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Réunissant une centaine d’académiques belges et congolais·es, mais pas seulement, le colloque international de Kinshasa a jeté les bases d’une coopération post-Covid19. Ce jeudi 25 novembre 2021, en clôture de l’événement, Meryame Kitir, ministre belge de la Coopération au développement, a appelé les universités à construire le monde de demain, un monde meilleur basé sur la solidarité entre les nations et les êtres humains.

À Kinshasa, pendant quatre jours, à travers des communications, des partages d’expériences et des ateliers de réflexion, enseignant·es, chercheur·es et étudiant·es ont tiré les premières conclusions sur la manière dont le monde académique a fait face à la pandémie et s’est montré innovant.

Les participant·es se sont également projeté·es vers l’avenir en s’interrogeant sur la manière dont la coopération académique doit évoluer. Faut-il encore parler de « coopération au développement » ? Ce qui sous-entendrait que certaines parties du monde sont développées et d’autres non. Comment envisager la décolonisation de la coopération académique ? Les mots ont un sens a martelé Serge Jaumain (Université libre de Bruxelles), l’un des organisateurs du colloque, définissant avec ces interrogations les enjeux de demain.

S’exprimant via un message vidéo lors de la clôture du colloque, la ministre belge de la Coopération au développement, Meryame Kitir, a rappelé toute la pertinence de la coopération académique pour répondre aux défis globaux que rencontre le monde d’aujourd’hui. Elle est consciente des besoins immenses du monde universitaire, en Belgique et dans les pays partenaires mais elle appelle toutefois les chercheur·es à multiplier les collaborations. Le temps des solutions exportées de toutes pièces est révolu, place à la co-création, a-t-elle précisé.

Le monde de demain sera-t-il meilleur ? Comme tout un chacun, la Ministre l’espère vivement et compte sur les universités pour le construire, dans un esprit de solidarité entre les nations et les êtres humains. En relevant ce défi, elles contribueront également à libérer le plein potentiel des jeunes, destiné·es à être les futurs leaders sociaux, politiques, économiques et culturels.

Visionnez le message vidéo de Meryame Kitir, diffusé lors de la clôture du colloque international de Kinshasa.

 

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