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Podcast ZOOM / Tout savoir sur e-paysage, la plateforme coordonnée par l’ARES
Dans cet épisode, l’ARES vous fait découvrir e-paysage, une plateforme informatisée, centralisée et sécurisée destinée à faciliter les échanges de données dans l’enseignement supérieur.
20 ans et près de 30 projets de coopération au développement avec le Burkina Faso
La Belgique est présente au Burkina Faso depuis 1999. Ce 19 juin 2019, pour célébrer ce vingtième anniversaire, l’Ambassade de Belgique à Ouagadougou ouvre ces portes et invite les acteurs belges non gouvernementaux à présenter leurs activités de coopération. Parmi eux, l’ARES y présente les projets académiques et scientifiques mis en œuvre par les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Au Burkina Faso, l’ARES et l’Université Joseph Ki-Zerbo (U-JKZ) ont tissé des relations à partir des années 80, concrétisées dans un partenariat institutionnel dès 1997. Depuis cette date, le « pays des hommes intègres » suscite le plus grand intérêt au sein de la communauté académique belge, avec la mise en œuvre de près de 30 projets de recherche et de formation avec différentes institutions : l’Université Joseph Ki-Zerbo, l’Université Nazi Boni (UPB), l’Institut de recherche en sciences de la santé (CNRST), l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (CNRST), l’Institut international d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2IE) et l’Université Norbert Zongo (UNZ), ex-Université de Koudougou. Le nombre et la diversité de ces interventions témoignent d’une volonté forte au sein des établissements d’enseignement supérieur belges de perpétuer avec le Burkina Faso une coopération scientifique dynamique.
2019, quelles réponses académiques et scientifiques aux enjeux du développement ?
En 2019, l’ARES finance 15 interventions (projets de recherche, de formation et de synergie) permettant à une trentaine de doctorants burkinabè de développer leurs recherches doctorales, principalement dans les domaines de la santé, de l’environnement et de l’agriculture durable. C’est dans ce dernier secteur que se concentrent la plupart des recherches financées par la coopération académique, dont voici un tour d’horizon.
Deux recherches visent à renforcer l’utilisation de la fertilisation microdose, processus permettant d’obtenir de meilleures récoltes tout en diminuant la quantité d’engrais. Elles contribuent à une meilleure compréhension des principales causes de la variabilité des rendements agricoles.
Visite des parcelles d’essais dans le Zondoma © Charles Bielders
Quatre autres recherches permettent d’évaluer les bénéfices agronomiques et socio-économiques du biochar, produit d’origine végétale obtenu après décomposition de résidus agricoles. Il permet d’optimiser la rétention de l’eau, d’apporter des nutriments dans le sol afin d’optimiser sa fertilité.
Cuisson des aliments au biochar © Jean-Thomas Cornelis
À la pointe de l’innovation et alternatives à la déforestation, trois recherches se concentrent sur la gazéification de ces mêmes résidus agricoles. À l’avenir, le gaz produit pourrait être brûlé pour un usage domestique (cuisson) ou industriel (séchage, étuvage...). Conditionné, il pourrait également être utilisé dans les groupes électrogènes.
Installation de gazéification © Hervé Jeanmart
Le Burkina Faso est aussi réputé pour ses richesses faunique et floristique. Dans la zone de Pô-Nazinga-Sissili où vivent plus de 600 éléphants, la cohabitation avec les hommes peut s’avérer complexe, notamment dans les corridors de migration des animaux. La recherche permettra de répondre aux besoins des collectivités locales soucieuses d’accroître leur responsabilité dans la gestion des ressources naturelles de cette zone où les produits forestiers non ligneux (PFNL) constituent une source de revenus importante pour les populations locales.
Dans cette même logique économique, tout en améliorant la sécurité alimentaire des populations et la conformité des produits, trois autres recherches contribuent à mettre à la disposition des producteurs une clinique des plantes offrant un service renforcé de diagnostics, conseils et formations en matière de gestion intégrée des maladies et ravageurs des cultures.
Enfin, débutées en 2019, trois recherches abordent la question de l’amplification de la transition agro-écologique de systèmes de productions céréalières et maraîchères. Ces recherches ont pour objectif de proposer un outil de mesure de la performance du tournant agro-écologique de territoires.
