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Habilitations : 14 nouveaux programmes d’études proposés par l'ARES
Le Conseil d’administration de l’ARES a remis ce 17 décembre 2024 un avis positif pour des demandes d’habilitation, qui devront encore être soumises au Gouvernement et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) pour décision.
En vue de solliciter l’avis des organes représentatifs des milieux socioéconomiques (voir ci-dessous), la Ministre de l’enseignement supérieur a indiqué à l’ARES que les nouvelles habilitations entreront en vigueur en septembre 2026.
Si le Gouvernement et le Parlement de la FWB octroient ces habilitations, l’enseignement supérieur francophone enrichira son offre diplômante parmi les 62 demandes retenues par l’ARES, de 14 formations inédites (des « créations ») :
- 6 masters (120 crédits),
- 4 masters de spécialisation,
- 2 bacheliers en alternance,
- 1 bachelier de spécialisation,
- 1 brevet de l'enseignement supérieur en alternance.
S’y ajoutent 12 « ouvertures » de formations déjà existantes et 36 modifications de partenariat n’impactant pas le nombre total d’habilitations.
Les établissements d’enseignement supérieur ont répondu au souhait du Gouvernement de « privilégier l’alternance dans toutes les filières pour les apprentissages qui s’y prêtent » : le bachelier : assistant de direction, le bachelier en assurances et gestion du risque, le BES en heating, ventilation et air conditioning et le master en smart buildings sont ainsi proposés à la création et 3 habilitations en alternance sont proposées pour le bachelier en bioqualité, le bachelier en biopharmaceutique et le master : business analyst.
Réforme du processus d’habilitations
Ces dernières années, les règles encadrant les habilitations ont été modifiées à plusieurs reprises par le législateur. Le décret du 5 juillet 2023, modifiant le décret « Paysage », a introduit de nouveaux mécanismes plus contraignants, désormais applicables à toutes les procédures d’habilitations menées par l’ARES. Ces changements incluent, entre autres :
- La règle dite du « +1/-1 » : toute nouvelle habilitation est désormais conditionnée à la suppression d’une habilitation existante activée par l’établissement référent.
- Le financement différé : lorsqu’une nouvelle habilitation est activée, les inscriptions à ce cursus ne seront pas prises en compte pour le calcul du financement de l’établissement concerné pendant une période de 3 ans.
- Un délai de mise en œuvre : toute nouvelle habilitation doit être activée dans un délai de trois ans, sous peine de suppression.
- Des consultations élargies : le Gouvernement va solliciter un avis, en plus de celui de l’ARES, à d’organes représentatifs des milieux socioéconomiques. Il a opté pour BruPartners à Bruxelles et le CESE Wallonie.
Il convient de noter que le législateur a prévu des dérogations à ces principes, notamment pour le développement de formations répondant à des obligations légales, de formations innovantes, augmentant l’offre dans des zones ou elle est déficitaire ou menant à des métiers en pénurie.
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Accédez à la liste complète des demandes de créations et ouvertures d’habilitations.
Le catalogue des études organisées en Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’année académique en cours est disponible sur www.mesetudes.be/catalogue. L’offre pour l’année académique 2025-2026 sera disponible dans le catalogue à partir du mois de juin 2025.
Note 1 : La « création » concerne de nouveaux grades pour lesquels aucun établissement d’enseignement supérieur en FWB ne possède actuellement d’habilitation.
Note 2 : L’« ouverture » concerne des grades déjà organisés par au moins un autre établissement en FWB ou par l’établissement demandeur dans un autre arrondissement.
18-05-2021 | Avis sur les habilitations : Critères d'évaluation des demandes (version actualisée du 22 novembre 2022)
Note du Conseil d'orientation au Conseil d'administration de l'ARES du 25 mai 2021 (PDF)
18-05-2021 | Avis sur les habilitations : Critères d'évaluation des demandes
Note du Conseil d'orientation au Conseil d'administration de l'ARES du 25 mai 2021 (PDF)
Habilitations 2022 : 41 formations supérieures inédites proposées par l'ARES
Le Conseil d’administration de l’ARES a remis ce mardi 20 décembre 2022, au terme d’un processus d’analyse, un avis positif pour des demandes d’habilitations qui devront à présent être soumises au Gouvernement et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour décision.
Moyennant l’approbation du Gouvernement et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), l’enseignement supérieur francophone devrait enrichir son offre diplômante, au plus tôt, à la rentrée de septembre 2023 : 60 demandes d’habilitations ont en effet été retenues par l’ARES. Parmi celles-ci, 41 formations supérieures inédites : 16 bacheliers de type court, 10 masters (120 crédits), 3 masters organisés en alternance, et 9 masters de spécialisation. En outre, s’ajoutent 14 formations existantes sur une nouvelle implantation et 5 adaptations de partenariats n’impactant pas le volume de l’offre globale.
