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Habilitations : 14 nouveaux programmes d’études proposés par l'ARES

Submitted by Antoine on

Le Conseil d’administration de l’ARES a remis ce 17 décembre 2024 un avis positif pour des demandes d’habilitation, qui devront encore être soumises au Gouvernement et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) pour décision.

En vue de solliciter l’avis des organes représentatifs des milieux socioéconomiques (voir ci-dessous), la Ministre de l’enseignement supérieur a indiqué à l’ARES que les nouvelles habilitations entreront en vigueur en septembre 2026.

Si le Gouvernement et le Parlement de la FWB octroient ces habilitations, l’enseignement supérieur francophone enrichira son offre diplômante parmi les 62 demandes retenues par l’ARES, de 14 formations inédites (des « créations ») :

  • 6 masters (120 crédits),
  • 4 masters de spécialisation,
  • 2 bacheliers en alternance,
  • 1 bachelier de spécialisation,
  • 1 brevet de l'enseignement supérieur en alternance.

S’y ajoutent 12 « ouvertures » de formations déjà existantes et 36 modifications de partenariat n’impactant pas le nombre total d’habilitations.

Les établissements d’enseignement supérieur ont répondu au souhait du Gouvernement de « privilégier l’alternance dans toutes les filières pour les apprentissages qui s’y prêtent » : le bachelier : assistant de direction, le bachelier en assurances et gestion du risque, le BES en heating, ventilation et air conditioning et le master en smart buildings sont ainsi proposés à la création et 3 habilitations en alternance sont proposées pour le bachelier en bioqualité, le bachelier en biopharmaceutique et le master : business analyst.

Réforme du processus d’habilitations

Ces dernières années, les règles encadrant les habilitations ont été modifiées à plusieurs reprises par le législateur. Le décret du 5 juillet 2023, modifiant le décret « Paysage », a introduit de nouveaux mécanismes plus contraignants, désormais applicables à toutes les procédures d’habilitations menées par l’ARES. Ces changements incluent, entre autres :

  • La règle dite du « +1/-1 » : toute nouvelle habilitation est désormais conditionnée à la suppression d’une habilitation existante activée par l’établissement référent.
  • Le financement différé : lorsqu’une nouvelle habilitation est activée, les inscriptions à ce cursus ne seront pas prises en compte pour le calcul du financement de l’établissement concerné pendant une période de 3 ans.
  • Un délai de mise en œuvre : toute nouvelle habilitation doit être activée dans un délai de trois ans, sous peine de suppression.
  • Des consultations élargies : le Gouvernement va solliciter un avis, en plus de celui de l’ARES, à d’organes représentatifs des milieux socioéconomiques. Il a opté pour BruPartners à Bruxelles et le CESE Wallonie.

Il convient de noter que le législateur a prévu des dérogations à ces principes, notamment pour le développement de formations répondant à des obligations légales, de formations innovantes, augmentant l’offre dans des zones ou elle est déficitaire ou menant à des métiers en pénurie.

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Accédez à la liste complète des demandes de créations et ouvertures d’habilitations.


Le catalogue des études organisées en Fédération Wallonie-Bruxelles pour l’année académique en cours est disponible sur www.mesetudes.be/catalogue. L’offre pour l’année académique 2025-2026 sera disponible dans le catalogue à partir du mois de juin 2025.

Note 1 : La « création » concerne de nouveaux grades pour lesquels aucun établissement d’enseignement supérieur en FWB ne possède actuellement d’habilitation.
Note 2 : L’« ouverture » concerne des grades déjà organisés par au moins un autre établissement en FWB ou par l’établissement demandeur dans un autre arrondissement.

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18-05-2021 | Avis sur les habilitations : Critères d'évaluation des demandes (version actualisée du 22 novembre 2022)

Note du Conseil d'orientation au Conseil d'administration de l'ARES du 25 mai 2021 (PDF)

18-05-2021 | Avis sur les habilitations : Critères d'évaluation des demandes

Note du Conseil d'orientation au Conseil d'administration de l'ARES du 25 mai 2021 (PDF) 

Habilitations 2022 : 41 formations supérieures inédites proposées par l'ARES

Submitted by Antoine on

Le Conseil d’administration de l’ARES a remis ce mardi 20 décembre 2022, au terme d’un processus d’analyse, un avis positif pour des demandes d’habilitations qui devront à présent être soumises au Gouvernement et au Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles pour décision. 

