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JOURNÉE D'ÉTUDE / La conduite du changement
10.11.2017
JOURNÉE DE LA COOPÉRATION à l'ULB
22.11.2017
Coordinateur qualité : perspectives et enjeux pour un acteur clé dans les établissements d’enseignement supérieur
Après 10 ans de fonctionnement du système d’évaluation externe de la qualité et les nombreux développements en Fédération Wallonie-Bruxelles et en Europe, le « métier » de coordinateur·trices qualité a fortement évolué et a dû se professionnaliser rapidement. Quelles sont les perspectives ? C’est sur cette question que les responsables qualité des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles se penchent ce lundi 28 mai à l’occasion d’un atelier organisé à l’ARES.
Avec le lancement récent de la phase pilote d’évaluation institutionnelle en Fédération Wallonie-Bruxelles, les évolutions du système d’évaluation externe de la qualité en Fédération Wallonie-Bruxelles vont impacter de manière significative le « métier » de coordinateur·trice qualité et, plus globalement, la politique et les pratiques d’assurance qualité interne des établissements.
Cette politique que les établissements d’enseignement supérieur, leurs directions et leurs responsables qualité développent, mettent en œuvre et font évoluer, est généralement en lien avec les spécificités de l’établissement, ses objectifs stratégiques, ses ressources, etc. Comme le montrent les différentes analyses transversales de l’Agence pour l’évaluation de la qualité de l’enseignement supérieur (AEQES), il existe en Fédération Wallonie-Bruxelles une richesse de pratiques au sein des établissements. Ces pratiques méritent d’être partagées en vue d’alimenter, inspirer, soutenir, questionner la politique de qualité de chaque établissement.
En tant que plateforme de discussion et d’échange entre établissements sur les aspects relatifs à la qualité, la Commission pour la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche de l’ARES (COQER) vise notamment à soutenir le développement des capacités dans la gestion interne de la qualité. Elle a proposé, dans cette optique, d’organiser, le lundi 28 mai 2018, un premier atelier à destination des responsables qualité des établissements, consacré aux perspectives et enjeux du « métier » de coordinateur·trice qualité.
Dans cette même optique de soutien au développement des capacités, la COQER a également réalisé un important travail d’examen de l’ensemble des analyses transversales publiées par l’AEQES depuis 2010 dans le but d’identifier les bonnes pratiques pouvant être considérées comme « transférables » à toute forme d’enseignement supérieur et a priori « innovantes » pour les établissements de la Fédération.
Ce travail a donné lieu à l’élaboration d’un compendium de bonnes pratiques en matière d’assurance qualité, finalisé fin 2017. Il s’adresse en priorité aux directions, aux coordinatrices et coordonnateurs qualité des établissements, auxquels il propose une compilation de pratiques observées lors des visites des experts dans l’objectif de les inspirer dans l’élaboration d’une politique de la qualité interne et dans la préparation de l’évaluation externe.
Ce premier atelier est conçu comme l’occasion de lancer officiellement cet outil, mais aussi d’échanger sur les perspectives et enjeux pour les coordinateur·trice·s qualité des établissements dans le contexte évolutif actuel. Ces échanges seront facilités, d’une part, par le partage d’expériences vécues en Suisse, à l’Université de Genève, et en Flandre, à l’Erasmus Hogeschool Brussel.
Atelier "Coordinateur·trice qualité, perspectives et enjeux pour un acteur clé dans les établissements d’enseignement supérieur"
Atelier organisé à l’initiative de la Commission pour la qualité de l’enseignement supérieur et de la recherche (COQER) de l'ARES, à destination des responsables qualité des établissements d’enseignement supérieur
ARES, Bruxelles, 28 mai 2018, 8h45 - 14h00
OSaQua
« OSaQua » ?
Il s’agit d’un outil de soutien à la qualité des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Mais c’est aussi un nouvel outil pour… « oser la qualité » ! L’outil est une base de données reprenant toutes les bonnes pratiques identifiées par les expert·es lors des évaluations programmatiques menées par l’AEQES et reprises dans les analyses transversales publiées par l'AEQES depuis 2010.