Le Conseil d’administration de l’ARES a également remis un avis favorable à l’ouverture des habilitations, entre autres, pour le grade de Médecin et le master en droit à l’UMONS (en partenariat avec l’ULB), le bachelier en jeu vidéo (organisé en codiplômation par la Haute École de la Province de Liège et la Haute École Albert Jacquard), les deux bacheliers en informatique et systèmes (HENaLLux) ou encore le bachelier : technologue en imagerie médicale, dans l’arrondissement de Bruxelles-Capitale.
Des cursus proposés de manière coordonnée
Il est à noter que 4 nouveaux cursus sont proposés de manière coordonnée entre des établissements d’enseignement supérieur déposants. Il s’agit de demandes d’habilitation distinctes pour chaque établissement, mais ceux-ci se sont coordonnés pour la conception de ces nouveaux programmes. Pour Laurent Despy, Administrateur de l’ARES, “une telle démarche s'inscrit dans l'ADN de l'ARES et est un signal positif visant à améliorer la cohérence de l’offre d’études, facilitant la lecture de cette offre pour le grand public”.
Il s’agit du master en urbanisme et développement territorial (organisé séparément par l'ULB, l'UCLouvain, l'UMONS, l'ULiège), du master : ingénieur civil en génie de l’énergie (organisé séparément par l'ULB, l'ULiège, l'UCLouvain, l'UMONS), du bachelier en informatique et systèmes, orientation intelligence artificielle (organisé en codiplômation par la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg et l'École Supérieure des Affaires ainsi que par la Haute Ecole Libre Mosane et l’Institut Saint-Laurent de Promotion Sociale) et du bachelier en accueil et éducation du jeune enfant (9 organisations réparties sur le territoire de la FWB en horaire décalé ou de jour).
Si toutes les propositions sont acceptées par le Gouvernement et par le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les établissements pourront ouvrir ces formations dès la rentrée de septembre 2023, au plus tôt.
Rappel de quelques principes concernant le processus d'habilitations
- L’établissement d’une procédure bien balisée assure l’équité de traitement des dossiers et est de nature à favoriser une régulation harmonieuse de l’offre de formation.
- Un planning précise la périodicité du processus d’habilitation qui intervient, au plus, une fois par an.
- La pertinence globale de la demande est évaluée au regard des critères suivants :
- Elle vise le développement de la science et des arts ;
- Elle rencontre un enjeu sociétal ;
- Elle répond à une demande légale d’actualisation de la formation ;
- Elle répond à un besoin socio-économique ou culturel attesté par un ou plusieurs organisme(s) externe(s) ; il s’agit, entre autres, du développement d’une expertise de pointe requise par le monde professionnel ou la recherche ;
- Elle constitue une plus-value en termes d’ouverture à des publics spécifiques (inclusion sociale, recrutement international, adultes…).
- Les critères de concurrence, redondance et d’adéquation entre le projet et les ressources sont également pris en compte.
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Accédez à la liste complète des créations et ouvertures d’habilitations
Les avis détaillés correspondants aux habilitations approuvées par le CA de l’ARES seront consultables, dans le courant du mois de janvier, sur le site Internet de l’ARES
Habilitations 2021 : une offre auto-régulée adaptée aux besoins sociétaux
L’ARES a exercé son rôle de régulateur de l’offre d’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) pour la première fois depuis la fin du moratoire d’application entre 2018 et 2020. Au terme d’un important processus de sélection participatif, 43 habilitations existantes ont été fermées et 38 demandes d’habilitations seront finalement proposées au Gouvernement et au Parlement de la FWB pour approbation.
De nouveaux programmes d’études inédits
Moyennant l’approbation du Gouvernement et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), l’enseignement supérieur francophone devrait enrichir son offre diplômante dès la rentrée de septembre 2022 ou, pour certains, en 2023 : 38 demandes d’habilitations ont en effet été retenues par l’ARES. Parmi celles-ci, 28 formations supérieures inédites : 10 bacheliers, 9 masters et 9 bacheliers ou masters de spécialisation. En outre, s’ajoutent 10 formations existantes sur une nouvelle implantation et plusieurs adaptations n’impactant pas le volume de l’offre globale.
En matière de santé, l’UMONS, l’ULB et l’ULiège chapeauteront l’organisation d’un master en orthopédagogie clinique dont le grade académique est désormais obligatoire pour exercer la profession. Notons également la création d’un bachelier de spécialisation interdisciplinaire en technologies de la santé en codiplomation entre 3 hautes écoles de Bruxelles-Capitale. En outre, de nouvelles implantations verront leur offre de formations s’enrichir : un bachelier en diététique à Charleroi, un bachelier en audiologie à Liège, un bachelier en orthoptie à Namur ainsi que deux bacheliers de spécialisation en cadre de santé et en psychopathologie respectivement à Namur et à Tournai – Mouscron.
Dans le secteur de l’art, Arts2, La Cambre et l’INSAS s’associent pour proposer un master en danse (interprétation), la deuxième formation diplômante dans ce domaine en Fédération Wallonie-Bruxelles. Plusieurs autres nouveaux programmes compléteront les domaines artistiques, parmi lesquels un cursus complet (bachelier et master) en arts plastiques, visuels et de l’espace : design numérique porté par l’ERG et La Cambre sur l’arrondissement de Bruxelles, un bachelier en 3D temps réel en codiplomation entre les 3 hautes écoles du pôle hennuyer, un bachelier en éco-design produits organisé dans l’arrondissement de Charleroi par la Haute Ecole en Hainaut (HEH) et la Haute École Provinciale en Hainaut Condorcet (HEPHC) et enfin un master en musique : viole d’amour proposé par le Conservatoire Royal de Liège.
