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CBS - Évaluation du décret « Open Access » : Rapport 2022
Suivi et évaluation des effets du décret « Open Access » de la Fédération Wallonie-Bruxelles : rapport 2022 (données 2021)
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CBS - Évaluation du décret « Open Access » : Rapport 2023
Suivi et évaluation des effets du décret « Open Access » de la Fédération Wallonie-Bruxelles : rapport 2023 (données 2022)
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Stimuler l'innovation et le changement grâce à la coopération académique internationale, avec le Sud global
Alors que de plus en plus de pays se replient sur eux-mêmes, que le cynisme, la peur et les fausses informations se propagent, et que la solidarité internationale est mise à mal, les deux coupoles de l’enseignement supérieur en Belgique (ARES, VLIRUOS) et l'Institut de médecine tropicale (IMT) souhaitent montrer pourquoi la coopération académique internationale est plus nécessaire que jamais.
Au cours des prochaines semaines, nous allons partager des récits inspirants qui mettent en avant l'impact positif des partenariats académiques internationaux, en Afrique, en Amérique du Sud et en Asie. Ces récits montrent comment investir dans la formation des jeunes générations, dans la recherche et l'innovation, et dans la coopération internationale est source d'espoir. Comment, avec nos nombreux partenaires, nous contribuons à un monde meilleur, plus sûr et plus durable.
Représentant 60 établissements d’enseignement supérieur en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, l’ARES, le VLIRUOS et l’IMT estiment que cette coopération académique est plus que jamais un investissement nécessaire, car elle constitue :
- Un levier stratégique face aux grands défis mondiaux – instabilités politiques, inégalités, climat, santé, migrations.
- Une source de connaissances partagées, d’innovation, de stabilité et de solutions durables, ancrées dans les réalités locales.
- Un instrument de diplomatie renforçant la position internationale de la Belgique.
À partir de ce 10 juin, l’ARES, le VLIRUOS et l’IMT vont démontrer cette vision solidaire, durable et mutuellement bénéfique de la coopération académique, avec la campagne : « Stimuler l’innovation et le changement grâce à la coopération académique internationale »
« Durant quatre semaines, explique Tanguy Goethals, directeur de la coopération internationale à l’ARES, nos trois organisations vont expliquer pourquoi la formation, l’innovation, la co-construction des savoirs et les partenariats académiques internationaux sont des investissements stratégiques plutôt que des coûts et renforceront à l’avenir le rôle de la Belgique dans le monde. »
Pour Kristien Verbruggen, directrice du VLIRUOS, « l'enseignement supérieur, la recherche et les partenariats académiques internationaux favorisent des solutions innovantes et répondent aux grands défis du monde actuel. Cela favorise le développement durable à l'échelle locale et mondiale, garantissant un avenir meilleur pour tous. »
« Inspirés par la solidarité académique, poursuit Dr Özge Tunçalp, directrice de l’IMT, nos partenariats internationaux et nos programmes de bourses forment les leaders mondiaux de demain, font progresser la recherche sur les défis mondiaux et créent des communautés d'alumni dynamiques, favorisant ainsi l'impact mondial et la stabilité. Tout en positionnant la Belgique sur la carte du monde. »
Dès aujourd’hui et pour une durée de 4 semaines, cette campagne d’information sera déclinée en 4 volets stratégiques, tous illustrés d’exemples concrets signifiant l’importance de :
- 10 juin (IMT) - La formation, pour former la prochaine génération de dirigeant·es, de professionnel·les, de scientifiques et de citoyen·nes, qui seront appelé·es à relever les défis mondiaux et à promouvoir le développement durable dans leurs communautés et au-delà.
- 17 juin (ARES) - L’innovation, pour relever des défis concrets et créer de nouvelles connaissances ancrées dans le contexte local et pertinentes à l'échelle mondiale.
- 24 juin (VLIRUOS) - Des partenariats win-win, pour favoriser une croissance mutuelle, créer un impact durable dans les pays du Sud et renforcer l’économie de la connaissance et l’innovation en Belgique.
- 3 juillet (IMT, ARES et VLIRUOS ensemble) - La diplomatie académique, pour renforcer le rôle de la Belgique dans le monde et promouvoir nos valeurs communes que sont la démocratie, la liberté académique, les droits de l'homme, l'équité et la collaboration, contribuant ainsi à la paix et à la stabilité.