Moyennant l’approbation du Gouvernement et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), l’enseignement supérieur francophone devrait enrichir son offre diplômante, au plus tôt, à la rentrée de septembre 2023 : 60 demandes d’habilitations ont en effet été retenues par l’ARES. Parmi celles-ci, 41 formations supérieures inédites : 16 bacheliers de type court, 10 masters (120 crédits), 3 masters organisés en alternance, et 9 masters de spécialisation. En outre, s’ajoutent 14 formations existantes sur une nouvelle implantation et 5 adaptations de partenariats n’impactant pas le volume de l’offre globale. 

Le Conseil d’administration de l’ARES a également remis un avis favorable à l’ouverture des habilitations, entre autres, pour le grade de Médecin et le master en droit à l’UMONS (en partenariat avec l’ULB), le bachelier en jeu vidéo (organisé en codiplômation par la Haute École de la Province de Liège et la Haute École Albert Jacquard), les deux bacheliers en informatique et systèmes (HENaLLux) ou encore le bachelier : technologue en imagerie médicale, dans l’arrondissement de Bruxelles-Capitale.

Des cursus proposés de manière coordonnée

Il est à noter que 4 nouveaux cursus sont proposés de manière coordonnée entre des établissements d’enseignement supérieur déposants. Il s’agit de demandes d’habilitation distinctes pour chaque établissement, mais ceux-ci se sont coordonnés pour la conception de ces nouveaux programmes. Pour Laurent Despy, Administrateur de l’ARES, “une telle démarche s'inscrit dans l'ADN de l'ARES et est un signal positif visant à améliorer la cohérence de l’offre d’études, facilitant la lecture de cette offre pour le grand public”.

Il s’agit du master en urbanisme et développement territorial (organisé séparément par l'ULB, l'UCLouvain, l'UMONS, l'ULiège), du master : ingénieur civil en génie de l’énergie (organisé séparément par l'ULB, l'ULiège, l'UCLouvain, l'UMONS), du bachelier en informatique et systèmes, orientation intelligence artificielle (organisé en codiplômation par la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg et l'École Supérieure des Affaires ainsi que par la Haute Ecole Libre Mosane et l’Institut Saint-Laurent de Promotion Sociale) et du bachelier en accueil et éducation du jeune enfant (9 organisations réparties sur le territoire de la FWB en horaire décalé ou de jour). 

Si toutes les propositions sont acceptées par le Gouvernement et par le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les établissements pourront ouvrir ces formations dès la rentrée de septembre 2023, au plus tôt

Rappel de quelques principes concernant le processus d'habilitations

  • L’établissement d’une procédure bien balisée assure l’équité de traitement des dossiers et est de nature à favoriser une régulation harmonieuse de l’offre de formation. 
  • Un planning précise la périodicité du processus d’habilitation qui intervient, au plus, une fois par an. 
  • La pertinence globale de la demande est évaluée au regard des critères suivants :
    • Elle vise le développement de la science et des arts ;
    • Elle rencontre un enjeu sociétal ;
    • Elle répond à une demande légale d’actualisation de la formation ;
    • Elle répond à un besoin socio-économique ou culturel attesté par un ou plusieurs organisme(s) externe(s) ; il s’agit, entre autres, du développement d’une expertise de pointe requise par le monde professionnel ou la recherche ;
    • Elle constitue une plus-value en termes d’ouverture à des publics spécifiques (inclusion sociale, recrutement international, adultes…).
  • Les critères de concurrence, redondance et d’adéquation entre le projet et les ressources sont également pris en compte.

 

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Accédez à la liste complète des créations et ouvertures d’habilitations

Les avis détaillés correspondants aux habilitations approuvées par le CA de l’ARES seront consultables, dans le courant du mois de janvier, sur le site Internet de l’ARES

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Habilitations 2021 : une offre auto-régulée adaptée aux besoins sociétaux

Submitted by Antoine on

L’ARES a exercé son rôle de régulateur de l’offre d’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB) pour la première fois depuis la fin du moratoire d’application entre 2018 et 2020. Au terme d’un important processus de sélection participatif, 43 habilitations existantes ont été fermées et 38 demandes d’habilitations seront finalement proposées au Gouvernement et au Parlement de la FWB pour approbation.