L’offre d’enseignement supérieur en alternance devrait aussi s’étoffer avec deux bacheliers et un master supplémentaires : un bachelier professionnalisant en bioqualité proposé en codiplômation par la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) et la Haute École Vinci (HE Vinci), et dont les cours seront organisés dans les arrondissements de Bruxelles et Mons, un bachelier en biopharmaceutique organisé en codiplomation par la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) et la Haute École Provinciale en Hainaut Condorcet (HEPHC), et dont les cours seront donnés dans l’arrondissement de Charleroi et un master en expertise comptable et fiscale organisé en codiplomation par trois partenariats d’établissements d’enseignement supérieur répartis sur le territoire de la FWB autour de Liège / Namur, Bruxelles et Mons / Nivelles. Ce dernier master a été construit en étroite collaboration avec l'Institut des Conseillers fiscaux et des Experts-Comptables.
Dans le cadre de son programme de coopération au développement, l’ARES participe au financement de masters de spécialisation interuniversitaires. Il a été décidé de combiner la procédure de sélection des offres de formations internationales à la procédure d’habilitation « classique » et d’étendre cette possibilité aux bacheliers de spécialisation. Quatre nouveaux cursus viennent s’ajouter aux masters de spécialisation existants : analyse et évaluation des politiques programmes et systèmes de santé internationale, en nexus eau-énergie-alimentation, en arts plastiques, visuels et de l’espace : design d’innovation sociale, en gestion intégrée des risques sanitaires et en gestion des risques et des catastrophes à l’ère de l’anthropocène.
On notera enfin que l’ARES propose la fermeture de 7 habilitations existantes.
Si toutes les propositions sont acceptées par le Gouvernement et par le Parlement de la Fédération Wallonie- Bruxelles, les établissements pourront ouvrir ces formations dès la rentrée de septembre 2022 ou 2023.
Une réflexion approfondie sur les masters en 60 crédits
Tous les deux ans, l’ARES doit remettre au Gouvernement une évaluation des masters en 60 crédits.
Avant tout, précisons que le nombre de participants, bien qu’ayant presque doublé entre 2014 et 2019, ne peut être un critère suffisant à l’évaluation de ces cursus. Cela est particulièrement vrai pour de nombreux masters 60 dispensés en école supérieure des arts qui drainent un public limité dans des sections très spécifiques et avec des finalités sociétales essentielles pour la survie et la dynamique d’un paysage artistique en FWB.
Pour réaliser l’évaluation, l’ARES a défini des critères d’auto-analyse autour de la pertinence, de l’efficacité, de l’impact, de la complémentarité et, enfin, de la lisibilité de ces masters. Ainsi, il ressort de ces analyses et enquêtes que les étudiantes et étudiants inscrits dans des masters 60 ont des profils particuliers et différents de celles et ceux inscrits en master 120, avec des attentes spécifiques répondant à un besoin sociétal non négligeable dans le paysage de la FWB. De manière non exhaustive, différents profils sont ressortis :
-
Des étudiantes et étudiants déjà diplômés d’un master 120 crédits et visant une 2e discipline pour étendre la palette de leurs compétences ;
-
Des étudiantes et étudiants visant le niveau 7 après un diplôme de bachelier professionnalisant ;
-
Des étudiantes et étudiants qui visent un master 60 car ayant éprouvé des difficultés à terminer leur bachelier ;
-
Des personnes actives professionnellement qui estiment plus facile d’étaler un master 60 sur 2 années afin de renforcer et élargir leurs compétences ;
-
Des adultes en reprise d’études ;
-
Des étudiantes et étudiants provenant de l’étranger, avec des demandes et attentes particulières.
L’ARES s’est accordé sur le fait que le critère de pertinence, présent dans chacune des auto-évaluations, apporte les éléments appropriés pour évaluer le maintien ou non de ces masters 60. Concernant le processus d’auto-évaluation, l’ARES précise que dans de nombreux cas où le maintien est demandé, les établissements ont réalisé ou se sont appuyés sur des enquêtes de satisfaction qui ont permis de faire ressortir toute une série d’éléments sur le bien-fondé de ces masters. Par ailleurs, cet exercice a été instructif pour les établissements qui en ont profité pour modifier les programmes.
En regard de l’analyse effectuée, l’ARES s’interroge sur le maintien de l’obligation d’évaluer les masters 60 tous les deux ans, processus chronophage et redondant par rapport à l’AEQES.
Enfin, l’ARES demande de supprimer 34 habilitations avec l’accord des établissements concernés et, s’il n’y a plus d’habilitation octroyée, de supprimer les masters 60 repris dans l’annexe du décret « Paysage ».
