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La technologie blockchain bientôt au service de l’authentification des diplômes

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La mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne, couplée au développement d’un marché de faux diplômes, induisent une charge administrative considérable pour les citoyens, les établissements d’enseignement supérieur et les administrations. Pour répondre à ces défis, l’ARES et plusieurs partenaires de la Communauté flamande et des Pays-Bas rencontraient ce 5 février des représentants d'organisations européennes et d’États membres autour d’un projet d’utilisation de la technologie blockchain pour l'authentification des diplômes à l’échelle de l'Union.

Près de 50 représentants d'organisations européennes et d’États membres rencontraient ce mardi 5 février 2019, à Bruxelles, l'AVOHOX (Agentschap voor Hoger Onderwijs, Volwassenenonderwijs, Kwalificaties en Studietoelagen de la Communauté flamande), DUO (Dienst Uitvoering Onderwijs du ministère de l'Éducation hollandais) et l'ARES pour discuter d'un projet d'échanges de données à l'échelle européenne permettant l’authentification des diplômes et des diplômés.

Imaginé en Belgique par les services de la Communauté flamande, aussitôt rejointe par les Pays-Bas et, en Fédération Wallonie-Bruxelles, par l'ARES, le projet a rapidement donné lieu à la formulation d'un prototype baptisé « Certified4life ». Concrètement, il s'agit de permettre aux établissements d’enseignement supérieur d’insérer dans la chaine de blocs les diplômes obtenus par leurs étudiants. Ces derniers pouvant ensuite donner accès à leurs diplômes ainsi authentifiés aux établissements auxquels ils souhaitent s’inscrire et aux entreprises dans lesquelles ils postulent, ils gardent donc le contrôle total de leurs données.

 

Gérer une mobilité européenne toujours plus importante

Si la mobilité des étudiants et des travailleurs à l’échelle européenne a pu se développer grâce à différents leviers comme Erasmus ou la libre circulation des travailleurs, elle s'accompagne parfois d'une série de charges administratives. Un étudiant qui souhaite poursuivre des études dans un autre pays l'Union que le sien doit ainsi prouver qu'il a bien obtenu le diplôme nécessaire à pour accéder à celles-ci. Les travailleurs, eux, doivent justifier de leurs diplômes pour postuler à un emploi. Des charges administratives qui peuvent être importantes, voire coûteuses...

Parallèlement à cette mobilité accrue, un marché des faux diplômes s'est considérablement développé grâce aux nouvelles technologies, auquel l'actualité fait régulièrement écho.

Le projet vise donc à répondre simultanément à ces deux défis. À terme, il devrait conduire à une simplification administrative, bienvenue tant pour les établissements d’enseignement supérieur et les administrations que pour les particuliers. En créant un environnement d’échanges de données fiables entre les partenaires, « Certified4life » se veut également un créateur de confiance entre les citoyens, les établissements d’enseignement ou encore les entreprises.

 

16 pays et la Commission européenne intéressées par le projet

La rencontre avait pour but de consolider les grandes lignes du projet en veillant à la cohérence avec les initiatives existantes tels qu'entre autres Europass (un projet permettant aux citoyens européens de présenter leurs compétences selon un modèle standardisé) ou encore l'European Student Card (un projet permettant aux étudiants d’être reconnus par l’ensemble des établissements européens), de convaincre d'autres partenaires de participer et d'envisager les possibilités de financement.

Et le projet en intéresse plus d'un à l'échelle européenne. Si la Communauté flamande, la Fédération Wallonie-Bruxelles et les Pays-Bas font figure de pionniers, 16 États membres au total ont pris part à la rencontre. Leur participation témoigne de la volonté partagée d'adopter une approche commune et intégrée pour répondre aux défis posés par l’authentification des diplômes et des diplômés.

Trois directions générales de la Commission européenne ont également marqué leur intérêt pour le projet en participant à la rencontre. Il s’agissait de la Direction générale de l'éducation et de la culture (DGEAC), de la Direction générale emploi, affaires sociales et inclusion (DG EMPL) et de la Direction générale Communication networks, Content and Technology (DG CONNECT). Leur présence témoigne non seulement de l'importance des enjeux liés à l'authentification des diplômes, mais également de l'attrait de l'utilisation de la technologie blockchain dans ce cadre.

