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Le rôle sociétal des établissements d’enseignement supérieur au cœur du volet académique de la visite d’État au Portugal

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Les recteurs de 5 universités et les autorités de l’ICHEC Brussels Management School, du F.R.S.-FNRS et de la Direction générale de l’enseignement supérieur, de l’enseignement tout au long de la vie et de la recherche scientifique du ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles (DGESVR) accompagneront les souverains et les ministres fédéraux, régionaux et communautaires, à l’occasion de la visite d’État au Portugal, qui se déroule du 22 au 24 octobre. Nos établissements aborderont avec leurs partenaires portugais leur rôle face aux défis sociétaux, notamment ceux liés au développement durable ou encore à l’accueil des réfugiés et des académiques en danger.

Grâce à l’appui de Wallonie-Bruxelles Campus et de l’ARES, une dizaine de représentants de nos établissements prendront part à la visite d’État au Portugal. Il s’agira d’une occasion unique de mettre en lumière les nombreuses collaborations existantes, mais également d’échanger sur de nouvelles perspectives de coopération académique et scientifique.

 

Un enseignement supérieur en évolution continue

Si le système de l’enseignement supérieur et de la recherche portugais présente encore aujourd’hui des performances généralement inférieures à celles moyennes de l’Union européenne et de l’OCDE, les politiques volontaristes des derniers gouvernements et l’engagement des institutions portugaises ont significativement modifié le paysage au cours des dernières années. À titre d’exemple, de 2007 à 2017, le taux de la population âgée de 25 à 34 ans et diplômée de l’enseignement supérieur est passé de 21 % à 34 % – démontrant la volonté de favoriser la formation au plus haut niveau des citoyens portugais.

La part du PIB consacré au secteur de l’éducation demeure plus élevée que la moyenne de l’OCDE – 5,2 % au Portugal, contre 5 % dans les pays de l’OCDE et 4,6 % dans les autres États membres. Par ailleurs, la baisse de l’investissement public dans l’enseignement observée au cours des dernières années s’explique non pas par un possible désengagement des autorités publiques, mais bien par la diminution de la population étudiante. Les dépenses publiques par étudiant ont même légèrement augmenté. Il est également intéressant de souligner qu’une partie importante de l’investissement dans l’enseignement supérieur est directement alloué à la recherche et au développement.

 

Une attractivité internationale auprès des pays lusophones

À l’instar de la majorité de pays de l’OCDE, la mobilité étudiante (entrante et sortante) a augmenté de manière significative au Portugal ces 10 dernières années. En 2016, les étudiants internationaux représentaient 6 % de la population étudiante. Plus du tiers de ces étudiants viennent du Brésil, d’Angola et du Cap-Vert et la majorité poursuivent des études doctorales. Le Royaume-Uni, l’Espagne et la France constituent les premières destinations des étudiants mobiles.

En 2016, le Gouvernement portugais prenait une résolution visant à renforcer l’internationalisation de l’enseignement supérieur et de la recherche. Celle-ci inclut des mesures spécifiques à la valorisation de la recherche, au renforcement de la diplomatie scientifique, au développement de programmes de bourses pour les étudiants étrangers, etc.

 

55 % des étudiants internationaux proviennent d’un pays lusophone, dont près de 75 % sont brésiliens

 

Des similarités mais une différence majeure


Avec un effectif étudiant un peu supérieur à celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles (360 000 étudiants au au Portugal pour 220 000 en Fédération Wallonie-Bruxelles), les paysages respectifs de l’enseignement supérieur présentent de nombreuses similarités : système binaire avec des universités et des établissements plus professionnalisants dits « polytechniques », établissements privés subsidiés par les pouvoirs publics, structure en trois cycles, système d’assurance qualité axé sur les programmes, etc. Cependant, une différence majeure concerne l’accès à l’enseignement supérieur. Au Portugal, des examens d’entrée sont organisés pour l’accès à tout programme de premier cycle d’enseignement supérieur.