Une offre adaptée et évolutive
Dans son avis de 2021, le Conseil d’orientation de l’ARES rappelait que des besoins sociétaux peuvent déjà être rencontrés via l’offre existante : la liberté renforcée des établissements leur permet d’adapter leurs programmes en créant de nouvelles unités d’enseignement, de nouvelles options ou finalités spécialisées dans les masters, programmes à horaires décalés.
Dans ce cadre, cette année, l’ARES a accepté 46 demandes, réparties de la manière suivante :
-
Vingt demandes d’ouverture de nouvelles finalités spécialisées dans des masters 120 ;
-
Dix demandes d’ouverture de nouvelles options ;
-
Deux demandes de fermeture d’options, envoyées par la HEPHC ;
-
Seize demandes de dédoublement de formations / de modification de l’organisation horaire ;
-
Douze demandes de dédoublement de formations organisées en horaire de jour ;
-
Quatre demandes de passage d’un horaire de jour à un horaire décalé.
Pour Laurent Despy, Administrateur de l’ARES, « cette offre adaptée permet de faire correspondre les contenus des formations à l’évolution des connaissances scientifiques, de rencontrer les compétences attendues par les employeurs et de toucher un public cible différent comme les adultes en reprise d’études et les demandeurs d’emplois. »
La liste complète des habilitations proposées figure dans les 3 avis correspondants, qui peuvent être consultés sur le site Internet de l’ARES à l’adresse suivante : Avis.
De nouveaux programmes d’études supérieures inédits proposés au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles
L’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles devrait enrichir son offre diplômante dès la rentrée de septembre 2019. Trente-sept demandes d’habilitations à organiser un programme d’études ont été retenues par l’ARES. Elles seront proposées au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et, moyennant son approbation et celle du Parlement, les cursus s’ouvriront en 2019 ou, pour certains, en 2020. Pas moins de 27 des formations proposées sont inédites en Fédération Wallonie-Bruxelles.
Vingt-sept formations supérieures aujourd’hui inédites devraient voir le jour en Fédération Wallonie-Bruxelles, pour la plupart dès septembre 2019 : 9 bacheliers, 10 masters, et 8 bacheliers ou masters de spécialisation. Avec elles, l’ouverture de 10 formations existantes sur une nouvelle implantation et plusieurs adaptations n’impactant pas le volume de l’offre globale, sont proposées par l’ARES au terme d’une concertation entre l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur.
Parmi ces nouveautés, un master in molecular microbiology à l’UNamur, un master de spécialisation en approche interdisciplinaire des droits de l’enfant porté en codiplômation par cinq universités ou encore un autre, en économie sociale présenté, lui aussi en codiplômation, par l’UCLouvain et l’ULiège. Également inédit, le master de spécialisation en cosmos exploration proposé par l’ULiège, qui devrait permettre de stimuler davantage encore la recherche scientifique en astronomie.
Dans le secteur de l’art, La Cambre, l’INSAS, l’ULB et le Conservatoire royal de Bruxelles s’associent pour proposer un master en danse, la toute première formation diplômante dans ce domaine en Fédération Wallonie-Bruxelles. Plusieurs autres nouveaux programmes sont proposés dans les domaines artistiques, parmi lesquels on peut épingler un bachelier en musique axé lutherie coorganisé par l’Institut supérieur de musique et de pédagogie (IMEP) à Namur et la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (HENALLUX).
L’offre d’enseignement supérieur en alternance devrait aussi s’étoffer avec un bachelier et un master supplémentaires : un bachelier professionnalisant en génie électrique proposé en codiplômation par la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) et la Haute École provinciale de Hainaut - Condorcet (HEPHC), et dont les cours sont proposés dans l’arrondissement de Charleroi, et un master en sales management proposé par l’ULiège, trois hautes écoles (HELMO, HEPL & HENALLUX) et un établissement d’enseignement supérieur de promotion sociale (École supérieure des affaires de Namur).
Le bachelier en sciences philosophiques, politiques et économiques porté par l’UCLouvain innove, quant à lui, par son approche multidisciplinaire offrant à l’étudiant le temps de s’orienter progressivement vers l’un ou l’autre des trois domaines couverts par la formation, un dispositif en partie similaire à celui qu’avait recommandé le collège d’experts extérieurs mandaté par l'ARES pour envisager l’avenir de l’enseignement supérieur à l’horizon 2030.
Enfin, en matière de santé, deux bacheliers hygiéniste bucco-dentaire associant universités et hautes écoles seront créés respectivement à Liège et à Bruxelles afin de permettre de délivrer ce nouveau grade académique rendu obligatoire depuis mars dernier par les autorités fédérales pour exercer la profession. Le secteur de la pharmacie devrait également pouvoir compter sur l’ouverture deux masters en sciences pharmaceutiques supplémentaires, proposés en codiplômation. Le premier (UMONS & ULB) et le second (UNamur & UCLouvain) devraient ainsi venir renforcer l’offre d’enseignement supérieur dans ce secteur particulièrement dynamique, mais en pénurie de main d’œuvre hautement qualifiée.