Cette campagne sera à suivre sur les sites web et réseaux sociaux des trois organisations :
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ARES - www.ares-ac.be – LinkedIn – Instagram – BlueSky
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VLIRUOS - www.vliruos.be – LinkedIn – Instagram – Facebook
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IMT - www.itg.be – LinkedIn – Instagram – BlueSky – Facebook
Une journée d'étude sur l'intelligence artificielle et les compétences informationnelles
Le 23 juin dernier, le groupe de travail ILIB de la Commission des bibliothèques et services académiques collectifs de l’ARES, a organisé une journée d’étude intitulée « Intelligence artificielle (IA) et compétences informationnelles » à destination des bibliothécaires des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Face aux bouleversements engendrés par l’IA dans l’enseignement supérieur, la journée visait à ouvrir un espace de réflexion critique et de pratiques partagées autour de l’impact de celle-ci sur les métiers de l’information et plus spécifiquement, sur la formation à « l’information literacy ».
L’objectif de la journée était ainsi de redéfinir le rôle des bibliothèques à l’ère de l’IA. Faut-il adapter ou refonder les référentiels de compétences informationnelles ? Comment intégrer l’IA dans les formations à la recherche documentaire ? L’IA est-elle une opportunité pour renforcer la médiation documentaire ou une menace pour l’expertise bibliothécaire ? Enfin, quels outils adopter, et avec quelle littératie critique ?
La première partie de l’événement était consacrée aux regards croisés sur l’IA dans l’enseignement supérieur. Carl Morch (FARI.brussels) a ouvert les discussions avec une intervention sur l’IA publique et locale, mettant l’accent sur l’éthique, la transparence, la souveraineté technologique et les défis concrets pour les institutions publiques. Pascal Vangrunderbeeck (Learning Lab – UCLouvain) a ensuite présenté les initiatives mises en place pour accompagner le corps enseignant dans l’intégration de l’IA, de l’encadrement des mémoires à la redéfinition des grilles d’évaluation. Evi Belsack (CAP – ULB) a proposé une mise en perspective des enjeux liés à l’évaluation à l’ère de l’IA, entre adaptation des pratiques d’évaluation et maîtrise des outils.
Dans un second temps, sept ateliers participatifs ont été proposés aux participants et participantes :
- « Créer ou éviter l’usage de l’IA générative ». Magdalena Malz a montré comment concevoir des activités pédagogiques intégrant l’IA, ou non, de manière réfléchie ;
- « Interactions critiques avec l’IA ». Pascal Vangrunderbeeck a animé un atelier débranché stimulant la réflexion collective sur les usages sensibles de l’IA ;
- « Controverse documentaire « AI vs Book » ». Frédéric Brodkom a mené un débat sur la transformation des pratiques de recherche documentaire ;
- « Recherche documentaire et expertise ». Violaine Detienne & Vincent Ponsard ont interrogé la complémentarité entre bibliothécaire et IA en posant la question provocante « si l'IA répond à tout, à quoi servons-nous encore ? » ;
- « Primo Research Assistant ». François Renaville a présenté l’outil Primo Research Assistant, démontrant ses forces (structuration, gain de temps) et ses limites (retrait de certaines bases de données, biais de couverture) ;
- « Compétences et AI literacy ». Dominique Verpoorten a exploré les tensions entre retour aux fondamentaux et nouvelles littératies ;
- « L’art du prompt ». Orlando Palermo a enseigné des techniques pour dialoguer efficacement avec l’IA via des prompts bien conçus.
Repenser les compétences informationnelles et documentaires à l’ère de l’IA, développer une littératie critique de l’IA, tant pour les étudiant·es que les professionnel·les de l’information, reconnaître les apports tout en restant vigilant·es face aux biais, aux usages passifs ou non éthiques et articuler outils humains et outils algorithmiques dans une logique d’agentivité partagée… voici quelques-uns des enjeux majeurs mis en évidence lors de cette journée.
En conclusion, cette journée a confirmé le besoin d’un cadre éthique, pédagogique et collaboratif pour aborder l’IA dans les bibliothèques académiques. Les échanges ont permis d’ancrer les innovations dans des pratiques responsables, partagées et adaptées aux réalités de terrain. Les participantes et participants ont exprimé leur besoin d’étendre le débat initié lors de cette journée sur les questions d’encadrement des mémoires / TFE ainsi que l’utilisation de l’IA pour effectuer des revues systématiques de la littérature.