En chiffres...
...Le programme 2017-2021 de la coopération académique et scientifique entre l’ARES et le Burkina Faso, c’est :
• 1 programme d'appui institutionnel
• 12 projets de recherche et de formation
• 3 projets de synergie
• 32 doctorats en cours
• 48 institutions académiques et non académiques mobilisées
• 150 personnes académiques et non académiques impliquées
• 6 700 000 euros d'engagés
EN SAVOIR+ : consultez la publication « Burkina Faso – Une réponse académique et scientifique aux enjeux globaux du développement »
La technologie blockchain bientôt au service de l’authentification des diplômes
La mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne, couplée au développement d’un marché de faux diplômes, induisent une charge administrative considérable pour les citoyens, les établissements d’enseignement supérieur et les administrations. Pour répondre à ces défis, l’ARES et plusieurs partenaires de la Communauté flamande et des Pays-Bas rencontraient ce 5 février des représentants d'organisations européennes et d’États membres autour d’un projet d’utilisation de la technologie blockchain pour l'authentification des diplômes à l’échelle de l'Union.
Près de 50 représentants d'organisations européennes et d’États membres rencontraient ce mardi 5 février 2019, à Bruxelles, l'AVOHOX (Agentschap voor Hoger Onderwijs, Volwassenenonderwijs, Kwalificaties en Studietoelagen de la Communauté flamande), DUO (Dienst Uitvoering Onderwijs du ministère de l'Éducation hollandais) et l'ARES pour discuter d'un projet d'échanges de données à l'échelle européenne permettant l’authentification des diplômes et des diplômés.
Imaginé en Belgique par les services de la Communauté flamande, aussitôt rejointe par les Pays-Bas et, en Fédération Wallonie-Bruxelles, par l'ARES, le projet a rapidement donné lieu à la formulation d'un prototype baptisé « Certified4life ». Concrètement, il s'agit de permettre aux établissements d’enseignement supérieur d’insérer dans la chaine de blocs les diplômes obtenus par leurs étudiants. Ces derniers pouvant ensuite donner accès à leurs diplômes ainsi authentifiés aux établissements auxquels ils souhaitent s’inscrire et aux entreprises dans lesquelles ils postulent, ils gardent donc le contrôle total de leurs données.
Gérer une mobilité européenne toujours plus importante
Si la mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne a pu se développer grâce à différents leviers comme Erasmus ou la libre circulation des travailleurs, elle s'accompagne parfois d'une série de charges administratives. Un étudiant qui souhaite poursuivre des études dans un autre pays l'Union que le sien doit ainsi prouver qu'il a bien obtenu le diplôme nécessaire à pour accéder à celles-ci. Les travailleurs, eux, doivent justifier de leurs diplômes pour postuler à un emploi. Des charges administratives qui peuvent être importantes, voire coûteuses...
Parallèlement à cette mobilité accrue, un marché des faux diplômes s'est considérablement développé grâce aux nouvelles technologies, auquel l'actualité fait régulièrement écho.
Le projet vise donc à répondre simultanément à ces deux défis. À terme, il devrait conduire à une simplification administrative, bienvenue tant pour les établissements d’enseignement supérieur et les administrations que pour les particuliers. En créant un environnement d’échanges de données fiables entre les partenaires, « Certified4life » se veut également un créateur de confiance entre les citoyens, les établissements d’enseignement ou encore les entreprises.
16 pays et la Commission européenne intéressées par le projet
La rencontre avait pour but de consolider les grandes lignes du projet en veillant à la cohérence avec les initiatives existantes tels qu'entre autres Europass (un projet permettant aux citoyens européens de présenter leurs compétences selon un modèle standardisé) ou encore l'European Student Card (un projet permettant aux étudiants d’être reconnus par l’ensemble des établissements européens), de convaincre d'autres partenaires de participer et d'envisager les possibilités de financement.
Et le projet en intéresse plus d'un à l'échelle européenne. Si la Communauté flamande, la Fédération Wallonie-Bruxelles et les Pays-Bas font figure de pionniers, 16 États membres au total ont pris part à la rencontre. Leur participation témoigne de la volonté partagée d'adopter une approche commune et intégrée pour répondre aux défis posés par l’authentification des diplômes et des diplômés.
