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Avis 2025-07 | Modification du décret relatif aux fonctions et titres des membres du personnel enseignant des Hautes Écoles organisées ou subventionnées par la Communauté
Avant-projet de décret portant modification du décret du 8 février 1999 relatif aux fonctions et titres des membres du personnel enseignant des Hautes Ecoles organisées ou subventionnées par la Communauté
Avis 2025-06 | Accès inconditionnels aux masters en enseignement section 4 pour les bacheliers de premier cycle de type long dit « de transition »
Avis sur l'accès inconditionnels aux masters en enseignement section 4 pour les bacheliers de premier cycle de type long dit « de transition »
Lettre ouverte en réponse aux menaces de défédéralisation de la coopération académique
Les négociations sur l’avenir de la coopération et de la solidarité internationale entre les partis politiques pressentis pour former un gouvernement fédéral amènent aujourd’hui les établissements d’enseignement supérieur à exprimer leurs préoccupations.
Les mesures envisagées dans le cadre des négociations pour la formation du gouvernement fédéral belge font peser sur la coopération, en particulier académique, une menace grave, voire existentielle. En effet, le transfert (sans budget équivalent) de compétences et responsabilités liées à la Coopération au développement du fédéral vers les entités fédérées mènerait inéluctablement à une fragmentation de la Coopération belge au développement. Si elles sont mises en œuvre, ces mesures conduiront à une dispersion qui ferait perdre à la Belgique sa cohérence, sa visibilité et son efficacité à l’échelle internationale et qui serait désastreuse pour l’image du pays. L’expertise belge des actrices et des acteurs non gouvernementaux de la coopération, acquise de longue date et reconnue internationalement, s’en trouverait fragilisée.
La coopération académique perdrait alors sa place singulière dans le paysage de la Coopération belge au développement où elle agit en complémentarité avec les autres actrices et acteurs de la solidarité internationale.
L’ARES et le VLIR-UOS, les deux fédérations d’établissements d’enseignement supérieur du pays, sont des partenaires essentiels de la Coopération fédérale belge dont elles assurent, de manière concertée, le volet académique.
Une communauté de destins et d’intérêts
Ces deux organisations mettent en œuvre annuellement des centaines de projets de coopération académique dans des pays partenaires de la Coopération belge au développement en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes.
Centrés sur la recherche et la formation dans des secteurs-clés comme la santé, l’éducation, l’agriculture, l’environnement, la démographie, les arts, l’urbanisme, ces projets contribuent pleinement à la réalisation des 17 objectifs de développement durable des Nations-Unies.
Ces défis globaux (sociaux, climatiques, économiques, culturels, sécuritaires…) nécessitent des réponses concertées, mais différenciées et une collaboration accrue entre scientifiques, décideurs nationaux et internationaux, opérateurs économiques et sociaux.
C’est tout le sens de la coopération académique. Elle stimule, à l’échelle internationale, la production de nouvelles connaissances, l’échange et la préservation des savoirs existants. Elle promeut la culture du partage entre scientifiques dont on a mesuré l’importance avec la pandémie de Covid-19.
Sans le financement incitatif de la Coopération belge au développement, il est à craindre que les établissements d’enseignement supérieur recentrent leur coopération internationale avec des partenaires de pays riches, ce qui aggraverait les déséquilibres mondiaux.
La coopération académique, c’est aussi l’accueil annuel de centaines de personnes qui viennent se former dans nos établissements d’enseignement supérieur en Wallonie, en Flandre et à Bruxelles et qui, de retour chez elles avec un diplôme ou de nouvelles compétences, en font profiter leur institution, leurs collègues, leur communauté scientifique, leur pays.
Plus qu’une dépense, un investissement
Davantage qu’une dépense, la coopération académique est un investissement dans le capital humain. Elle favorise le dialogue interculturel, contribue à l’internationalisation des établissements d’enseignement supérieur et au développement d’un réseau international d’alumni qui est un puissant outil de diplomatie scientifique, politique, économique. Elle participe ainsi au rayonnement de la Belgique dans le monde.
C’est aussi un investissement dans la capacité des individus, des institutions, des pays à réagir de manière autonome, innovante, aux changements de plus en plus rapides de nos sociétés interdépendantes et à développer leurs propres solutions.
Enfin, la coopération académique promeut des valeurs comme la liberté de chercher et d’enseigner, l’autonomie des individus et des institutions, encourage les débats et les échanges régionaux et internationaux et contribue ainsi, en Belgique comme dans les pays partenaires de la Coopération au développement, à des sociétés démocratiques et plurielles.
C’est donc aujourd’hui face à un choix de société que se trouvent les négociateurs de la prochaine coalition fédérale : permettre à la Belgique, à l’instar des 193 états membres de l’ONU, de poursuivre ses engagements dans l’«Agenda 2030» visant une transformation de notre monde et en assurant sa transition vers un développement durable ou fragiliser la capacité de notre pays dans l’atteinte de cet objectif et porter atteinte à sa réputation internationale.
Lettre ouverte signée par le Président Jean-Paul Lambert au nom du Conseil d’administration de l’Académie de Recherche et d’Enseignement Supérieur (ARES), fédération de plus de 120 établissements d’enseignement supérieur francophones (5 universités, 19 hautes écoles, 16 écoles supérieures des arts et 81 établissements d’enseignement supérieur de promotion sociale).