« OSaQua », pourquoi ?
- Pour soutenir le développement et le renforcement de la qualité des établissements dans une perspective d’amélioration continue dans la réalisation de leurs missions.
- Pour soutenir les acteur·trices de la qualité dans la préparation des évaluations externes, en particulier dans la phase d’autoévaluation.
- Pour mettre en évidence des bonnes pratiques observées dans d’autres établissements, et ainsi alimenter, inspirer, questionner la qualité dans les établissements.
« OSaQua », pour qui ?
L’outil s’adresse en priorité aux responsables qualité au sein des établissements (coordinateur·trices et coordonnateur·trices) mais aussi aux directions et autorités des établissements, aux membres du personnel académique, scientifique et administratif ainsi qu’à tout autre partenaire des établissements impliqué dans le développement de la qualité.
L'outil de soutien à la qualité des établissements d'enseignement supérieur
Compendium de bonnes pratiques en matière d'assurance qualité
Objectifs du compendium
Le compendium s’adresse en priorité aux directions, aux coordinateurs et coordonnateurs qualité des EES.
En proposant une compilation de pratiques observées dans certains établissements lors des visites des experts, cet outil a pour objectif d’inspirer ces acteurs de la qualité dans l’élaboration d’une politique de la qualité interne et dans la préparation de l’évaluation externe.
Il témoigne de la diversité et de la richesse des expériences sur le terrain.
Document(s) utile(s)
L’ARES renouvelle son offre de formations internationales
Tous les cinq ans, l’Académie de recherche et d’enseignement supérieur (ARES) ouvre un nouvel appel à projets destiné aux établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB). Objectif : repenser et enrichir son offre de formations internationales proposées dans le cadre de son programme de coopération académique.
Ces formations s’adressent à de jeunes talents venus d’Afrique, d’Asie et d’Amérique du Sud. L’ambition ? Former les actrices et acteurs du changement de demain en leur donnant accès à des cursus de spécialisation ou de perfectionnement, organisés en Belgique et soutenus par des bourses.
Des formations conçues pour répondre aux grands défis mondiaux
Ancrées dans les réalités des 31 pays partenaires de l’ARES, ces formations combinent excellence académique et pertinence locale. Actuellement, l’offre de formation comprends :
- 10 masters et 1 bachelier de spécialisation, organisés en inter-établissements, d’une durée d’un an et délivrant un grade académique ;
- 6 formations continues, allant de 2 à 6 mois, sanctionnées par un certificat.
Toutes reposent sur une pédagogie adaptée aux besoins spécifiques des participantes et participants, mobilisent l’expertise des pays du Sud et favorisent le partage de savoirs entre pairs.
En croisant les perspectives et les expériences, ces programmes permettent, au fil des années, à créer un vaste réseau d’alumni internationaux. Celui-ci devient un levier puissant de collaboration, d’innovation et de réponses concrètes aux grands enjeux planétaires, du développement durable à la justice sociale.
Un appui financier décisif
Pour rendre ces parcours de spécialisation accessibles, l’ARES attribue chaque année :
- environ 150 bourses pour les masters et bacheliers de spécialisation ;
- environ 70 bourses pour les formations continues.
Attribuées au terme d’un processus de sélection rigoureux, ces bourses permettent à de jeunes professionnelles et professionnels du Sud global de se former en Belgique et de démultiplier leur impact une fois de retour dans leur pays.
Calendrier de l’appel
L’appel 2025-2026 est ouvert à partir du 20 octobre 2025. Un première étape consiste au dépôt d’une déclaration d’intention signée par les autorités des institutions impliquées pour le 19 janvier 2026. Les dossiers complets de proposition de projet doivent être soumis au 6 mars 2026 (à midi). Il s’adresse aux établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, qui sont invités à proposer le renouvellement de formations existantes ou le développement de nouvelles, en partenariat, ou non, avec des établissements d’enseignement supérieur des pays partenaires de l’ARES.