En 2017, l’ARES avait décidé d’un moratoire (levé en février dernier) sur les habilitations dans le cadre de sa mission légale de régulation de l’offre d’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces propositions très attendues interviennent donc au terme d’une vaste concertation entre établissements et d’un processus participatif de sélection important, où l’ARES a pu exercer son rôle d’« autorégulateur » dans le but de maintenir une offre cohérente, en phase avec les besoins de terrain. Pour mémoire, la possibilité pour un établissement d’organiser un cursus d’études supérieures est encadrée par le décret « Paysage ». Le texte prescrit qu’une des missions de l’ARES est de proposer au Gouvernement ces habilitations en veillant à limiter les concurrences, et à éviter toute redondance, option ou spécialisation injustifiées.
Si toutes les propositions sont acceptées par le Gouvernement et par le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les établissements pourront ouvrir 26 de ces formations dès la rentrée de septembre 2019. Onze d’entre elles ne pourront toutefois commencer qu’à la rentrée 2020. L’ARES a, par ailleurs, décidé de ne pas instruire de nouvelles demandes d’habilitations en 2019 et 2020. À l’exception de celles qui relèveraient d’obligations légales ou, par exemple, de la mise en œuvre de la réforme de la formation initiale des enseignants, aucune autre nouvelle habilitation ne devrait ainsi être délivrée pour l’année académique 2021-2022.
La liste complète des habilitations proposées figure dans l’avis correspondant, qui peut être consulté sur le site Internet de l’ARES à l’adresse suivante : www.ares-ac.be/a-propos/instances/conseil-d-administration/avis.
Habilitations… mode d’emploi
En 2016, l’ARES a proposé au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles 20 nouveaux programmes d’études supérieures pour l’année académique 2016-2017. L’ARES compte en effet parmi ses missions celle d’analyser les demandes d’organiser un programme d'études, en termes plus techniques, les « demandes d’habilitation ». De quoi s’agit-il ? Qu’est-ce précisément qu’une habilitation, quelle est sa raison d’être, quel est le rôle de l’ARES et quelle est la nouveauté ?
Masters en « architecture transmédia », en « cybersécurité », en « agroécologie » ou encore en « management de l’innovation et de la conception des aliments » : ces formations nouvelles et parfois innovantes ont toutes de bonnes chances d’être proposées aux étudiants dès la rentrée de septembre 2016 dans la mesure où, après le gouvernement, le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) vient d'approuver les propositions d’habilitation que l’ARES a soutenues.
Une habilitation, qu’est-ce que c’est ?
Conformément au décret « Paysage », une habilitation est la capacité accordée à un établissement d'enseignement supérieur d'organiser un programme d'études sur un territoire donné et de délivrer des certificats et des diplômes. Plus simplement : l’habilitation permet à un établissement d’organiser un programme d’études supérieures.
L’ARES exerce une série de missions et, parmi elles, celle de recueillir les demandes d’habilitations des établissements, de les analyser et de les sélectionner en fonction de critères précis pour les proposer au gouvernement qui, à son tour, les soumet au vote des parlementaires.
Son rôle est de veiller à la cohérence de l'offre et du contenu des études : éviter les redondances, les spécialisations injustifiées, les concurrences stériles entre formes d'enseignement et entre types d’établissement. En tant qu’espace de concertation et de coordination entre établissements, l’ARES promeut la collaboration entre eux.
Quelle est la procédure ?
Au plus tard en octobre, les établissements introduisent auprès de l’ARES un dossier de demande d’habilitation qui est examiné par son conseil d’administration. Celui-ci consulte préalablement la ou les chambre(s) thématique(s) concernée(s). L’ARES comprend en effet trois chambres thématiques – universités, hautes écoles et enseignement supérieur de promotion sociale, écoles supérieures des arts –, chambres qui rassemblent des représentants de chacune des quatre formes d'enseignement supérieur.
« Une procédure légale à la fois de qualité et plus transparente »
Par le passé, il n’y avait pas de procédure particulière, explique Julien Nicaise, administrateur de l’ARES. « Auparavant, lorsqu’un établissement voulait proposer une nouvelle formation, il en faisait la demande directement soit auprès du ministre, soit auprès de son organisme faitier, soit encore auprès d’un parlementaire. La situation était désordonnée, floue, peu transparente et les établissements n’étaient pas toujours au courant des demandes déposées par d’autres. Maintenant, nous avons une procédure légale à la fois de qualité et plus transparente, c’est-à-dire comportant des critères spécifiques et connus de tous, ce qui permet parfois des ajustements entre établissements. Ce nouveau système a donc permis de rassurer les établissements, de mieux réguler les demandes et, si nécessaire, de prendre le temps de remettre un dossier plus peaufiné. »
La nouveauté : la transparence et l’équité
Ce qui est nouveau dans la procédure formelle mise en place par l’ARES depuis 2014, c’est donc la transparence et l’équité de traitement des demandes d’habilitation, l’objectif étant d’harmoniser l’offre d’enseignement supérieur, de bien la répartir sur l’ensemble du territoire et d’éviter des redondances inutiles.
