de l’ARES

Les étudiants sont issus tant du Nord (50 %) que du Sud (50 %). Parmi ceux-ci, la moitié d’entre eux sont des boursiers de l’ARES et beaucoup sont issus de l’Afrique. En moyenne, une vingtaine de nationalités sont représentées dans ce master. Les étudiants peuvent avoir une formation initiale en économie, en commerce, en finance, en gestion ou autre. « Nous voulons êtres interdisciplinaires et accueillir des étudiants qui ont des profils et expériences professionnelles variés» précise le Professeur Marc Labie.

Alois Nyanhete : « contribuer à la promotion de l'inclusion financière au Zimbabwe »

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Aloys Nyanhete à l'issue de sa formation / © L.A. Hondekyn

L’un des étudiants de ce master de spécialisation, qui a terminé « major » de la promotion 2014-2015, est précisément un étudiant du Zimbabwe qui a bénéficié d’une bourse de l’ARES. En s’inscrivant, Alois Nyanhete poursuivait l’objectif double d’acquérir les compétences lui permettant de contribuer de manière plus significative à la promotion de l'inclusion financière au Zimbabwe et de développer le centre de recherche en microfinance que l'Université nationale des Sciences et de la technologie (NUST) du Zimbabwe vient de créer. Ce centre offrira également des conseils et des formations aux institutions de microfinance zimbabwéennes.

Avant de venir étudier en Belgique, Alois Nyanhete avait créé avec Tafadzwanashe Zinyoro, un autre boursier de l’ARES qui a également suivi cette formation, une institution de microfinance qui sera opérationnelle prochainement et qui comportera une dimension sociale importante en faveur de l’amélioration des conditions de vie de communautés défavorisées au Zimbabwe.

Un réseau de relations avec des chercheurs et praticiens du monde entier

Alois Nyanhete estime avoir trouvé dans ce master les connaissances et les compétences complémentaires qu’il recherchait pour réaliser et développer ses projets, d’autant qu’il aborde à la fois les aspects théoriques et pratiques de la microfinance.

Cette formation lui a également procuré l'opportunité de construire un réseau de relations avec des chercheurs, d’experts et des praticiens du monde entier, ce qui lui sera d’un grand soutien pour développer des projets dans son pays d'origine. Il estime que rencontrer ces personnes lui a permis d’améliorer sa connaissance du fonctionnement du monde des affaires de la microfinance dans diverses parties du monde, en particulier comment les produits et services sont adaptés aux besoins spécifiques des différentes communautés avec lesquelles les institutions de microfinance opèrent.

  

EN SAVOIR + :  rendez-vous sur www.europeanmicrofinanceprogram.org

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