Les formations sélectionnées seront organisées à partir du 1er septembre 2027, sous réserve de validation par la DGD.
Construire ensemble l’avenir
À travers ce programme de « Formations internationales », l’ARES et les établissements partenaires de la FWB affirment leur volonté de former les leaders de demain, de contribuer aux avancées scientifiques et pédagogiques sur les grands enjeux mondiaux et de bâtir des communautés d’alumni engagées, capables d’agir pour un monde plus juste, durable et interconnecté.
En savoir +
Découvrez les témoignages de trois lauréat·es d’une bourse de formation internationale
Huong Thi Thu Hoang (Vietnam) – Master de spécialisation en microfinance
Jean Louis Cleberson (Haïti) – Master de spécialisation en droits humains
Ramatoulaye Faye (Sénégal) – Master de spécialisation en gestion de l’environnement
Qui économise aujourd’hui sur la coopération académique n’économise pas sur les dépenses, mais sur notre avenir
Les budgets consacrés à la coopération au développement sont soumis à de fortes pressions, en Belgique aussi. Maintenant que la Flandre met fin à son soutien, il est crucial que la Belgique maintienne son engagement. Une économie aujourd’hui affaiblit demain notre position et notre influence stratégiques.
Le savoir comme capital stratégique
La Belgique ne possède ni pétrole ni gaz, mais elle dispose d’institutions d’enseignement supérieur de niveau mondial. Le savoir est notre ressource la plus précieuse. À travers le VLIR-UOS, l’ARES et l’Institut de Médecine Tropicale, les établissements belges d’enseignement supérieur collaborent à la recherche de solutions pour la santé, le climat et la stabilité dans le monde entier. Ce faisant, ils renforcent non seulement les universités locales, mais aussi la capacité belge en matière d’enseignement, de recherche et d’innovation.
La sécurité grâce au savoir, à la confiance et aux réseaux
La coopération académique – un volet souvent oublié de la « coopération au développement » belge – relie des personnes, des institutions et des pays par le biais du savoir, de valeurs communes, de la confiance et de l’innovation. Elle crée des réseaux durables et apporte des solutions innovantes aux grands défis, sur lesquels les relations politiques, diplomatiques et économiques peuvent s’appuyer. Elle contribue ainsi à la prévention, à la sécurité et à la prospérité.
En partageant la connaissance, en renforçant les institutions locales et en construisant des réseaux durables, nos établissements aident à prévenir à l’échelle mondiale des tensions qui, autrement, se transformeraient en crises migratoires ou sécuritaires ayant également un impact en Belgique.
Elle crée de la confiance là où la politique échoue parfois, et pose, à travers ses réseaux, les bases d’une compréhension mutuelle et d’un monde plus sûr et plus prospère.
Outre un grand impact local — comme l’accès à des connaissances uniques, à l’innovation et à la stabilité —, la coopération académique procure aussi à la Belgique des avantages stratégiques : un « soft power » diplomatique grâce à des réseaux avec de futures et futurs dirigeants et entrepreneurs du monde entier, ainsi qu’un retour économique. Chaque euro investi dans la coopération académique renforce à la fois les capacités locales et notre propre force d’innovation, notre résilience et notre influence.
Intérêt à court terme ou affaiblissement stratégique ?
Dans un monde marqué par les tensions, la pression migratoire, le changement climatique et les menaces cybernétiques, la Belgique ne peut se permettre l’isolement international. Notre sécurité, nos valeurs et notre prospérité exigent une stratégie intégrée où la défense, la diplomatie et la coopération au développement se renforcent mutuellement. La coopération au développement est un instrument crucial qui favorise le savoir, la stabilité, l’influence et la prospérité — à l’échelle mondiale, mais aussi pour la Belgique elle-même.
Une diplomatie intelligente
L’un de nos plus grands atouts est le réseau mondial des anciennes et anciens étudiants de nos établissements d’enseignement supérieur. Beaucoup d’entre eux occupent aujourd’hui des postes clés dans les gouvernements, les universités et les entreprises de pays partenaires, et sont des passeurs pour notre diplomatie, nos entreprises et nos valeurs.