La première année, en 2014, pour l’année académique 2015-2016, « les établissements ont été informés de la procédure et des critères. Lorsqu’ils ont introduit leur demande, nous avons alors réalisé que la façon dont ils le faisaient était encore trop disparate, à la fois sur le fond et sur la forme. Du coup, en 2015, nous avons davantage cadré les demandes en établissant un formulaire, un calendrier, un canevas plus précis. Et l’ensemble du processus a été plus facile à mettre en place », poursuit Julien Nicaise.
Des critères d’analyse objectifs et communs
Les critères de recevabilité et d’analyse des demandes d’habilitation sont objectifs et communs aux quatre formes d’enseignement supérieur. In fine, ils doivent garantir une cohérence globale et un équilibre collectif de l’offre, en harmonie avec les demandes locales et les moyens humains, intellectuels, matériels et financiers disponibles.
La nouvelle formation doit répondre à un enjeu sociétal, à un besoin socioéconomique ou à une nécessité d’actualisation. Elle doit aussi présenter une plus-value par rapport aux formations existantes
Outre les critères de recevabilité administrative, par exemple comporter une analyse des perspectives d’emploi pour les futurs diplômés, les demandes doivent rencontrer des critères généraux de recevabilité : la nouvelle formation doit répondre à un enjeu sociétal, à un besoin socioéconomique ou à une nécessité d’actualisation. Elle doit aussi présenter une plus-value par rapport aux formations existantes, notamment en termes de publics visés. Les demandes sont analysées en fonction de critères spécifiques également. Par exemple, elles doivent démontrer l’absence de concurrences ou de redondances au sein de la zone géographique dans laquelle elles s’inscrivent.
Si, au départ, les critères sont définis par le décret « Paysage » pour ce qui concerne la non-redondance, la non-concurrence et le haut niveau de haute qualité, ils ont ensuite été affinés par le conseil d’administration. « On pourrait les caractériser en disant qu’il y a trois types de critères, précise l’administrateur : primo, les critères académiques, pédagogiques qui relèvent de la qualité de la formation et du niveau de certification ; secundo, des critères liés à la bonne utilisation des deniers publics, soit la non-redondance des formations, la coorganisation ou la codiplomation par plusieurs établissements ; et tertio, les critères sociétaux, c’est-à-dire la réponse à un besoin ou à une demande de la société. »
Quel accueil les établissements lui ont-ils réservé ?
Au début, « la réaction était mitigée ». « Les établissements étaient à la fois heureux de bénéficier d’un dispositif plus clair et d’une réelle possibilité d’ouverture, mais aussi un peu anxieux d’avoir à jouer la transparence », poursuit l'administrateur. Ce qui est intéressant, « c’est le saut qualitatif, entre le premier exercice en 2014 et le deuxième en 2015, dans la constitution des dossiers qui ont été mieux construits et mieux réfléchis. »
Maintenant « avec un canevas clair et compte tenu du fait que les demandes traitées par le conseil d’administration sont préparées en chambres thématiques par les établissements eux-mêmes, chacun en a bien compris le fonctionnement. Finalement, ils s’autoévaluent et s’autorégulent, conformément au principe de fonctionnement de l’ARES qui consiste à ce que les établissements bénéficient des services de l’ARES et les gèrent tout à la fois ».
Avec la nouvelle procédure, il y a certainement eu un apaisement car « depuis plusieurs années, estime Julien Nicaise, le fonctionnement était devenu stressant, stratégique, plein de questionnements ». Désormais les établissements savent qu’il y a une procédure. Elle est certes contraignante, mais « elle comporte des critères connus et justes ». Sur le long terme, ce fonctionnement devra être évalué, notamment en ce qui concerne les coorganisations et les codiplomations. Le décret « Paysage » les encourage, mais, poursuit l’administrateur, « il faudra sans doute examiner si elles peuvent s’appliquer de manière uniforme à tous les cursus et à toutes les filières ».
12 formations inédites et 14 formations organisées conjointement entre plusieurs établissements
En 2015, l’ARES a reçu 22 demandes d’habilitation. Après analyse, elle a proposé au gouvernement de la FWB 20 programmes pour l’année 2016-2017. Parmi elles, 12 formations inédites et 14 formations organisées conjointement entre plusieurs établissements. En 2014, elle avait reçu 53 demandes et en avait sélectionné 10 qui ont toutes été acceptées par le gouvernement et le parlement de la FWB.
Côté établissements, quels avantages y voit-on ?
La question des avantages de cette procédure a été posée à trois représentants d’établissements qui ont introduit des demandes d’habilitation. Tous trois ont mis l’accent sur la collaboration entre formes d’enseignement ou entre type d’établissements. Elle instaure, selon eux, un dialogue, apporte un enrichissement mutuel et rassemble des cultures institutionnelles et disciplinaires différentes.
Elle permet aussi de mieux répondre aux besoins sociétaux, ne serait-ce que parce que l’ampleur des besoins en compétences ne peut plus forcément être couverte par un établissement seul.