 

21% des étudiants portugais poursuivent leurs études dans le domaine des sciences de l’ingénieur et des sciences techniques, contre 12 % en Belgique et 14 % de moyenne pour les pays de l’OCDE.

 

#BELPORT2018

Le volet académique de cette visite d’État devrait permettre aux membres de la délégation académique d’être informés des derniers développements en matière d’enseignement supérieur et de recherche au Portugal, mais également d’échanger avec leurs partenaires des enjeux cruciaux pour notre société, tels que ceux liés au développement durable.

Ainsi, au cours d’une table ronde organisée à l’Université de Lisbonne, les membres de la délégation académique de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Flandre auront l’occasion de discuter avec leurs homologues portugais du rôle de l’enseignement supérieur comme moteur du développement durable. Il ne s’agira pas seulement d’échanger sur la contribution des établissements – de par leurs missions d’enseignement et de recherche –,  mais aussi sur la nécessité de faire des établissements des modèles d’organisation durable au sein de notre société. Le recteur de l’ULB et le vice-recteur de la KULeuven expliqueront les initiatives prises au sein de leur établissement en ce sens.

Cette activité fera certainement écho aux initiatives coordonnées par l’ARES en ce qui concerne le développement durable, notamment aux projets des 29 établissements sélectionnés dans le cadre de l’appel lancé en janvier 2018 par l’ARES.

 

Un riche programme académique « off »

Au début de la mission, la délégation académique se rendra au ministère portugais de l’enseignement supérieur où elle rencontrera le ministre qui leur présentera les récents développements au sein du paysage.


Les représentants de nos établissements rencontreront également les dirigeants la Plateforme globale pour les étudiants syriens, établie fin 2013 à l’initiative de l’ancien président du Portugal, Jorge Sampaio. Ce sera une nouvelle occasion d’échanger sur les initiatives prises par les établissements belges et portugais visant à faciliter l’accès des réfugiés à l’enseignement supérieur ou encore à soutenir les académiques et chercheurs en danger.

« Malgré la durée assez courte de la visite d’État au Portugal, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, le programme – élaboré en étroite collaboration entre Wallonie-Bruxelles Campus et le VLHUR – est très riche. Il permettra une nouvelle fois à nos établissements de dépasser la dimension protocolaire inhérente de ce type de mission pour discuter avec leurs partenaires portugais de thématiques d’actualité et de grand intérêt pour l’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles. »

 

Composition de la délégation :

  • Prof. Vincent Blondel (recteur, UCLouvain)
  • Brigitte Chanoine (directrice-présidente, ICHEC)
  • Prof. Philippe Dubois (recteur, UMONS)
  • Prof. Yvon Englert (recteur, ULB)
  • Prof. Nadji Habra (recteur, UNamur)
  • Véronique Halloin (secrétaire générale, FNRS)
  • Prof. Pierre Jadoul (recteur, USL-B)
  • Chantal Kaufmann (directrice générale, DGESVR)
  • Cécile Liégeois (coordinatrice, WB Campus)
  • Loïc Lefèvre (WB Campus)
  • Yvon Molinghen (ULB)

 

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L’internationalisation des institutions d’enseignement supérieur francophones en débat à Tunis

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Lancé en 2016 à Montréal, le « GRRIF » (Groupe des responsables des relations internationales des institutions francophones d'enseignement supérieur) est accueilli cette année par l’Université de La Manouba à Tunis, les 11 et 12 février. Une nouvelle occasion pour les professionnels des relations internationales des institutions d’enseignement supérieur francophones d’échanger, de discuter et de débattre des enjeux de l’internationalisation… Mais, surtout, une opportunité unique de renforcement mutuel des capacités.

