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C’est arrivé. La Belgique a installé une femme Première ministre à la tête de son gouvernement fédéral… en affaires courantes. En attendant un gouvernement définitif, la ministre du Budget sortante, Sophie Wilmès (MR), vient de prendre possession de son bureau au 16 rue de la Loi. Un intérim pour une femme : verre à moitié plein, ou à moitié vide ? En marge de cette question, cet article présente les principales conclusions d’un mémoire réalisé en 2018, dans le cadre du Master interuniversitaire de spécialisation en études de genre. « Quelles sont les principales manifestations du sexisme en politique belge ? » Telle est la question posée dans cette enquête dans les travées des différentes assemblées parlementaires belges, récompensée du prix du Comité femmes et sciences de l’ARES.

Le parcours migratoire des exilé·e·s qui tentent de trouver un avenir meilleur en Europe est toujours plus long et périlleux. Les politiques migratoires restrictives mises en place par les pays européens sont non seulement inopérantes mais ont également comme effet d’aggraver les conditions de trajet des migrant·e·s qui se trouvent polytraumatisé·e·s par un périple de plus en plus violent. Dans ce contexte, il est primordial d’observer plus précisément ce phénomène migratoire en mobilisant une analyse de genre afin de comprendre que les expériences migratoires diffèrent sur plusieurs points pour les hommes et les femmes. Durant toute leur vie, les migrantes sont confrontées à des violences spécifiques parce qu’elles sont « femme ».

Ce mémoire propose un parcours en deux étapes : penser le corps, d'abord, qui s'échappe toujours, à la fois objet et sujet, et penser les « corps qui comptent », ensuite, où ceux-ci sont incarnés et occupent, dés lors, une place dans l'espace public et dans l'espace social. Ce parcours, cependant, n'est pas fini, ni pour la première, ni pour la deuxième étape. 

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