Quelles études pour devenir prof ? La réponse sur Mesetudes.be
La rentrée académique 2023-2024 sera synonyme de changements majeurs pour la formation initiale des professeures et professeurs. En effet, les études pour devenir enseignant ou enseignante, de la maternelle au supérieur, ont été entièrement réorganisées : exit le préscolaire, les primaires, l’agrégation…place aux bacheliers et masters en enseignement déclinés en 5 sections selon le niveau d’enseignement auquel on se destine. Désormais, 4 années minimum de formation seront nécessaires pour enseigner.
Entre la réforme avec son lot de nouveaux masters en enseignement et les cursus qui ne sont pas concernés par ces changements (comme le Certificat d’aptitudes pédagogiques pour donner cours dans le secondaire technique et professionnel), difficile de s’y retrouver ! Afin d’aiguiller les futures enseignantes et les futurs enseignants, Mesetudes.be, le site web de référence sur l’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles édité par l’ARES, évolue lui aussi et intègre une nouvelle rubrique : « Quelles études pour devenir prof ? ».
Concrètement, nous mettons à disposition un guide pour aider toute personne souhaitant devenir prof à définir le parcours d’étude le plus adapté à son profil, la matière à enseigner ou le niveau d’enseignement dans lequel il ou elle souhaite donner cours. Les étudiantes et étudiants déjà engagés dans un cursus de prof ne sont pas en reste puisque le guide précise les impacts de la réforme sur leurs études. Au total, Mesetudes.be s’enrichit donc d’une trentaine de pages !
Une équipe de l’ARES et du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles sera d’ailleurs présente, au côté des établissements d’enseignement supérieur, aux salons « Études & Professions » (SIEP) de Namur (10 et 11 mars) et de Mons (17 et 18 mars).
EN SAVOIR + : Découvrez la nouvelle rubrique via ce lien
Le personnel enseignant de l'enseignement supérieur sous la loupe
L’ARES présente un nouveau numéro de StatSup’Info, cette fois-ci consacré au personnel enseignant et de direction des hautes écoles, écoles supérieures des arts et de l’enseignement supérieur de promotion sociale.
Fruit d’une collaboration entre la Direction études et statistiques de l’ARES et le Centre d’expertise - Analyse des données liées aux personnels de l’enseignement et au budget (Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles - MFWB), la présente note d’information a pour objectif de décrire un état des lieux des personnels enseignant et directeur·trice hors université afin de comprendre qui ils sont (âge, sexe, diplôme, fonction, etc.). Pour des raisons tout autant liées à la disponibilité des données qu’aux définitions des catégories de personnel, ce StatSup’Info met principalement en lumière les informations relatives à l’enseignement supérieur hors université.
Profil de la population enseignante (hors université)
- Le nombre total de membres du personnel et d’étudiant·es a augmenté respectivement de 11 % et de 18 %. Le nombre total d’équivalent temps-plein (ETP) du personnel enseignant a lui augmenté de 9,5 %.
- En 2004-2005, en moyenne, on comptait 17,9 étudiant·es par ETP du personnel enseignant ; un ratio s’élevant à 19,3 en 2020-2021 Des réalités chiffrées différentes en fonction du type d’établissement, eu égard notamment du mode de financement.
- On observe une augmentation de la proportion de femmes sur la période analysée. En école supérieure des arts, celle-ci est passée de 33 % à 38 %. Dans l’enseignement supérieur de promotion sociale, elle est passée de 41 % à 45 %, tandis qu’en haute école, l’évolution est de 60 % à 63 %. Cette augmentation est plus rapide au sein des universités (personnel académique uniquement).
- Un peu moins de 2/3 des membres du personnel enseignant disposent d’un titre pédagogique (hommes : 53 % / femmes : 70 %).
- Pour l’année académique 2020-2021, 70 % des enseignantes et enseignants exercent dans l’enseignement supérieur avec un diplôme de master. Les détentrices et détenteurs d’un bachelier non pédagogique représentent quant à eux 19 % du corps enseignant.
- En octobre 2020, 25 % du personnel enseignant avait atteint l’âge de 55 ans ou plus.
- En 2016-2017, 974 enseignantes et enseignants ont exercé pour la première fois dans l’enseignement supérieur. Cinq ans plus tard, un peu plus de la moitié d’entre eux (54 %) ont quitté l’enseignement, dont 34 % après une année.
Pour l’administrateur de l’ARES, Laurent Despy, « deux tendances particulièrement inquiétantes doivent susciter notre vigilance », à savoir « l’évolution plus rapide du corps étudiant par rapport au personnel enseignant ainsi que le taux d’abandon précoce de carrière ». Laurent Despy ajoute et insiste « les autorités politiques doivent se saisir de l’outil d’aide au pilotage de l’enseignement supérieur que représente cette note ».
Note : nous vous invitons à consulter la note d’information, y compris les éléments de définitions, les limites et la méthodologie mobilisée pour produire les indicateurs.
Décisions du Conseil d'administration | Février 2025
Décisions de la réunion du Conseil d'administration de l'ARES du 18 février 2025
Décisions du Conseil d'administration | Décembre 2024
Décisions de la réunion du Conseil d'administration de l'ARES du 17 décembre 2024