Le séminaire de Tunis est déjà le quatrième rendez-vous annuel des responsables des relations internationales des institutions francophones d'enseignement supérieur. Depuis l’organisation de la première édition, en février 2016, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le rendez-vous est devenu un incontournable. L’idée, qui avait émergé auprès de plusieurs partenaires francophones, dont l’ARES : rassembler une fois l'an les acteurs de terrain pour discuter des enjeux de l’internationalisation pour des institutions francophones, dans un monde globalisé et largement anglophone.

 

Premier séminaire du GRRIF organisé dans un pays du Sud

C’est donc dans la continuité des précédents séminaires (à l’UQAM en 2016, à l’ARES en 2017 et à l’Université de Lausanne en 2018) que l’Université de La Manouba accueillera les 11 et 12 février une septantaine de participants venus d’Algérie, du Bénin, de France, du Liban, du Maroc, du Québec, du Sénégal, de Suisse, de Tunisie et… de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’agira du premier séminaire du GRIFF organisé dans un pays du Sud, démontrant une nouvelle fois l’ouverture de cet espace de dialogue entre « les Nords » et « les Suds ».

 

Un dialogue participatif et innovant

Cet espace de dialogue qu'est le GRIF privilégie une approche participative et innovante, entre échanges de bonnes pratiques et opportunités de réseautage.

Les hôtes de cette nouvelle édition organisent, par exemple, une session « Mon projet d’internationalisation en 180 secondes ». Une douzaine d'initiatives seront ainsi présentées à l’ensemble des participants. Plusieurs ateliers de travail seront également proposés sous la forme du World Café, notamment sur la qualité des partenariats et leur évaluation, le développement de nouveaux outils d’internationalisation tels que les écoles d’été, ou encore les missions d’information des services des relations internationales, entre autre en lien la veille stratégique.

 

Supérieur, recherche et expérience internationale tunisienne à la loupe

La Manouba a également convié plusieurs intervenants tunisiens qui présenteront les grandes lignes et les enjeux actuels et futurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en Tunisie. Des témoignages d’étudiants, de chercheurs, de professeurs sur leurs expériences internationales devraient également offrir un éclairage très intéressant sur la réalité de l’internationalisation au sein d’une université tunisienne.

 

Autonomie & Internationalisation

Les organisateurs ont également souhaité aborder la thématique plus transversale des liens entre l’autonomie des institutions et leur internationalisation. Si l’internationalisation est devenue une composante majeure des stratégies déployées par la plupart des institutions d’enseignement supérieur, la capacité à développer, à mettre en œuvre ou à renforcer son internationalisation semble rester, au moins en partie, conditionnée par le degré l’autonomie dont dispose une institution.

Les professeurs Rym Bouderbala, de l’Université de La Manouba, et Eric Vallet, de l’Université Paris 1, qui mènent un projet commun sur cette thématique, présenteront les premiers résultats de leurs recherches. Les participants auront l’occasion de débattre de la question lors d’une discussion en panel, modérée par le professeure Judith le Maire, vice-rectrice aux relations internationales et de la coopération au développement de l’ULB et présidente de la Commission des relations internationales de l’ARES.

 

« Je me réjouis que l’initiative lancée il y a trois ans maintenant par nos collègues et amis de l’UQAM ait pu être systématisée dans le développement du GRRIF et l’organisation de ces séminaires annuels, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES.

L’ARES est déterminée à poursuivre son rôle moteur dans la coordination du groupe, notamment avec le développement d’un espace virtuel qui permettra de poursuivre ces échanges tout au long de l’année ».

 

actu grrif tunisie la manouba 2019 2
« Être international entre Nords et Suds : quels moyens pour quelles perspectives ? ». 4e séminaire sur l'internationalisation des établissements d'enseignement supérieur francophones. Tunis, Université de La Manouba, 11-12 février 2018.