Prochaine étape : confirmer tous les partenaires intéressés et élaborer le projet complet, qui pourra ensuite être présenté aux services de la Commission européenne...


EN SAVOIR + sur le projet certified4life

 

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L’internationalisation des institutions d’enseignement supérieur francophones en débat à Tunis

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Lancé en 2016 à Montréal, le « GRRIF » (Groupe des responsables des relations internationales des institutions francophones d'enseignement supérieur) est accueilli cette année par l’Université de La Manouba à Tunis, les 11 et 12 février. Une nouvelle occasion pour les professionnels des relations internationales des institutions d’enseignement supérieur francophones d’échanger, de discuter et de débattre des enjeux de l’internationalisation… Mais, surtout, une opportunité unique de renforcement mutuel des capacités.

Le séminaire de Tunis est déjà le quatrième rendez-vous annuel des responsables des relations internationales des institutions francophones d'enseignement supérieur. Depuis l’organisation de la première édition, en février 2016, à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le rendez-vous est devenu un incontournable. L’idée, qui avait émergé auprès de plusieurs partenaires francophones, dont l’ARES : rassembler une fois l'an les acteurs de terrain pour discuter des enjeux de l’internationalisation pour des institutions francophones, dans un monde globalisé et largement anglophone.

 

Premier séminaire du GRRIF organisé dans un pays du Sud

C’est donc dans la continuité des précédents séminaires (à l’UQAM en 2016, à l’ARES en 2017 et à l’Université de Lausanne en 2018) que l’Université de La Manouba accueillera les 11 et 12 février une septantaine de participants venus d’Algérie, du Bénin, de France, du Liban, du Maroc, du Québec, du Sénégal, de Suisse, de Tunisie et… de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il s’agira du premier séminaire du GRIFF organisé dans un pays du Sud, démontrant une nouvelle fois l’ouverture de cet espace de dialogue entre « les Nords » et « les Suds ».

 

Un dialogue participatif et innovant

Cet espace de dialogue qu'est le GRIF privilégie une approche participative et innovante, entre échanges de bonnes pratiques et opportunités de réseautage.

Les hôtes de cette nouvelle édition organisent, par exemple, une session « Mon projet d’internationalisation en 180 secondes ». Une douzaine d'initiatives seront ainsi présentées à l’ensemble des participants. Plusieurs ateliers de travail seront également proposés sous la forme du World Café, notamment sur la qualité des partenariats et leur évaluation, le développement de nouveaux outils d’internationalisation tels que les écoles d’été, ou encore les missions d’information des services des relations internationales, entre autre en lien la veille stratégique.

 

Supérieur, recherche et expérience internationale tunisienne à la loupe

La Manouba a également convié plusieurs intervenants tunisiens qui présenteront les grandes lignes et les enjeux actuels et futurs de l’enseignement supérieur et de la recherche en Tunisie. Des témoignages d’étudiants, de chercheurs, de professeurs sur leurs expériences internationales devraient également offrir un éclairage très intéressant sur la réalité de l’internationalisation au sein d’une université tunisienne.

 

Autonomie & Internationalisation

Les organisateurs ont également souhaité aborder la thématique plus transversale des liens entre l’autonomie des institutions et leur internationalisation. Si l’internationalisation est devenue une composante majeure des stratégies déployées par la plupart des institutions d’enseignement supérieur, la capacité à développer, à mettre en œuvre ou à renforcer son internationalisation semble rester, au moins en partie, conditionnée par le degré l’autonomie dont dispose une institution.

Les professeurs Rym Bouderbala, de l’Université de La Manouba, et Eric Vallet, de l’Université Paris 1, qui mènent un projet commun sur cette thématique, présenteront les premiers résultats de leurs recherches. Les participants auront l’occasion de débattre de la question lors d’une discussion en panel, modérée par le professeure Judith le Maire, vice-rectrice aux relations internationales et de la coopération au développement de l’ULB et présidente de la Commission des relations internationales de l’ARES.

 

« Je me réjouis que l’initiative lancée il y a trois ans maintenant par nos collègues et amis de l’UQAM ait pu être systématisée dans le développement du GRRIF et l’organisation de ces séminaires annuels, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES.

L’ARES est déterminée à poursuivre son rôle moteur dans la coordination du groupe, notamment avec le développement d’un espace virtuel qui permettra de poursuivre ces échanges tout au long de l’année ».