Trois directions générales de la Commission européenne ont également marqué leur intérêt pour le projet en participant à la rencontre. Il s’agissait de la Direction générale de l'éducation et de la culture (DGEAC), de la Direction générale emploi, affaires sociales et inclusion (DG EMPL) et de la Direction générale Communication networks, Content and Technology (DG CONNECT). Leur présence témoigne non seulement de l'importance des enjeux liés à l'authentification des diplômes, mais également de l'attrait de l'utilisation de la technologie blockchain dans ce cadre.
Prochaine étape : confirmer tous les partenaires intéressés et élaborer le projet complet, qui pourra ensuite être présenté aux services de la Commission européenne...
EN SAVOIR + sur le projet certified4life
Ma thèse en 180 secondes : Premier prix pour Geneviève Zabré de l’Université Ouaga 1 Pr. Joseph Ki-Zerbo, partenaire de l’ARES au Burkina Faso
Avec éloquence, humour et conviction, la doctorante Geneviève Zabré a séduit le jury de ce concours international mobilisant les chercheurs de 18 pays, dont la finale a eu lieu le 27 septembre 2018, à Lausanne (Suisse). En une diapositive et en 180 secondes de propos clairs et accessibles, elle a présenté sa recherche, qui pourrait constituer une avancée importante dans la lutte contre le changement climatique.
Seule sur scène, seconde après seconde et avec des mots simples, Geneviève Zabré égraine son histoire, celle de moutons burkinabè qui ruminent, qui ne cessent de roter et qui dégagent au passage du gaz méthane en quantité, menace en puissance pour le climat. Ce phénomène, tellement naturel chez les ruminants, est pourtant le sujet de sa thèse portant sur l’utilisation des plantes médicinales dans la lutte contre le méthane émis par les ovins. Cent quatre-vingt secondes plus tard, la doctorante a entièrement convaincu avec efficacité son auditoire.
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Balé Jr. Sène, l’un des professeurs encadrant le travail de Geneviève Zabré et partenaire de longue date de l’ARES à l’Université Ouaga 1 Pr. Joseph Ki-Zerbo, se félicite de ce succès qui rapporte non seulement 1 500 euros à son étudiante, mais qui offre, aussi et surtout, une visibilité internationale à cette question scientifique et à son université. « Les travaux menés par l'étudiante, explique le Professeur Balé, portent sur deux plantes du Burkina Faso qui sont utilisées traditionnellement pour lutter contre les parasitoses gastro-intestinales des petits ruminants (moutons et chèvres). Ces deux plantes, Acacia nilotica et Acacia raddiana, en plus de lutter contre les parasitoses, réduisent le méthane rejeté par les ruminants qui participerait au réchauffement climatique. »
Geneviève Zabré lors de la finale internationale Ma thèse en 180 secondes, le 27 septembre 2018, à Lausanne / © Balé Jr. Sène
Le professeur Balé associe également la Belgique à ce succès. « Une grosse partie de l'étude de Geneviève Zabré a concerné l'innocuité de ces plantes. Comme modèle animal, elle a utilisé les souris pour la toxicité aigüe et les rats pour la toxicité subaiguë. Ce volet de la recherche a été intégralement mené à l'animalerie, développée grâce à l’appui de l’ARES, entre 2008 et 2017 ». Le professeur Balé met aussi en évidence également l’apport académique et scientifique du Biopole de l'ULB à Charleroi, partenaire des diverses interventions.
Ce prix international démontre toute la pertinence et l’impact des projets de coopération académique associant, dans la durée, les établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles et leurs homologues de 18 pays du Sud, via l'ARES en tant que fédération et comme partenaire de la Coopération belge au développement.
À noter qu’un candidat belge, Martin Delguste (UCLouvain), était aussi l’un des finalistes. Il y a présenté sa thèse : « Étude des interactions entre cellules et virus de l'herpès à l'aide de la microscopie à force atomique ».
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EN SAVOIR + :
- Ma thèse en 180 secondes - La finale internationale 2018 : www.mt180.ch/finale-internationale-2018/
- Le site belge du concours MT180 : https://mt180.be