Téléchargez le programme du séminaire

#GRRIF2019

 

Représentants des établissements d'enseignement supérieur de la FWB participant au séminaire :

  • Maïté Abram (HE Vinci)
  • Laurence Baras (HEH)
  • Gaëlle Ducarme (ULB)
  • Christian Duqué (UCLouvain)
  • Kevin Guillaume (ARES)
  • Marie-Anne Lecomte (HéNaLLux)
  • Fanny Lutz (USL-B)
  • Florence Maertens (ARES)
  • Prof. Judith le Maire (présidente de la CRI, ARES)

 

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La Corée du Sud, un partenaire académique et scientifique incontournable pour nos établissements

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Près de 40 académiques et scientifiques accompagnent les souverains et les ministres fédéraux, régionaux et communautaires lors de la visite d’État en Corée du Sud, du 24 au 28 mars prochains. Une nouvelle occasion de montrer l’importance et la diversité des collaborations entre nos deux pays. Au menu : intelligence artificielle, développement durable et smart cities.

En avril 2016 déjà, l’ARES coordonnait une mission interinstitutionnelle en Corée du Sud grâce à laquelle nos établissements avaient pu renforcer leur visibilité auprès des partenaires sud-coréens. En juin 2017 ensuite, plusieurs académiques accompagnaient la mission princière en Corée du Sud pour développer de nouveaux projets. A l’occasion de la visite d’Etat, c’est une délégation de 20 représentants de 4 universités et 4 hautes écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du FRS-F.N.R.S., de Wallonie-Bruxelles Campus et de l’ARES qui feront le déplacement. Une présence soutenue en Corée du Sud des acteurs académiques et scientifiques de premier plan de la Fédération Wallonie-Bruxelles, démontrant – s’il le fallait encore – que la Corée du Sud est un partenaire incontournable pour nos établissements.


L’éducation, la recherche et l’innovation au cœur de la réussite sud-coréenne

La puissance économique mondiale qu’est devenue la Corée du Sud en un peu moins de 70 ans repose de manière très significative sur l’éducation, la recherche et l’innovation. En investissant massivement dans ces secteurs et en favorisant par ailleurs une autonomisation et une responsabilisation renforcées des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, les autorités publiques ont créé les conditions idéales pour cette réussite.

Comme souligné dans le rapport de l’OCDE Regard sur l’éducation 2018, la Corée du Sud conserve le taux de diplômation de l’enseignement supérieur des 25-34 ans, le plus élevé des pays de l’OCDE – devant le Canada, le Japon et la Russie. Cet accès à l’enseignement supérieur s’explique notamment par une mobilité intergénérationnelle très élevée, qui se traduit ensuite par un taux d’emploi plus élevé pour les jeunes travailleurs comparativement à leurs aînés.

Il convient également de rappeler que, si l’investissement public dans l’éducation reste bien au-dessus de la moyenne européenne, la performance du système éducatif dépend également de l’investissement privé. Pour le supérieur, le total des dépenses privées (dépenses des ménages, des établissements d’enseignement supérieur privés, des entreprises, etc.) atteint 73% là où la moyenne OCDE dépasse à peine les 30%.

Le rôle des grands conglomérats industriels – chaebols – dans le développement du potentiel de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation est essentiel, permettant notamment de mieux identifier les filières d’avenir et d’investir massivement dans les secteurs les plus porteurs.


Une réelle volonté de démocratisation et une ouverture internationale de plus en plus importante

Pour rappel, la Corée du Sud compte plus de 3 millions d’étudiants répartis sur plus de 400 établissements dont une large majorité sont considérées comme privés. Au cours des dernières années, de nombreuses initiatives ont été prises par les autorités publiques et les établissements afin de renforcer leur internationalisation.