 

actu grrif tunisie la manouba 2019 2
« Être international entre Nords et Suds : quels moyens pour quelles perspectives ? ». 4e séminaire sur l'internationalisation des établissements d'enseignement supérieur francophones. Tunis, Université de La Manouba, 11-12 février 2018.

Téléchargez le programme du séminaire

#GRRIF2019

 

Représentants des établissements d'enseignement supérieur de la FWB participant au séminaire :

  • Maïté Abram (HE Vinci)
  • Laurence Baras (HEH)
  • Gaëlle Ducarme (ULB)
  • Christian Duqué (UCLouvain)
  • Kevin Guillaume (ARES)
  • Marie-Anne Lecomte (HéNaLLux)
  • Fanny Lutz (USL-B)
  • Florence Maertens (ARES)
  • Prof. Judith le Maire (présidente de la CRI, ARES)

 

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Climat : les établissements d’enseignement supérieur invités à informer leurs étudiants des aménagements en faveur de la mobilisation du 14 février

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Dans le cadre de la mobilisation des jeunes en faveur du climat, l’ARES invite l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles à communiquer à leur communauté académique les éventuels aménagements mis en place à l’occasion de la marche pour le climat prévue ce jeudi 14 février.

Le Conseil d’administration de l’ARES de ce mardi 12 février a évoqué les « marches pour le climat », auxquelles se sont déjà joint·e·s en nombre les étudiantes et les étudiants de l’enseignement supérieur.

Il s’est félicité de la capacité des jeunes à ainsi se mobiliser pour des causes aussi importantes et de portée universelle.

Il a pris acte de différentes initiatives prises par certains établissements d’enseignement supérieur en Fédération Wallonie-Bruxelles dans le but de ne pas pénaliser celles et ceux qui sont engagés dans cette démarche, tout en veillant à ne pas hypothéquer la réussite d’une année académique par des emplois du temps qui seraient perturbés de manière répétitive.

L’ARES recommande dès lors que, pour la journée du jeudi 14 février, l’ensemble des établissements communiquent à leurs étudiantes, étudiants et personnels les dispositions qu’ils auraient prises visant, sans perturber le déroulement d’activités difficilement « différables » (laboratoires, par exemple), à modifier les calendriers des activités d’enseignement.

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Journée internationale des femmes : s’interroger, encore et toujours, sur la place de la femme dans les programmes de coopération académique

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L’ARES et sa Commission de la coopération au développement font de la question de la place de la femme dans ses projets de coopération académique, une priorité. Cette thématique était encore le thème de réflexion principal de son Event Boursier•e•s annuel organisé le 19 octobre dernier. À cette occasion, elles y ont interrogé plus de 300 étudiantes et étudiants venus des 17 pays partenaires, mais aussi les acteurs académiques, afin de cibler les freins à la mobilité internationale des femmes. L’objectif était d’entamer une réflexion sur les procédures et actions en cours, afin de les rendre encore plus ambitieuses sur les questions de genre. Retour sur cette journée d’échanges.

Dans les programmes de coopération académique de l’ARES, les femmes représentent 30% des boursiers et boursières des pays du Sud financés pour réaliser un master ou un doctorat en Belgique. En progression, ce pourcentage n’atteint pourtant pas encore la parité. Que faire pour y arriver ?


L’utilité d’une politique genre

183 hommes et 83 femmes. C’est le nombre de boursières et de boursiers que l’ARES finance pour cette année académique 2018-2019. Ils et elles viennent d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie du Sud-Est, trois régions du monde où l’égalité des droits entre les femmes et les hommes n’est souvent pas une réalité, bien qu’inscrite dans la déclaration universelle des droits humains. Figurer dans un texte, aussi fondamental soit-il, ne suffit pas à équilibrer les relations entre les femmes et les hommes de par le monde. La dévalorisation des femmes est une réalité, de même que la subordination aux hommes. Dans de nombreux domaines, une politique genre s’avère donc utile pour promouvoir l’égalité homme/femme.

Dans le secteur de la coopération au développement, l’approche genre s’exprime par une volonté de rendre concrète cette égalité entre les femmes et les hommes. L’ARES est concernée par cette problématique. Elle y a d’ailleurs consacré une journée de réflexion invitant les boursières et boursiers de ses programmes à partager leurs impressions des relations hommes/femmes. La tradition se confronte à la modernité. Le désir d’émancipation côtoie les tabous. Qu’est-ce que le genre ? Comment cette notion est-elle perçue en divers coins du monde ?