De nouveaux programmes d’études inédits

Moyennant l’approbation du Gouvernement et du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles (FWB), l’enseignement supérieur francophone devrait enrichir son offre diplômante dès la rentrée de septembre 2022 ou, pour certains, en 2023 : 38 demandes d’habilitations ont en effet été retenues par l’ARES. Parmi celles-ci, 28 formations supérieures inédites : 10 bacheliers, 9 masters et 9 bacheliers ou masters de spécialisation. En outre, s’ajoutent 10 formations existantes sur une nouvelle implantation et plusieurs adaptations n’impactant pas le volume de l’offre globale.

En matière de santé, l’UMONS, l’ULB et l’ULiège chapeauteront l’organisation d’un master en orthopédagogie clinique dont le grade académique est désormais obligatoire pour exercer la profession. Notons également la création d’un bachelier de spécialisation interdisciplinaire en technologies de la santé en codiplomation entre 3 hautes écoles de Bruxelles-Capitale. En outre, de nouvelles implantations verront leur offre de formations s’enrichir : un bachelier en diététique à Charleroi, un bachelier en audiologie à Liège, un bachelier en orthoptie à Namur ainsi que deux bacheliers de spécialisation en cadre de santé et en psychopathologie respectivement à Namur et à Tournai – Mouscron.

Dans le secteur de l’art, Arts2, La Cambre et l’INSAS s’associent pour proposer un master en danse (interprétation), la deuxième formation diplômante dans ce domaine en Fédération Wallonie-Bruxelles. Plusieurs autres nouveaux programmes compléteront les domaines artistiques, parmi lesquels un cursus complet (bachelier et master) en arts plastiques, visuels et de l’espace : design numérique porté par l’ERG et La Cambre sur l’arrondissement de Bruxelles, un bachelier en 3D temps réel en codiplomation entre les 3 hautes écoles du pôle hennuyer, un bachelier en éco-design produits organisé dans l’arrondissement de Charleroi par la Haute Ecole en Hainaut (HEH) et la Haute École Provinciale en Hainaut Condorcet (HEPHC) et enfin un master en musique : viole d’amour proposé par le Conservatoire Royal de Liège.

L’offre d’enseignement supérieur en alternance devrait aussi s’étoffer avec deux bacheliers et un master supplémentaires : un bachelier professionnalisant en bioqualité proposé en codiplômation par la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) et la Haute École Vinci (HE Vinci), et dont les cours seront organisés dans les arrondissements de Bruxelles et Mons, un bachelier en biopharmaceutique organisé en codiplomation par la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) et la Haute École Provinciale en Hainaut Condorcet (HEPHC), et dont les cours seront donnés dans l’arrondissement de Charleroi et un master en expertise comptable et fiscale organisé en codiplomation par trois partenariats d’établissements d’enseignement supérieur répartis sur le territoire de la FWB autour de Liège / Namur, Bruxelles et Mons / Nivelles. Ce dernier master a été construit en étroite collaboration avec l'Institut des Conseillers fiscaux et des Experts-Comptables.

Dans le cadre de son programme de coopération au développement, l’ARES participe au financement de masters de spécialisation interuniversitaires. Il a été décidé de combiner la procédure de sélection des offres de formations internationales à la procédure d’habilitation « classique » et d’étendre cette possibilité aux bacheliers de spécialisation. Quatre nouveaux cursus viennent s’ajouter aux masters de spécialisation existants : analyse et évaluation des politiques programmes et systèmes de santé internationale, en nexus eau-énergie-alimentation, en arts plastiques, visuels et de l’espace : design d’innovation sociale, en gestion intégrée des risques sanitaires et en gestion des risques et des catastrophes à l’ère de l’anthropocène.

On notera enfin que l’ARES propose la fermeture de 7 habilitations existantes.

Si toutes les propositions sont acceptées par le Gouvernement et par le Parlement de la Fédération Wallonie- Bruxelles, les établissements pourront ouvrir ces formations dès la rentrée de septembre 2022 ou 2023.

Une réflexion approfondie sur les masters en 60 crédits

Tous les deux ans, l’ARES doit remettre au Gouvernement une évaluation des masters en 60 crédits.

