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L’ARES s’associe aux universités flamandes et à la Vrije Universiteit Brussel, et appelle à la mobilisation contre l’exécution annoncée du prof. Ahmadreza Djalali, incarcéré à Téhéran et condamné à la peine capitale. Elle rappelle, dans ce contexte d’accusation d’espionnage, sa ferme condamnation des atteintes à la liberté académique et réitère son soutien aux professeurs, chercheurs et étudiants victimes des régimes d’oppression.

L’application probable de la condamnation à mort du professeur irano-suédois Ahmadreza Djalali faute de droit à un procès et une défense équitables suscite l’inquiétude et l’indignation de l’ARES.

Détenu depuis le mois d’avril 2016, accusé de « coopération avec des États hostiles et d’agissements portant atteinte à la sécurité nationale », Ahmadreza Djalali, 45 ans, professeur invité de médecine de catastrophe à la Vrije Universiteit Brussel (VUB), a été condamné à mort le 21 octobre dernier par l’Iran.

L’appel qu’il avait lui-même demandé à introduire auprès de la Cour Suprême n’aurait jamais été déposé par sa « défense », rendant ainsi la sentence prononcée en octobre irrévocable et l’exécution du professeur désormais de plus en plus probable.

Attachée au respect des droits humains et convaincue que la mobilisation internationale dénonçant leur violation peut encore faire pencher les autorités et la justice iraniennes en faveur du Dr Ahmadreza Djalali, l’ARES s’associe pleinement aux appels à la protestation et à la mobilisation lancés de toutes parts.

En tant que fédération des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles, elle invite la communauté académique tout entière à se mobiliser pour obtenir de l’Iran qu’il soit revenu sur la condamnation d’Ahmadreza Djalali et que celui-ci soit dès lors épargné.

La situation du Dr Djalali rappelle, quasi à la lettre, celle d’Hamid Babaei, doctorant de l’Université de Liège condamné pour les mêmes raisons en 2013 par l’Iran à 6 ans d’emprisonnement et toujours détenu ou, plus récemment, celle de Loup Bureau en Turquie.

« Chacun de ces cas, qu’il s’agisse de l’Iran, de la Turquie ou d’un autre pays, rappelle combien le principe de la liberté académique est essentiel pour préserver la démocratie », insiste Julien Nicaise, administrateur de l’ARES.

L’ARES tient, dans ce contexte, à réitérer sa ferme condamnation des atteintes à la liberté des professeurs, des chercheurs et des étudiants victimes des régimes entretenant la suspicion permanente à l’égard des activités de recherche ou d’enseignement.

Elle appelle en particulier les étudiants, les chercheurs, les professeurs et les membres des personnels des établissements d’enseignement supérieur à marquer leur soutien à l’homme et à leur collègue en prenant part à la manifestation de ce jeudi 14 décembre devant l’ambassade d’Iran à Bruxelles.

 

Quand ?

Jeudi 14 décembre 2017, de 18h à 19h

Où ?

Ambassade d'Iran
Avenue Franklin Roosevelt 15 - 1050 Bruxelles

EN SAVOIR + : http://www.vubtoday.be/nl/node/6716

 

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