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Partir des expériences pour faire évoluer les procédures

Du vécu, de l’expérience, voilà ce dont l’ARES a besoin pour faire encore et toujours évoluer la dimension genre dans ses projets de coopération ou ses programmes de bourses. Débats, jeux de rôles, ateliers de sensibilisation, autant de moments d’expression, de tension, de compréhension mutuelle… La parole se libère. Les uns sont déjà des spécialistes du genre, les autres en découvrent les fondamentaux. Pour certains, la femme est déjà l’égal de l’homme. Pour d’autres, elle doit plutôt rester dans son sillage. Durant une matinée, une série d’ateliers animés par Le Monde selon les femmes, les ONG universitaires et des universitaires ont permis aux points de vue sud-américains, africains et asiatiques de se croiser et de s’enrichir. Quelle est la place de la femme dans le développement ? Quel doit être son rôle en politique ? Quelles sont les pistes pour améliorer leur accès à l’éducation, pour accéder à l’enseignement supérieur ? Comment l’ARES, en tant qu’acteur de la coopération académique, doit-elle se positionner et faire évoluer ses programmes pour améliorer la participation des étudiantes ?


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Que faire pour réduire les disparités ?

L’ensemble de la matière recueillie lors de ces ateliers permettra à l’ARES et à sa Commission de la coopération au développement de développer des actions et procédures encore mieux appropriées pour faciliter la mobilité internationale des étudiantes et des enseignantes

Mettre en lumière des modèles de réussite féminins, renforcer l’information et mieux cibler les canaux de communication pour augmenter les inscriptions de femmes dans les programmes de bourses, modifier les critères d’éligibilité pour leur permettre d’accéder aux programmes internationaux à tout âge, réfléchir à l’accueil des femmes enceintes… Les premières propositions sont sur la table pour améliorer encore la politique genre dans le futur et augmenter la participation des femmes aux diverses bourses. Car les chiffres, même s’ils progressent, traduisent encore en 2018 une trop grande disparité : seulement 31% de femmes font partie des programmes de bourses de stage et masters de spécialisation ; 21% de femmes accèdent aux bourses de doctorat et, parmi les bourses de postdoctorat, seulement 6% sont octroyées à des femmes

Un autre constat sur lequel travailler: le désistement. Dans 2/3 des cas de désistement, ce sont des étudiantes qui renoncent à une mobilité internationale.

Enfin, les statistiques révèlent que la proportion de boursiers célibataires est plus importante chez les femmes que chez les hommes, soulignant sans doute qu’une fois en couple, la femme renonce davantage à une mobilité.

Dès à présent mais aussi et surtout dans le cadre de son futur programme de coopération (2022-2026), l’ARES et sa Commission de la coopération au développement seront plus ambitieuses encore sur la place des femmes dans les programmes, convaincue du rôle qu’elles peuvent jouer dans l’enseignement supérieur et, au-delà.


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Partout dans le monde, l’accès à l’enseignement supérieur est aujourd’hui consacré comme une préoccupation majeure de l’agenda international. En suscitant la réflexion parmi les bénéficiaires de ses programmes, en interrogeant ses partenaires académiques ou en remettant en question ses propres pratiques, l’ARES contribue à cet objectif et fait le pari de diminuer les disparités

Les porteurs de chaque projet financé sont invités à questionner les aspects « genre » de leur intervention et amenés à anticiper les impacts potentiellement négatifs que pourraient avoir les actions envisagées, sur les femmes comme sur les hommes, ou à mettre en lumière le potentiel de leurs initiatives en termes de rééquilibrage des droits ou des contraintes auxquelles les femmes et les hommes font face.

L’ARES a également signé la Charte pour l’égalité de genre qui engage les acteurs non gouvernementaux de la Coopération belge à amplifier concrètement leurs efforts pour contribuer à mettre fin aux discriminations fondées sur le genre. En consacrant son rendez-vous annuel à la thématique du genre, elle a contribué non seulement à l’effort de sensibilisation des futures élites des pays partenaires mais a aussi apporté sa contribution aux défis mondiaux qui ne pourront être relevés qu’avec des sociétés plus inclusives et plus égalitaires.