Par exemple, le programme World Class Research-oriented University (WCU), lancé en 2008, visait à renforcer la compétitivité des universités sud-coréennes et accroitre leur attractivité à l’égard des meilleurs étudiants, chercheurs et professeurs étrangers. Malgré un investissement de plus de €600 millions du ministère, les résultats de ce programme sont questionnés par certains observateurs. En effet, la mobilité entrante demeure essentiellement asiatique – avec près de deux tiers des étudiants étrangers provenant de Chine – et n’a progressé que faiblement depuis 2008. La mobilité sortante augmente, elle, de manière constante et donc de plus en plus de Sud-Coréens poursuivent un cycle complet d’études à l’étranger.

L’élitisme et le conservatisme du système et des établissements sud-coréens peuvent expliquer cette évolution. Pour faire face à cette réalité, les autorités sud-coréennes ont constamment augmenté les aides financières aux étudiants pour leur faciliter l’accès à l’enseignement supérieur. D’autre part, cet élitisme présent au sein des grandes universités nationales (en particulier des universités « SKY » – Seoul National University, Korea University et Yonsei University) ont incité une partie de la classe politique à favoriser le développement d’universités régionales.


#BELKOR2019

Le volet académique de cette visite d’Etat permettra aux acteurs académiques et scientifiques de mettre en lumière leurs collaboration dans des thématiques cruciales pour le futur de notre société.

À la Seoul National University, sera organisé un séminaire sur les défis de l’intelligence artificielle mise au service de la santé. Ce séminaire est coorganisé par le collège de pharmacie de cette université prestigieuse et l’Université de Liège et son centre de recherche « GIGA ». Cette activité donnera l’occasion aux participants de débattre sur les possibles applications de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé, avec une attention particulière sur les enjeux éthiques. Les membres de la délégation académique auront l’occasion de faire état de ces collaborations avec le Roi lors d’un déjeuner qui clôturera l’évènement.

La délégation académique se rendra également à Incheon sur le Ghent University Global Campus. Un séminaire, intitulé « Innovative solutions for circular economy, sustainable mobility and climate change », permettra aux académiques, aux scientifiques ainsi qu’aux chefs d’entreprise de débattre notamment des enjeux climatiques. En présence de la Reine, le séminaire sera introduit par l’ancien secrétaire général des Nations Unies, M. Ban-ki Moon. Ce sera également l’occasion pour la Reine de rencontrer des étudiants belges et coréens afin d’échanger sur leurs expériences de mobilité en Corée et en Belgique.

En début de mission, un petit-déjeuner de haut niveau, en présence du Ministre-President de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, permettra aux partenaires belges et coréens d’échanger sur les développements récents en matière d’enseignement supérieur et de recherche, et de déjà discuter de perspectives de collaboration futures.

« Les dernières missions de portée interinstitutionnelle effectuées en Corée du Sud ont démontré l’importance de la coopération académique et scientifique avec ce pays, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES. Cette visite d’Etat constitue une nouvelle occasion de poursuivre les collaborations et de mettre en évidence qu’ensemble nos établissements et leurs partenaires sud-coréens développent des projets d’importance majeurs pour faire face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Je suis ravi que de plus en plus d’établissements saisissent l’opportunité unique offerte par les visites d’Etat pour développer, renforcer, renouveler leurs partenariats à l’étranger mais aussi pour renforcer leurs liens avec les acteurs politiques et économiques qui prennent part à cette mission. »

Composition de la délégation :

» Brigitte Chanoine (directrice-présidente, ICHEC)
» Marie Clotuche (ULiège)
» Philippe Declercq (directeur-président, HELHa)
» Prof. Guillaume Drion (ULiège)
» Prof. Philippe Dubois (recteur, UMONS)
» Denis Dufrane (directeur-président, HEH)
» Aline Franchimont (WB Campus) 
» Prof. Pierre Geurts (ULiège)
» Kevin Guillaume (ARES)
» Prof. Nadji Habra (recteur, UNamur)
» Dr. Ir. Véronique Halloin (secrétaire générale, FNRS)
» Prof. Bertrand Hamaide (vice-recteur, USL-B)
» Damien Huvelle (directeur-président, HE Vinci)
» Prof. Pierre Jadoul (recteur, USL-B)
» Cécile Liégeois (WB Campus)
» Philippe Luyten (président, Eurometropolitan e-Campus) 
» Julien Nicaise (administrateur, ARES)
» Prof. Jacques Piette (ULiège)
» Prof. Alain Strowel (USL-B)
» Prof. Pierre Wolper (recteur, ULiège)