Mieux répondre aux besoins sociétaux
C’est le cas du master en « management de l’innovation et de la conception des aliments » organisé conjointement par l’Université de Liège (ULg), l’Université de Namur (UNamur) et la Haute École Charlemagne, à Liège.
La caractéristique du secteur industriel de l’agroalimentaire, explique Philippe Lepoivre, professeur à l’ULg et doyen de Gembloux Agro-Bio Tech, est qu’il est constitué de petites entreprises qui ne disposent pas toujours d’une compétence couvrant tous les aspects nécessaires à la conception de nouveaux aliments et à leur important besoin d’innovation. La Belgique et l’Europe occidentale ont en effet une population vieillissante qui a des besoins particuliers et des préoccupations marquées envers la santé, de sorte que, précise le professeur, « les compétences attendues de personnes qui vont piloter de nouveaux projets de création d’aliments ne sont plus apportées par les masters traditionnels, qui sont plutôt monodisciplinaires ». Dans ce cas-ci, le projet devait réunir des agronomes, des médecins ou des vétérinaires puisqu’il s’agit d’alimentation humaine et aussi animale, des sociologues capables d’analyser et de formaliser plus finement les attentes du consommateur. « Une démarche de créativité qui ne va pas de soi puisqu’il faut imaginer de nouveaux produits, et donc avoir une pensée divergente par rapport aux produits et aux solutions classiques », poursuit Philippe Lepoivre. Il fallait même apporter des technologies qui étaient isolées, par exemple le packaging, « une compétence importante qu’a la Haute école Charlemagne et qui n’était pas associée aux formations classiques de bioingénieur dans le domaine alimentaire ».
« C’est le manque manifeste de formation dans ce domaine, alors que la demande des entreprises est importante, que les partenaires ont ainsi voulu combler »
Cette préoccupation de réponse à un besoin sociétal est identique pour le master en « stratégie et analyse de la communication interactive et collaborative » créé conjointement par l’Université Saint-Louis-Bruxelles (USL-B) et la Haute École du Groupe ICHEC - ISC Saint Louis – ISFSC, à Bruxelles.
Depuis 5 ou 10 ans, explique Bertrand Hamaide, professeur à l’université bruxelloise dont il est aussi vice-recteur à l'enseignement et aux relations internationales, les organisations et les entreprises privées ou publiques ont changé leur manière de communiquer en prenant appui sur les médias collaboratifs. « C’est la montée en puissance de cette communication collaborative qui nous impose d’enrichir notre panel de formation. Les personnes qui travaillent dans la communication ou avec ces nouveaux médias n’ont pas forcément été formées pour cela, même si elles ont appris sur le tas », ajoute-t-il. C’est le manque manifeste de formation dans ce domaine, alors que la demande des entreprises est importante, que les partenaires ont ainsi voulu combler. « Une formation spécifique n’existait pas vraiment alors que les entreprises en recherchent vraiment et le programme comporte des cours et des travaux pratiques qui répondent à leurs besoins récents. »
Rassembler des cultures différentes pour un enrichissement mutuel
Pour Bertrand Hamaide, la collaboration entre ces deux types d'établissement, une université et une haute école, s’est révélée profitable. « Nos deux cultures étaient différentes : la haute école arrivait avec son aspect pratique, que nous n’avons pas, ce qui est un avantage pour nous. Nous arrivions avec notre aspect méthodologique et analytique que la haute école a moins. En travaillant seuls chacun de son côté, le résultat aurait été moins bon. Cette collaboration nous a fait réfléchir et revoir nos propres programmes de formation. On a donc été gagnants sur deux plans : un nouveau programme intéressant et un changement à la marge de notre programme de premier cycle. »
« Les collaborations s’installent et – enfin ! – les formes d’enseignement se parlent entre elles, ce qui n’existait pas avant »
Pour Georges Sironval, directeur-président de la Haute École Albert Jacquard, à Namur, cette procédure d’habilitation permet aussi de doter les nouvelles formations de réelles perspectives d’avenir et de s’assurer de leurs débouchés à long terme.
Son établissement a créé, avec l’UNamur et l’Institut supérieur de musique et de pédagogie (IMEP), un master en « architecture transmedia » rassemblant ainsi trois types d’établissement, une haute école, une université et une école supérieure des arts. « Maintenant, nous sommes obligés de collaborer puisque les habilitations doivent se faire en coorganisation ou en codiplomation. Les collaborations s’installent et – enfin ! – les formes d’enseignement se parlent entre elles, ce qui n’existait pas avant. » Auparavant, explique le directeur-président, chacun avait son domaine bien spécifique et essayait de ne pas empiéter sur celui du voisin, « auquel on ne parlait d’ailleurs pas… alors que l’on tellement de choses à faire ensemble, manifestement ! ».