Avant tout, précisons que le nombre de participants, bien qu’ayant presque doublé entre 2014 et 2019, ne peut être un critère suffisant à l’évaluation de ces cursus. Cela est particulièrement vrai pour de nombreux masters 60 dispensés en école supérieure des arts qui drainent un public limité dans des sections très spécifiques et avec des finalités sociétales essentielles pour la survie et la dynamique d’un paysage artistique en FWB.

Pour réaliser l’évaluation, l’ARES a défini des critères d’auto-analyse autour de la pertinence, de l’efficacité, de l’impact, de la complémentarité et, enfin, de la lisibilité de ces masters. Ainsi, il ressort de ces analyses et enquêtes que les étudiantes et étudiants inscrits dans des masters 60 ont des profils particuliers et différents de celles et ceux inscrits en master 120, avec des attentes spécifiques répondant à un besoin sociétal non négligeable dans le paysage de la FWB. De manière non exhaustive, différents profils sont ressortis :

  • Des étudiantes et étudiants déjà diplômés d’un master 120 crédits et visant une 2e discipline pour étendre la palette de leurs compétences ;

  • Des étudiantes et étudiants visant le niveau 7 après un diplôme de bachelier professionnalisant ;

  • Des étudiantes et étudiants qui visent un master 60 car ayant éprouvé des difficultés à terminer leur bachelier ;

  • Des personnes actives professionnellement qui estiment plus facile d’étaler un master 60 sur 2 années afin de renforcer et élargir leurs compétences ;

  • Des adultes en reprise d’études ;

  • Des étudiantes et étudiants provenant de l’étranger, avec des demandes et attentes particulières.

L’ARES s’est accordé sur le fait que le critère de pertinence, présent dans chacune des auto-évaluations, apporte les éléments appropriés pour évaluer le maintien ou non de ces masters 60. Concernant le processus d’auto-évaluation, l’ARES précise que dans de nombreux cas où le maintien est demandé, les établissements ont réalisé ou se sont appuyés sur des enquêtes de satisfaction qui ont permis de faire ressortir toute une série d’éléments sur le bien-fondé de ces masters. Par ailleurs, cet exercice a été instructif pour les établissements qui en ont profité pour modifier les programmes.

En regard de l’analyse effectuée, l’ARES s’interroge sur le maintien de l’obligation d’évaluer les masters 60 tous les deux ans, processus chronophage et redondant par rapport à l’AEQES.

Enfin, l’ARES demande de supprimer 34 habilitations avec l’accord des établissements concernés et, s’il n’y a plus d’habilitation octroyée, de supprimer les masters 60 repris dans l’annexe du décret « Paysage ».

Une offre adaptée et évolutive

Dans son avis de 2021, le Conseil d’orientation de l’ARES rappelait que des besoins sociétaux peuvent déjà être rencontrés via l’offre existante : la liberté renforcée des établissements leur permet d’adapter leurs programmes en créant de nouvelles unités d’enseignement, de nouvelles options ou finalités spécialisées dans les masters, programmes à horaires décalés.

Dans ce cadre, cette année, l’ARES a accepté 46 demandes, réparties de la manière suivante :

  • Vingt demandes d’ouverture de nouvelles finalités spécialisées dans des masters 120 ;

  • Dix demandes d’ouverture de nouvelles options ;

  • Deux demandes de fermeture d’options, envoyées par la HEPHC ;

  • Seize demandes de dédoublement de formations / de modification de l’organisation horaire ;

  • Douze demandes de dédoublement de formations organisées en horaire de jour ;

  • Quatre demandes de passage d’un horaire de jour à un horaire décalé.

Pour Laurent Despy, Administrateur de l’ARES, « cette offre adaptée permet de faire correspondre les contenus des formations à l’évolution des connaissances scientifiques, de rencontrer les compétences attendues par les employeurs et de toucher un public cible différent comme les adultes en reprise d’études et les demandeurs d’emplois. »

La liste complète des habilitations proposées figure dans les 3 avis correspondants, qui peuvent être consultés sur le site Internet de l’ARES à l’adresse suivante : Avis.