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L’ARES et les établissements face au défi du Règlement Général sur la Protection des Données

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L’adoption par l’Union européenne du Règlement Général sur la Protection des Données (RGDP) représente un enjeu de taille pour les établissements d’enseignement supérieur. Ces derniers doivent réaliser des adaptations importantes dans la gestion des données de leurs différents publics (étudiants, membres du personnel, parties prenantes). Pour les soutenir dans cette démarche, l’ARES a mis en place une première RGPD Experience Session sous la forme d’une journée de partage d’expérience.

Près de 80 membres des personnels des établissements étaient présents aujourd’hui dans les locaux de l’ARES pour travailler sur l’impact du RGPD dans l’enseignement supérieur et partager leurs expériences en matière de gestion de données. 

Adopté en 2016 et transposé dans le droit belge en septembre 2018, le RGPD est un règlement adopté à l’échelle européenne. Au vu de son caractère théorique et de son large champ d’application, il peut parfois être ardu à comprendre. Cette RGPD Experience Session avait donc pour but de rendre plus accessible le RGPD aux établissements, d’expliquer ses implications pour l’enseignement supérieur sous une forme simple et de parler des actions concrètes à mettre en place pour s’y adapter. 

Une journée sous le signe de la participation

La journée était axée sur un échange de bonnes pratiques. L’idée étant de fournir aux établissements des outils qu’ils puissent rapidement utiliser, l’ARES a donc opté pour une approche de mise en réseau entre les établissements. 

Les établissements vivent, en effet, des réalités différentes, selon leur forme, le nombre d’étudiants et de membres du personnel.

Trois présentations pour un aperçu global de la gestion de données

La journée était structurée par trois présentations traitant de différentes questions liées au RGPD et permettant d’aborder celui-ci sous plusieurs angles. 

La première présentation portait sur un projet de gestion électronique du registre des traitements de données. Valérie Bieva, juriste à la Haute École Léonard de Vinci est venue présenter le projet MEDOR, une solution logicielle permettant de guider, étape par étape, les membres du personnel, dans la réalisation et les mises à jour du registre des traitements. Cette solution est adaptable aux autres établissements d’enseignement supérieur, quelle que soit leur réalité institutionnelle. 

La présentation de Pierre-François Pirlet de l’Université de Liège adoptait quant à elle une approche plus globale. Elle traitait des difficultés pour les établissements à appliquer effectivement les principes du RGPD ainsi que des solutions mises en place pour surmonter ces obstacles et aller vers une culture de la protection des données.

Enfin, deux membres du personnel de l’ARES, Dominique Biloque et Benoît Kints, ont animé un atelier interdisciplinaire d’échange sur les fonctions de délégué à la protection des données (DPO) et de conseiller à la sécurité de l’information (CSI). Cet atelier a permis de mieux comprendre la complémentarité entre les deux fonctions qui, ensemble, protègent la sécurité et la confidentialité des données gérées au sein d'un service public ou d'un établissement.

L’ARES, un organisme au service des établissements

En organisant cette journée de partage d’expérience, l’ARES a joué son rôle de mise en réseau entre établissements et a ici veillé à offrir une plateforme pour faciliter les échanges en B To B entre les établissements.

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La Corée du Sud, un partenaire académique et scientifique incontournable pour nos établissements

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Près de 40 académiques et scientifiques accompagnent les souverains et les ministres fédéraux, régionaux et communautaires lors de la visite d’État en Corée du Sud, du 24 au 28 mars prochains. Une nouvelle occasion de montrer l’importance et la diversité des collaborations entre nos deux pays. Au menu : intelligence artificielle, développement durable et smart cities.

En avril 2016 déjà, l’ARES coordonnait une mission interinstitutionnelle en Corée du Sud grâce à laquelle nos établissements avaient pu renforcer leur visibilité auprès des partenaires sud-coréens. En juin 2017 ensuite, plusieurs académiques accompagnaient la mission princière en Corée du Sud pour développer de nouveaux projets. A l’occasion de la visite d’Etat, c’est une délégation de 20 représentants de 4 universités et 4 hautes écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du FRS-F.N.R.S., de Wallonie-Bruxelles Campus et de l’ARES qui feront le déplacement. Une présence soutenue en Corée du Sud des acteurs académiques et scientifiques de premier plan de la Fédération Wallonie-Bruxelles, démontrant – s’il le fallait encore – que la Corée du Sud est un partenaire incontournable pour nos établissements.