Habilitations 2016-2017
Type court :
Bachelier en alternance en mécatronique et robotique
Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Henallux) et Haute École libre mosane (HELMO) en coorganisation - arrondissement de Liège. Domaine 19 (sciences de l'ingénieur et technologie) - Catégorie technique
Bachelier en coaching sportif
Haute École de la Province de Liège (HEPL) et Haute École Charlemagne en coorganisation - arrondissement de Liège. Domaine 10 (sciences psychologiques et de l'éducation) - Catégorie pédagogique
Bachelier en orthoptie
Haute École de la Province de Liège (HEPL) et Haute École de la Ville de Liège (HEL) en coorganisation - arrondissement de Liège. Domaine 10 (sciences psychologiques et de l'éducation) - Catégorie paramédicale
Bachelier en vente :
1. Instituts d'enseignement de promotion sociale de la Communauté française (IEPSCF) de Dour, de Colfontaine et de Jemappes en codiplomation - arrondissement de Mons. Domaine 9 (sciences économiques et de gestion)
2. École supérieure des Affaires de Namur (ESA Namur) et École industrielle et commerciale de la Ville de Namur (EICVN) en codiplomation - arrondissement de Namur. Domaine 9 (sciences économiques et de gestion)
Spécialisation en imagerie médicale diagnostique et interventionnelle
1. Haute École Galilée - Région de Bruxelles-Capitale. Domaine 11 (sciences médicales) - Catégorie paramédicale - motivation expresse justifiant l’absence de partenariat
2. Haute École Louvain en Hainaut (HELHA) - arrondissement de Charleroi. Domaine 11 (sciences médicales) - Catégorie paramédicale - motivation expresse justifiant l’absence de partenariat
Spécialisation interdisciplinaire en radiothérapie
Haute École Galilée, Haute École Louvain en Hainaut (HELHA), Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (Henallux), Haute École de la Province de Liège (HEPL) et Haute École Léonard de Vinci en coorganisation ou en codiplomation - Région de Bruxelles-Capitale et arrondissements de Charleroi et de Liège. Domaine 11 (sciences médicales) - Catégorie paramédicale
Spécialisation en préparation physique et entraînement
Haute École Charlemagne, Haute École de la Province de Liège (HEPL) et Haute École libre mosane (HELMo) en coorganisation - arrondissement de Liège. Domaine 10 (sciences psychologiques et de l'éducation) - Catégorie pédagogique
Type long :
Master en dessin
École supérieure des Arts de la Ville de Liège (ESA VdLiège) et École nationale supérieure des Arts visuels de La Cambre (La Cambre) en coorganisation - arrondissement de Liège et Région de Bruxelles-Capitale. Domaine 22 (arts plastiques, visuels et de l'espace)
Master en ingénierie de la prévention et de la gestion des conflits
Haute École de la Province de Liège (HEPL) qui détient déjà l’habilitation et Université de Liège (ULg) en codiplomation - arrondissement de Liège. Domaine 6 (sciences politiques et sociales)
Master en architecture transmédia
À partir de 2016-2017 : Haute École Albert Jacquard (HEAJ), Université de Namur (UNamur) et Institut supérieur de musique et de pédagogie (IMEP) en codiplomation - arrondissement de Namur
Puis, dès que possible : Haute École Albert Jacquard (HEAJ), Université de Namur (UNamur), Institut supérieur de musique et de pédagogie (IMEP), Institut des arts de diffusion (IAD) et Université catholique de Louvain (UCL) en codiplomation - arrondissements de Namur et de Nivelles. Domaine 19 (sciences de l'ingénieur et technologie)
Master en cybersécurité
Université libre de Bruxelles (ULB), École royale militaire (ERM), Université de Namur (UNamur), Université catholique de Louvain (UCL), Haute École de Bruxelles (HEB) et Haute École libre de Bruxelles Ilya Prigogine en codiplomation - Région de Bruxelles-Capitale et arrondissements de Namur et de Nivelles. Domaine 17 (sciences)
Master en agroécologie
Université de Liège (ULg), Université libre de Bruxelles (ULB) et Université de Paris-Saclay en codiplomation - arrondissements de Namur et d’Arlon, Région de Bruxelles-Capitale et Paris. Domaine 18 (sciences agronomiques et ingénierie biologique)
Master en management de l’innovation et de la conception des aliments
Université de Liège (ULg), Université de Namur (UNamur) et Haute École Charlemagne en codiplomation - arrondissements de Liège et de Namur. Domaine 18 (sciences agronomiques et ingénierie biologique)
Master de spécialisation en sociologie-anthropologie
Université libre de Bruxelles (ULB) - Région de Bruxelles-Capitale. Domaine 6 (sciences politiques et scociales)
Master en business Analyst
Haute École Groupe ICHEC-ISC Saint-Louis-ISFSC et Haute École Léonard de Vinci en coordiplomation – Région de Bruxelles-Capitale. Domaine 19 (sciences de l'ingénieur et technologie)
Master en alternance en sciences informatiques
Université de Mons - Arrondissement administratif de Charleroi. Domaine 17 (sciences)
Master en sciences du travail, à finalité en alternance
Université libre de Bruxelles – Arrondissement administratif de Charleroi. Domaine 6 (sciences politiques et sociales)
Master en sciences du travail en alternance
Université de Liège – Arrondissement administratif de Liège. Domaine 6 (sciences politiques et sociales)
Photo : © Thierry Maroit