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De nouveaux programmes d’études supérieures inédits proposés au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles

Submitted by Anonyme (not verified) on

L’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles devrait enrichir son offre diplômante dès la rentrée de septembre 2019. Trente-sept demandes d’habilitations à organiser un programme d’études ont été retenues par l’ARES. Elles seront proposées au Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles et, moyennant son approbation et celle du Parlement, les cursus s’ouvriront en 2019 ou, pour certains, en 2020. Pas moins de 27 des formations proposées sont inédites en Fédération Wallonie-Bruxelles.

Vingt-sept formations supérieures aujourd’hui inédites devraient voir le jour en Fédération Wallonie-Bruxelles, pour la plupart dès septembre 2019 : 9 bacheliers, 10 masters, et 8 bacheliers ou masters de spécialisation. Avec elles, l’ouverture de 10 formations existantes sur une nouvelle implantation et plusieurs adaptations n’impactant pas le volume de l’offre globale, sont proposées par l’ARES au terme d’une concertation entre l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur.

Parmi ces nouveautés, un master in molecular microbiology à l’UNamur, un master de spécialisation en approche interdisciplinaire des droits de l’enfant porté en codiplômation par cinq universités ou encore un autre, en économie sociale présenté, lui aussi en codiplômation, par l’UCLouvain et l’ULiège. Également inédit, le master de spécialisation en cosmos exploration proposé par l’ULiège, qui devrait permettre de stimuler davantage encore la recherche scientifique en astronomie.

Dans le secteur de l’art, La Cambre, l’INSAS, l’ULB et le Conservatoire royal de Bruxelles s’associent pour proposer un master en danse, la toute première formation diplômante dans ce domaine en Fédération Wallonie-Bruxelles. Plusieurs autres nouveaux programmes sont proposés dans les domaines artistiques, parmi lesquels on peut épingler un bachelier en musique axé lutherie coorganisé par l’Institut supérieur de musique et de pédagogie (IMEP) à Namur et la Haute École de Namur-Liège-Luxembourg (HENALLUX).

L’offre d’enseignement supérieur en alternance devrait aussi s’étoffer avec un bachelier et un master supplémentaires : un bachelier professionnalisant en génie électrique proposé en codiplômation par la Haute École Louvain en Hainaut (HELHa) et la Haute École provinciale de Hainaut - Condorcet (HEPHC), et dont les cours sont proposés dans l’arrondissement de Charleroi, et un master en sales management proposé par l’ULiège, trois hautes écoles (HELMO, HEPL & HENALLUX) et un établissement d’enseignement supérieur de promotion sociale (École supérieure des affaires de Namur).

Le bachelier en sciences philosophiques, politiques et économiques porté par l’UCLouvain innove, quant à lui, par son approche multidisciplinaire offrant à l’étudiant le temps de s’orienter progressivement vers l’un ou l’autre des trois domaines couverts par la formation, un dispositif en partie similaire à celui qu’avait recommandé le collège d’experts extérieurs mandaté par l'ARES pour envisager l’avenir de l’enseignement supérieur à l’horizon 2030.

Enfin, en matière de santé, deux bacheliers hygiéniste bucco-dentaire associant universités et hautes écoles seront créés respectivement à Liège et à Bruxelles afin de permettre de délivrer ce nouveau grade académique rendu obligatoire depuis mars dernier par les autorités fédérales pour exercer la profession. Le secteur de la pharmacie devrait également pouvoir compter sur l’ouverture deux masters en sciences pharmaceutiques supplémentaires, proposés en codiplômation. Le premier (UMONS & ULB) et le second (UNamur & UCLouvain) devraient ainsi venir renforcer l’offre d’enseignement supérieur dans ce secteur particulièrement dynamique, mais en pénurie de main d’œuvre hautement qualifiée.

En 2017, l’ARES avait décidé d’un moratoire (levé en février dernier) sur les habilitations dans le cadre de sa mission légale de régulation de l’offre d’enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles. Ces propositions très attendues interviennent donc au terme d’une vaste concertation entre établissements et d’un processus participatif de sélection important, où l’ARES a pu exercer son rôle d’« autorégulateur » dans le but de maintenir une offre cohérente, en phase avec les besoins de terrain. Pour mémoire, la possibilité pour un établissement d’organiser un cursus d’études supérieures est encadrée par le décret « Paysage ». Le texte prescrit qu’une des missions de l’ARES est de proposer au Gouvernement ces habilitations en veillant à limiter les concurrences, et à éviter toute redondance, option ou spécialisation injustifiées.