Prenons Éric Kalala, diplômé de l’UCLouvain, aujourd’hui CEO d’Entreprise Générale du Cobalt en République démocratique du Congo, entrepreneur influent en Afrique centrale. Il coordonne l’exploitation des minéraux critiques, essentiels à la transition énergétique et à l’industrie, tant en Afrique qu’en Belgique et en Europe.
Ou encore Kora Tushune, docteur en formation à l’UGent, actuellement secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur en Éthiopie. Grâce à ses excellents liens avec les universitaires flamands, il est un partenaire fiable et un bâtisseur de ponts, même en temps de conflit.
Coopération et innovation : des bénéfices pour toutes et tous
À Dakar, des chercheurs de l’UCLouvain, de la KU Leuven et de l’UGent développent et produisent des vaccins de haute technologie contre des virus comme le MPox, qui nous menacent également. Ces collaborations représentent un investissement stratégique dans une économie du savoir partagée, générant des réseaux de recherche, des politiques publiques renforcées et des spin-offs avec des entreprises.
Dans la forêt tropicale congolaise, des chercheures et chercheurs belges et locaux, à l’aide de la tour de flux de l’UGent à Yangambi, mesurent les échanges de CO₂, d’eau et d’énergie entre la forêt et l’atmosphère. Leurs données montrent que cette forêt absorbe toujours plus de CO₂ qu’elle n’en émet — un service climatique naturel qui ralentit le réchauffement. Grâce à cette coopération académique, la Belgique accède à des données climatiques uniques, renforce sa position scientifique et diplomatique dans les négociations internationales, et contribue à protéger un écosystème bénéfique aussi à notre propre climat.
Des étudiant·es et enseignant·es de l’AP Hogeschool ont construit en Ouganda, avec une université locale, un instrument de mesure permettant de suivre le climat et de prévoir les inondations. La prochaine étape y intégrera l’intelligence artificielle. Ce projet pourrait devenir un système d’alerte précoce capable de sauver des vies à grande échelle – en Ouganda et dans d’autres régions vulnérables comme Madagascar et Haïti, où des chercheures et chercheurs de l’UCLouvain développent un système similaire. Cette technologie pourrait d’ailleurs aussi être utilisée en Belgique, où les « bombes d’eau » deviennent de plus en plus fréquentes. Des entreprises ougandaises et belges y voient déjà un intérêt.
Au Niger, l’UCLouvain renforce les capacités locales de gestion des conflits et de consolidation de la paix afin de promouvoir la stabilité dans la région sahélo-saharienne — une zone durement touchée par le terrorisme et les crises migratoires.
Les exemples donnés ne représentent qu’un échantillon du travail de recherche et d’enseignement organisé par les universités, les hautes écoles et écoles supérieures des arts belges, financé par la coopération belge au développement et mené avec leurs partenaires locaux. Dans un monde où les rapports de force évoluent, la Belgique ne peut se replier sur elle-même.
La coopération académique n’est pas une dépense, mais un investissement rentable — sur les plans géopolitique, social et économique. Celui qui désinvestit aujourd’hui rend la Belgique plus petite et moins influente.
La coopération académique avec le Sud global est un levier pour le savoir, la stabilité et l’influence — précisément les outils qui permettent à notre économie ouverte d’assurer sa place dans le monde. Il est temps de revoir la coopération au développement pour ce qu’elle est : un investissement — un investissement dans la sécurité, dans les opportunités pour nos jeunes, dans des relations durables et dans des solutions anticipées aux problèmes que nous ferions mieux de prévenir plutôt que de subir.
Tout le monde doit contribuer aux efforts d’économie à venir, y compris la coopération au développement. Mais une politique avisée regarde plus loin que le présent.
Celui qui réduit fortement aujourd’hui les budgets de la coopération au développement n’économise pas sur les dépenses, mais sur notre propre avenir.
Pr. Mieke Van Herreweghe, présidente du VLIR-UOS, et Pr. Éric Haubruge, président de la Commission de la Coopération internationale de l’ARES.