L’éducation, la recherche et l’innovation au cœur de la réussite sud-coréenne

La puissance économique mondiale qu’est devenue la Corée du Sud en un peu moins de 70 ans repose de manière très significative sur l’éducation, la recherche et l’innovation. En investissant massivement dans ces secteurs et en favorisant par ailleurs une autonomisation et une responsabilisation renforcées des acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche, les autorités publiques ont créé les conditions idéales pour cette réussite.

Comme souligné dans le rapport de l’OCDE Regard sur l’éducation 2018, la Corée du Sud conserve le taux de diplômation de l’enseignement supérieur des 25-34 ans, le plus élevé des pays de l’OCDE – devant le Canada, le Japon et la Russie. Cet accès à l’enseignement supérieur s’explique notamment par une mobilité intergénérationnelle très élevée, qui se traduit ensuite par un taux d’emploi plus élevé pour les jeunes travailleurs comparativement à leurs aînés.

Il convient également de rappeler que, si l’investissement public dans l’éducation reste bien au-dessus de la moyenne européenne, la performance du système éducatif dépend également de l’investissement privé. Pour le supérieur, le total des dépenses privées (dépenses des ménages, des établissements d’enseignement supérieur privés, des entreprises, etc.) atteint 73% là où la moyenne OCDE dépasse à peine les 30%.

Le rôle des grands conglomérats industriels – chaebols – dans le développement du potentiel de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation est essentiel, permettant notamment de mieux identifier les filières d’avenir et d’investir massivement dans les secteurs les plus porteurs.


Une réelle volonté de démocratisation et une ouverture internationale de plus en plus importante

Pour rappel, la Corée du Sud compte plus de 3 millions d’étudiants répartis sur plus de 400 établissements dont une large majorité sont considérées comme privés. Au cours des dernières années, de nombreuses initiatives ont été prises par les autorités publiques et les établissements afin de renforcer leur internationalisation.

Par exemple, le programme World Class Research-oriented University (WCU), lancé en 2008, visait à renforcer la compétitivité des universités sud-coréennes et accroitre leur attractivité à l’égard des meilleurs étudiants, chercheurs et professeurs étrangers. Malgré un investissement de plus de €600 millions du ministère, les résultats de ce programme sont questionnés par certains observateurs. En effet, la mobilité entrante demeure essentiellement asiatique – avec près de deux tiers des étudiants étrangers provenant de Chine – et n’a progressé que faiblement depuis 2008. La mobilité sortante augmente, elle, de manière constante et donc de plus en plus de Sud-Coréens poursuivent un cycle complet d’études à l’étranger.

L’élitisme et le conservatisme du système et des établissements sud-coréens peuvent expliquer cette évolution. Pour faire face à cette réalité, les autorités sud-coréennes ont constamment augmenté les aides financières aux étudiants pour leur faciliter l’accès à l’enseignement supérieur. D’autre part, cet élitisme présent au sein des grandes universités nationales (en particulier des universités « SKY » – Seoul National University, Korea University et Yonsei University) ont incité une partie de la classe politique à favoriser le développement d’universités régionales.


#BELKOR2019

Le volet académique de cette visite d’Etat permettra aux acteurs académiques et scientifiques de mettre en lumière leurs collaboration dans des thématiques cruciales pour le futur de notre société.

À la Seoul National University, sera organisé un séminaire sur les défis de l’intelligence artificielle mise au service de la santé. Ce séminaire est coorganisé par le collège de pharmacie de cette université prestigieuse et l’Université de Liège et son centre de recherche « GIGA ». Cette activité donnera l’occasion aux participants de débattre sur les possibles applications de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé, avec une attention particulière sur les enjeux éthiques. Les membres de la délégation académique auront l’occasion de faire état de ces collaborations avec le Roi lors d’un déjeuner qui clôturera l’évènement.

La délégation académique se rendra également à Incheon sur le Ghent University Global Campus. Un séminaire, intitulé « Innovative solutions for circular economy, sustainable mobility and climate change », permettra aux académiques, aux scientifiques ainsi qu’aux chefs d’entreprise de débattre notamment des enjeux climatiques. En présence de la Reine, le séminaire sera introduit par l’ancien secrétaire général des Nations Unies, M. Ban-ki Moon. Ce sera également l’occasion pour la Reine de rencontrer des étudiants belges et coréens afin d’échanger sur leurs expériences de mobilité en Corée et en Belgique.