Si toutes les propositions sont acceptées par le Gouvernement et par le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, les établissements pourront ouvrir 26 de ces formations dès la rentrée de septembre 2019. Onze d’entre elles ne pourront toutefois commencer qu’à la rentrée 2020. L’ARES a, par ailleurs, décidé de ne pas instruire de nouvelles demandes d’habilitations en 2019 et 2020. À l’exception de celles qui relèveraient d’obligations légales ou, par exemple, de la mise en œuvre de la réforme de la formation initiale des enseignants, aucune autre nouvelle habilitation ne devrait ainsi être délivrée pour l’année académique 2021-2022.

La liste complète des habilitations proposées figure dans l’avis correspondant, qui peut être consulté sur le site Internet de l’ARES à l’adresse suivante : www.ares-ac.be/a-propos/instances/conseil-d-administration/avis.

 

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Coopération au développement / Journée portes ouvertes à l'Université d'État d'Haïti

Submitted by Anonyme (not verified) on

<p><strong>Pour encore mieux se faire connaitre, l'Université d'État d'Haïti (UEH) a organisé ce samedi 21 janvier, en collaboration avec l'ARES et avec le soutien de la Coopération belge au développement, une journée portes ouvertes. Objectif : permettre aux étudiants, responsables sociaux et politiques, entrepreneurs, citoyens ou parents d'élèves, mais aussi à ses propres enseignants, de s'informer sur l'offre d'enseignement et les activités de recherche de l'institution.</strong></p>

<p>L’UEH constitue une entité complexe dont beaucoup, à l’intérieur et à l’extérieur, ne connaissent pas toujours toutes les réalisations, les succès, les recherches et l'offre de formation. L’institution compte 19 facultés et campus, 1573 professeurs, 1197 administratifs et 31000 étudiants.</p>
<p>À l’occasion de la journée portes ouvertes qu’elle a organisée le <strong>21 janvier 2017</strong>, l’objectif de l’UEH était de mettre en avant les études, les diplômes et les recherches qu’elle propose. Durant cette journée, les participants ont ainsi eu l’occasion de <strong>rencontrer les étudiants et les chercheurs</strong>, de <strong>prendre connaissance des nouveaux programmes de master et de doctorat</strong>, de <strong>découvrir de nouveaux laboratoires de recherche et de nouvelles structures</strong>, par exemple le système de surveillance environnementale assistée par satellite (SEAS) implanté sur le campus de Limonade, et enfin <strong>d’obtenir des renseignements sur les cours et sur les débouchés professionnels</strong> offerts par les formations de l’UEH.</p>
<p>Les participants ont également assisté à des conférences-débats, à des projections de films et documentaires, et à des expositions.</p>
<p>L'organisation de la journée portes ouvertes s'inscrit dans le cadre du <strong>programme de partenariat d'<a href="index.php?option=com_content&amp;view=article&amp;id=79:appui-institutionnel&amp;catid=44:instruments&amp;Itemid=284" title="Appui institutionnel">Appui institutionnel</a> entre l'ARES et l'UEH</strong>, dont l'objectif spécifique est de <strong>renforcer le dispositif général de gouvernance de l'UEH dans ses dimensions institutionnelle, académique et scientifique</strong>. Avec cet objectif, la journée portes ouvertes apparait comme un moyen de renforcer le processus d'intégration des composantes et des services de l'université.</p>
<p>&nbsp;</p>
<p><strong><em>Découvrez l'<a href="http://www.universud.ulg.ac.be/voix-solidaires-radio-s01e08-haiti-7-ans…; target="_blank" title="Intervention de Pascal Leroy">intervention</a> de Pascal Leroy (à écouter à partir de 1:01:10), ancien Vice-recteur et conseiller aux Relations internationales de l'ULg qui a accompagné la mission en Haïti dans le cadre de la Journée portes ouvertes, lors de l'émission radio "<a href="http://www.universud.ulg.ac.be/lemission-radio/&quot; target="_blank" title="Voix solidaires">Voix solidaires</a>" diffusée sur 48FM, la radio étudiante de l'ULg.</em></strong></p>
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