 

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Un demi-million d'euros pour appuyer la participation des établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à l'appel « universités européennes »

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Avec l’initiative des « universités européennes », l’Union européenne souhaite soutenir le développement d’alliances stratégiques et innovantes d’institutions d’enseignement supérieur en Europe. Le ministre Jean-Claude Marcourt entend inciter les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles à contribuer à l’émergence des futures universités européennes. Ainsi, un budget d’un demi-million d’euros a été débloqué pour soutenir les établissements de la Fédération Wallonie-Bruxelles qui présenteront un projet auprès de la Commission européenne. En étroite collaboration avec le Ministère, l’ARES a été chargée de la mise en œuvre de cet appui aux établissements.

Au Sommet de Göteborg de décembre 2017, les dirigeants européens exprimaient leur volonté de renforcer le rôle stratégique de l’Union européenne dans le domaine de l’éducation, et en particulier de l’enseignement supérieur. Dans cette perspective, ils appelaient la Commission européenne à soutenir le développement de partenariats stratégiques entre les institutions d’enseignement supérieur et à encourager l’émergence d’une vingtaine d’« universités européennes ». Constituées sur la base d’initiatives bottom-up, ces alliances transnationales devront notamment promouvoir les valeurs et l’identité européennes et renforcer la qualité et la compétitivité de l'enseignement supérieur européen sur le plan international.

Le 24 octobre 2018, la Commission européenne a lancé un premier appel pilote. Doté d’un budget de 30 millions d’euros, cet appel permettra de financer six alliances d’universités européennes mais surtout de tester des modèles innovants, reposant notamment sur :

  • une alliance de partenaires, incluant tout type d’établissement d’enseignement supérieur et couvrant une vaste zone géographique de l’Union européenne,
  • une stratégie à long terme co-construite, axée sur l’excellence, l’innovation, la pérennité et les valeurs européennes,
  • une offre de cursus centrés sur les étudiants et organisés conjointement sur un campus interinstitutionnel et européen.

Toujours dans cette phase pilote, la Commission européenne a déjà indiqué que le deuxième appel sera lancé en octobre 2019.

À l’instar de quelques Etats membres dont la France et l’Allemagne, la Fédération Wallonie-Bruxelles soutiendra financièrement les établissements d’enseignement supérieur dans le cadre de l’appel « universités européennes ». Une subvention forfaitaire de maximum 100.000 € sera automatiquement octroyée aux établissements qui auront répondu à l’appel européen. Cette subvention permettra d’appuyer les établissements dans la préparation de leur dossier de candidature et dans la mise en œuvre du projet déposé – que ce projet soit sélectionné ou non par la Commission européenne.

« Il s’agit d’un engagement politique fort de la Fédération Wallonie-Bruxelles, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES, qui démontre une nouvelle fois l’engagement de l’ensemble des acteurs de notre enseignement supérieur à contribuer à la construction européenne. Ce financement va même au-delà de l’initiative des universités européennes puisqu’il participera de manière plus globale au renforcement de l’internationalisation de nos établissements. Enfin, la concrétisation de cet engagement a été rendue possible grâce à l’excellente collaboration entre l’ARES, le Cabinet du Ministre et la DGESVR, laquelle a joué un rôle d’information et de proposition essentiel auprès des acteurs de la Fédération, dans le cadre des discussions européennes. »

 

EN SAVOIR+ : pour connaitre les modalités d’octroi de la subvention, consultez la page de l'appel sur le site de l'ARES

 

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