En début de mission, un petit-déjeuner de haut niveau, en présence du Ministre-President de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Rudy Demotte, permettra aux partenaires belges et coréens d’échanger sur les développements récents en matière d’enseignement supérieur et de recherche, et de déjà discuter de perspectives de collaboration futures.

« Les dernières missions de portée interinstitutionnelle effectuées en Corée du Sud ont démontré l’importance de la coopération académique et scientifique avec ce pays, souligne Julien Nicaise, administrateur de l’ARES. Cette visite d’Etat constitue une nouvelle occasion de poursuivre les collaborations et de mettre en évidence qu’ensemble nos établissements et leurs partenaires sud-coréens développent des projets d’importance majeurs pour faire face aux enjeux d’aujourd’hui et de demain. Je suis ravi que de plus en plus d’établissements saisissent l’opportunité unique offerte par les visites d’Etat pour développer, renforcer, renouveler leurs partenariats à l’étranger mais aussi pour renforcer leurs liens avec les acteurs politiques et économiques qui prennent part à cette mission. »

Composition de la délégation :

» Brigitte Chanoine (directrice-présidente, ICHEC)
» Marie Clotuche (ULiège)
» Philippe Declercq (directeur-président, HELHa)
» Prof. Guillaume Drion (ULiège)
» Prof. Philippe Dubois (recteur, UMONS)
» Denis Dufrane (directeur-président, HEH)
» Aline Franchimont (WB Campus) 
» Prof. Pierre Geurts (ULiège)
» Kevin Guillaume (ARES)
» Prof. Nadji Habra (recteur, UNamur)
» Dr. Ir. Véronique Halloin (secrétaire générale, FNRS)
» Prof. Bertrand Hamaide (vice-recteur, USL-B)
» Damien Huvelle (directeur-président, HE Vinci)
» Prof. Pierre Jadoul (recteur, USL-B)
» Cécile Liégeois (WB Campus)
» Philippe Luyten (président, Eurometropolitan e-Campus) 
» Julien Nicaise (administrateur, ARES)
» Prof. Jacques Piette (ULiège)
» Prof. Alain Strowel (USL-B)
» Prof. Pierre Wolper (recteur, ULiège)

 

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APPEL - Prix Tremplin 2019 pour les jeunes créateurs ou créatrices diplômé·e·s en arts appliqués

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L'association, association professionnelle de promotion des Arts appliqués et du Design, lance la 13ème édition de son exposition-concours « Prix Tremplin », concours désormais pleinement inscrit dans le programme annuel de l'association et attendu par les étudiant·e·s des écoles d'art de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Deadline : 17.05.19.

Le Prix Tremplin est un concours qui s’adresse aux jeunes créateurs ou créatrices âgé·e·s de moins de 35 ans et diplômé·e·s en fin de l'année scolaire écoulée d'une école d'art de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les candidat·e·s peuvent être issu·e·s de tous les niveaux de l'enseignement artistique (secondaire artistique ou technique de plein exercice, secondaire artistique à horaire réduit, supérieur artistique).

Avec « Tremplin », les jeunes diplômés ont l'occasion d’assurer leurs premiers pas sous la houlette d’une infrastructure reconnue et d’être confrontés aux exigences professionnelles de leur parcours à venir, d'être confrontés à la participation d'une exposition au même titre que des artistes confirmés, de bénéficier d'une large campagne de communication mise en place par BeCraft lors de l’événement, de se faire connaître auprès d'un large public de professionnels, collectionneurs, galeristes, amateurs d’art ou futurs clients au cours d'une exposition sur le site des Anciens Abattoirs de Mons, de rencontrer les créateurs, créatrices et diffuseurs professionnels lors d'un vernissage auquel ils pourront inviter leurs propres personnes de contact ou encore d'ouvrir une porte vers d'autres concours internationaux.

Les travaux sélectionnés s'illustreront dans le domaine des Arts appliqués d'expression contemporaine : design, mobilier (intérieur et urbain), stylisme, reliure, céramique, bois, textile, bijou, verre, etc. Ils feront l’objet d’une exposition afin d’être présentés, entre autre, à un jury d’experts qui décernera des Prix « coups de pouce » à la carrière des jeunes créateurs ou créatrices.

 

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actu appel tremplin 2019
 

 

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